À l’occasion d’un dossier sur « Mission et transmission », la revue JEU s’interroge sur la passation de pouvoirs dans les directions artistiques. Un théâtre est-il condamné à rester éternellement lié aux vœux de ses fondateurs ? Dans quelle mesure accepter la direction artistique d’une compagnie théâtrale ou d’un théâtre établis autorise-t-il à s’éloigner de sa mission originale ? Jusqu’où peut-on adapter, moderniser, voire détourner une mission artistique ? Est-ce que la réponse favorable du public suffit à autoriser n’importe quelle dérive ? Le renouvellement des directions artistiques rend-il inévitable ce genre d’adaptation à son époque ?
Il arrive que des fondateurs protestent contre ce qu’ils estiment être une trahison. D’autres laissent passer le train de la modernité, ou ne s’en plaignent pas. D’autres encore sont disparus : Ronfard et Gravel au NTE, Brind’Amour et Palomino au Rideau Vert, Duceppe à sa compagnie. À qui revient-il de faire respecter le mandat original d’un théâtre ? À son conseil d’administration? Dans le théâtre jeunes publics, la plupart des fondateurs sont toujours en poste: au Quartier, au Carrousel, au Théâtre de l’Œil, à l’Arrière-Scène, au TSF, à la Dame de Cœur… C’est aussi le cas à la Veillée, aux Deux Mondes, aux Gens d’en bas, au Parminou. Le rajeunissement indispensable des compagnies passe-t-il obligatoirement par une « évolution » des mandats artistiques ? Les fondateurs doivent-ils apprendre à « lâcher prise » un jour, ou ont-ils raison de résister à n’importe quelle trahison ? Enfin, la critique doit-elle aussi s’intéresser au respect des missions artistiques originales ? Le lundi 22 novembre 2010 au Théâtre Prospero.
23 Novembre 2010
Animateur : Michel Vaïs
Invités : Pierre MacDuff, Marcelle Dubois, André Laliberté et Jacques Vézina
À l’occasion d’un dossier sur « Mission et transmission », la revue JEU s’interroge sur la passation de pouvoirs dans les directions artistiques. Un théâtre est-il condamné à rester éternellement lié aux vœux de ses fondateurs ? Dans quelle mesure accepter la direction artistique d’une compagnie théâtrale ou d’un théâtre établis autorise-t-il à s’éloigner de sa mission originale ? Jusqu’où peut-on adapter, moderniser, voire détourner une mission artistique ? Est-ce que la réponse favorable du public suffit à autoriser n’importe quelle dérive ? Le renouvellement des directions artistiques rend-il inévitable ce genre d’adaptation à son époque ?
Il arrive que des fondateurs protestent contre ce qu’ils estiment être une trahison. D’autres laissent passer le train de la modernité, ou ne s’en plaignent pas. D’autres encore sont disparus : Ronfard et Gravel au NTE, Brind’Amour et Palomino au Rideau Vert, Duceppe à sa compagnie. À qui revient-il de faire respecter le mandat original d’un théâtre ? À son conseil d’administration? Dans le théâtre jeunes publics, la plupart des fondateurs sont toujours en poste: au Quartier, au Carrousel, au Théâtre de l’Œil, à l’Arrière-Scène, au TSF, à la Dame de Cœur… C’est aussi le cas à la Veillée, aux Deux Mondes, aux Gens d’en bas, au Parminou. Le rajeunissement indispensable des compagnies passe-t-il obligatoirement par une « évolution » des mandats artistiques ? Les fondateurs doivent-ils apprendre à « lâcher prise » un jour, ou ont-ils raison de résister à n’importe quelle trahison ? Enfin, la critique doit-elle aussi s’intéresser au respect des missions artistiques originales ? Le lundi 22 novembre 2010 au Théâtre Prospero.
23 Novembre 2010
Animateur : Michel Vaïs
Invités : Pierre MacDuff, Marcelle Dubois, André Laliberté et Jacques Vézina
Compte rendu dans JEU 138, 2011.1, p. 88-99.