Je me faisais une joie d’aller voir La Chaise à la salle Jean-Claude Germain du Théâtre d’Aujourd’hui. Pour la mise en scène du trop rare Eudore Belzile, pour l’interprétation du merveilleux Frédéric Desager, pour ce sujet qui me paraissait en or: l’histoire du brillant inventeur de l’ampoule électrique, mais aussi du gramophone et de beaucoup d’autres objets, jusqu’à la sombre chaise électrique.
Hélas, il manquait un auteur pour que cette mayonnaise prisse véritablement. Le comédien, qui travaille en solo, a suivi le « processus de création » d’Yves Hunstadt (La Tragédie comique), c’est-à-dire qu’il a improvisé pendant des jours et que quelqu’un d’autre, ici Claude Paiement, s’en inspirait pour écrire un texte. Le résultat est malheureusement un hachis narratif dont j’ai eu du mal à suivre le fil.
L’action se déroule dans une petite salle où trône une chaise électrique d’une vérité qui fait peur. Un technicien allemand nommé Todd présente ses caractéristiques au public, qui apprend qu’il se trouve réuni pour assister à une exécution. Puis, interviennent d’autres personnages interprétés avec de simples changements d’accent par le très convaincant Desager: le directeur de la prison, Edison, le condamné et d’autres. Mais tout cela s’enchevêtre, et on passe de l’un à l’autre sans nécessité dramaturgique évidente. Quand le dénommé Todd décide de s’infliger le châtiment suprême sur sa chaise, je me suis dit que j’avais peut-être manqué un maillon de l’histoire car je ne comprenais pas comment il en était arrivé à un tel degré de désespoir… Heureusement, un appel téléphonique le sauve in extremis.
Pas très convaincant, tout ça…
La Chaise
Texte de Claude Paiement, mise en scène par Eudore Belzile
Au Théâtre d’Aujourd’hui jusqu’au 12 novembre 2011
Je me faisais une joie d’aller voir La Chaise à la salle Jean-Claude Germain du Théâtre d’Aujourd’hui. Pour la mise en scène du trop rare Eudore Belzile, pour l’interprétation du merveilleux Frédéric Desager, pour ce sujet qui me paraissait en or: l’histoire du brillant inventeur de l’ampoule électrique, mais aussi du gramophone et de beaucoup d’autres objets, jusqu’à la sombre chaise électrique.
Hélas, il manquait un auteur pour que cette mayonnaise prisse véritablement. Le comédien, qui travaille en solo, a suivi le « processus de création » d’Yves Hunstadt (La Tragédie comique), c’est-à-dire qu’il a improvisé pendant des jours et que quelqu’un d’autre, ici Claude Paiement, s’en inspirait pour écrire un texte. Le résultat est malheureusement un hachis narratif dont j’ai eu du mal à suivre le fil.
L’action se déroule dans une petite salle où trône une chaise électrique d’une vérité qui fait peur. Un technicien allemand nommé Todd présente ses caractéristiques au public, qui apprend qu’il se trouve réuni pour assister à une exécution. Puis, interviennent d’autres personnages interprétés avec de simples changements d’accent par le très convaincant Desager: le directeur de la prison, Edison, le condamné et d’autres. Mais tout cela s’enchevêtre, et on passe de l’un à l’autre sans nécessité dramaturgique évidente. Quand le dénommé Todd décide de s’infliger le châtiment suprême sur sa chaise, je me suis dit que j’avais peut-être manqué un maillon de l’histoire car je ne comprenais pas comment il en était arrivé à un tel degré de désespoir… Heureusement, un appel téléphonique le sauve in extremis.
Pas très convaincant, tout ça…
La Chaise
Texte de Claude Paiement, mise en scène par Eudore Belzile
Au Théâtre d’Aujourd’hui jusqu’au 12 novembre 2011
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