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La programmation du FTA est dévoilée!

Montréal vibrera comme jamais au pouls du Festival TransAmériques. Pour sa dernière édition à la barre du FTA, dont la première a eu lieu en 1985, la cofondatrice, directrice artistique et générale Marie-Hélène Falcon promet d’assouvir la soif d’audace et de nouveauté des spectateurs de danse, de théâtre et de performance. En 17 jours où l’intensité rivalisera avec la beauté, l’intime avec le politique, 27 œuvres porteuses de voix fortes et singulières seront présentées comme autant de fenêtres ouvertes sur la création contemporaine internationale.

« Ce huitième Festival TransAmériques est multiple, foisonnant, exubérant. Il porte nos rêves et nos espérances, nos indignations et nos révoltes. Il a ses ancrages dans les origines, mais aussi dans le temps présent. Il s’interroge sur son rôle dans le monde, un monde que les artistes sondent, dévoilent, et que leur seule présence transforme. Tous engagés dans une démarche résolument contemporaine, les artistes de cette édition explorent les territoires du mouvement, se passionnent pour l’architecture du corps — lequel n’est jamais le même. Pour mieux dire nos tabous et nos différences, ils enjambent les siècles et percutent les époques. Ils sont provocants, parfois polémiques, mais jamais péremptoires. » – Marie-Hélène Falcon, directrice générale et artistique

Encore une fois, le FTA s’engage à offrir des instants inusités avec Les thermes, une installation qui permettra aux travailleurs en pause ou aux passants pressés de se prélasser dans un jacuzzi philosophique installé sur l’esplanade de la Place des Arts. Ils pourront s’immerger dans un spa urbain contenant 25 000 balles sur lesquelles sont gravées des pensées de Stoïciens ! Réflexions songées et fous rires garantis.

Regardant devant comme elle l’a toujours fait, Marie-Hélène Falcon fera découvrir plusieurs signatures artistiques originales jusqu’alors inconnues des Montréalais. 2014 marquera l’arrivée d’un nombre impressionnant de créateurs dans l’histoire du Festival TransAmériques : dès le spectacle d’ouverture, l’exceptionnel artiste visuel canadien Stan Douglas s’emparera de la scène avec Helen Lawrence, où les langages du théâtre et du cinéma fusionneront. Déboulera ensuite une succession de propositions hors normes et du plus haut calibre livrées par le Français Julien Gosselin adaptant avec un culot inouï Les particules élémentaires de Michel Houellebecq et le réputé chorégraphe Christian Rizzo (D’après une histoire vraie), l’incandescente Espagnole Angélica Liddell (Tout le ciel au-dessus de la terre), le Suisse Milo Rau avec une œuvre coup-de-poing (Hate Radio), l’avant-gardiste Croate Matija Ferlin (Sad Sam Lucky, Sad Sam Almost 6) et le Brésilien Marcelo Evelin avec un spectacle qui placera le public sur le qui-vive (Soudain tout est noir de monde). Parlant du public, c’est ce dernier qui, à coups de textos, prendra les commandes de l’interactif NoShow piloté par Alexandre Fecteau et ses acteurs de Montréal et Québec.

Des artistes fortement appréciés des festivaliers au cours des dernières années reviendront également : de l’étranger, les chorégraphes Meg Stuart avec Built to Last, Trajal Harrell avec Antigone Sr. et Marlène Monteiro Freitas avec Paradis – collection privée, ainsi que les metteurs en scène libanais Rabih Mroué et Lina Saneh avec The Pixelated Revolution et 33 tours et quelques secondes, de même que l’improbable duo formé d’Antoine Defoort et Halory Goerger avec Germinal ; d’ici, soulignons notamment Benoît Lachambre avec Snakeskins, Daniel Léveillé avec Solitudes solo, Ame Henderson et Tedd Robinson avec Room with Sticks et Denis Marleau avec ses Tables de lecture 1, 2, 3.

Partenaire de création, le Festival TransAmériques est fier de contribuer cette année à dix coproductions. Sept d’entre elles seront des créations mondiales : L’histoire révélée du Canada français, 1608-1998 d’Alexis Martin et Daniel Brière, Phèdre de Jérémie Niel, Culture, Administration & Trembling d’Antonija Livingstone, Au sein des plus raides vertus de Catherine Gaudet, Misfit Blues de Paul-André Fortier, Trois de Mani Soleymanlou et Klumzy de Nicolas Cantin.

La richesse du FTA, ce sont également les fêtes, les échanges et les rencontres qui rythment l’événement. Des rencontres avec les artistes à l’heure du lunch, des apéros et des soirées spéciales attendent les festivaliers au Quartier général. Une dizaine de films seront autant d’autres occasions de plonger au coeur de la création contemporaine.

Dans l’espoir d’encourager les découvertes et de stimuler la curiosité, le Festival propose aux spectateurs de se procurer des forfaits de 4, 8 ou 12 spectacles à des prix imbattables. Une nouveauté en 2014 : les détenteurs de forfaits peuvent dorénavant bénéficier d’un rabais de 15 % pour inviter un proche à les accompagner.

Communiqué de presse // www.fta.qc.ca