Du 1er au 9 mai 2015, l’événement phare de la dramaturgie émergente présente de nouveau au Théâtre Aux Écuries une pluralité de paroles, de voix et de pensées qui font entendre ce qui, aujourd’hui, habite l’imaginaire des auteurs de la nouvelle génération.
Cette année, la codirectrice artistique Marcelle Dubois s’est entourée de l’auteur et comédien Justin Laramée afin de penser communément cette nouvelle programmation. C’est maintenant le moment de vous présenter les 12 textes inédits aux langues fortes et à la profonde revendication d’Être qu’ils ont sélectionné. Le tout dans une ambiance cabaret théâtro-littéraire si caractéristique du Jamais Lu…!
S’appartenir – La ligne éditoriale
Véritable laboratoire de la dramaturgie mêlant réflexions philosophiques, sociétales, humanistes et politiques, le Jamais Lu propose pour sa 14e édition une ligne éditoriale centrée sur l’interrogation de l’appartenance : l’appartenance de l’individu, de la société ; l’appartenance à la terre, à l’espace ; l’appartenance à soi et à l’Autre. S’appartenir est un cri, un élan du cœur pour chercher à s’appartenir grâce au geste d’écriture, grâce à la façon qu’ont les auteurs de nommer notre contemporanéité, puis de la posséder, voire la définir.
Les soirées d’ouverture et de clôture
S’appartenir (e), une soirée d’ouverture au féminin. Vendredi 1er mai, 20 h. Elles sont innues, québécoises, acadiennes, montréalaises, canadiennes, et tracent avec leurs mots une ligne de faille sur notre étrange territoire. Elles fouillent les rêves, les déceptions, les exigences et les absurdités contenus au cœur de la question suivante : qu’est-ce que « s’appartenir », ici, maintenant, en 2015 ? Portées par la mise en scène de Catherine Vidal, Joséphine Bacon, Marjolaine Beauchamp, Véronique Côté, France Daigle, Rébecca Deraspe, Emmanuelle Jimenez, Catherine Léger et Anne-Marie Olivier livrent elles-mêmes avec puissance leur parole.
(Y) Tenir, quand l’homme écrit sur les femmes. Samedi 9 mai, 20 h. Justin Laramée s’est épaulé de six hommes au regard vif et au cœur bienveillant. Robin Aubert, Jean-Marc Dalpé, Olivier Kemeid, Robert Lalonde, Steve Laplante et Philippe Racine s’allient pour aborder de front l’inégalité entre les sexes ainsi que la violence et la discrimination faites aux femmes. Une soirée musicale audacieuse et digne.
Les lectures théâtrales
Le show du non-exil, Annick Lefebvre et Olivier Sylvestre Comment la vie banale de Québécois de souche peut-elle devenir une épopée tumultueuse? Samedi 2 mai, 20 h.
Comment frencher un fonctionnaire sans le fatiguer, Collectif les Poids Plumes. Lettre d’amour douce-amère, les Poids Plumes s’attaquent au mythe de l’ennui que distillerait leur région d’origine ou adoptive : l’Outaouais. Dimanche 3 mai, 16 h.
Le repeuplement des ressources familiales, Maxime Carbonneau. Le père, la mère et le fils cherchent à rejoindre quelque chose, quelque chose qui doit leur manquer aux yeux des autres. Ils cherchent un drame, le leur. Dimanche 3 mai, 20 h.
Savoir compter, Marianne Dansereau. Un univers où toutes les relations, liens, déceptions, fractures sont vus sous un angle mathématique. Dans ces cas, Savoir compter s’avère capital. Lundi 4 mai, 20 h.
Réserves / Phase 1 : la cartomancie du territoire, Philippe Ducros. Carnets de route issus d’un voyage dépaysant à l’intérieur de nos propres frontières. Une mesure sur le déracinement et les ravages de l’endoctrinement. Mardi 5 mai, 20 h.
Feu, Marie-Hélène Perron. Après trois ans de séparation, trois frères et soeurs se réunissent pour discuter de la sortie imminente de leur cadet de l’hôpital psychiatrique. Texte lauréat de l’Égrégore, concours d’écriture dramaturgique du RIASQ. Mercredi 6 mai, 17 h.
Ces regards amoureux de garçons altérés, Éric Noël. Oeuvre rythmée, un train fou qui déraille dans une nuit sans fin, cette pièce questionne le contrôle et le dépassement de soi à travers dépendances, aliénations et subversions. Mercredi 6 mai, 20 h.
Habiter les terres, Marcelle Dubois. Une révolution rurale où les ours, les outardes et habitants partagent un même combat : résister aux desseins politiques qui voudraient fermer leur région. Jeudi 7 mai, 20 h.
Spirit : Comédie occulte du siècle 21, Nathalie Fillion (auteure française). Une figure des distorsions d’un espace-temps où chaque époque devient le fantôme d’une autre, son miroir déformant. Le tout dans une langue truculente et intelligente. Vendredi 8 mai, 20 h.
Les lectures jeune public
Paillettes, Simon Boulerice. Est-il possible de briller sans paillettes ? Un texte qui parle d’inéquité, de fratrie et de singularité. Mercredi 6 mai, 10 h.
Médiation culturelle : Les Traversées / Passages, les élèves de 6e année de l’école Saint-Grégoire-Le-Grand. Sous la supervision de Martin Bellemare, les élèves ont écrit sept courtes pièces qui traitent des passages de la vie à travers le regard et l’imaginaire de jeunes auteurs en herbe. Lundi 4 mai, 14 h.
Les soirs de scotch
Inédits au Jamais Lu, les Soirs de scotch sont des invitations à prolonger tardivement, dans une atmosphère lounge, les plaisirs des lectures et des découvertes jamaisliennes. Chaque auteur de la programmation a offert une carte blanche de vingt minutes à un auteur de son choix dont la parole est en résonnance avec son propre texte. Lectures, essais, découvertes, rencontres sont au programme, le tout agrémenté d’un (ou plusieurs) verres de scotch. Elkhana Talbi, Carthage-en-Québec : Samedi 2 mai, 22 h. Les Sabines, La vie en reel : Dimanche 3 mai, 22 h. Paul Lefebvre, Leçon de mathématiques avancées : Lundi 4 mai, 22 h. Naomi Fontaine, Carnets inédits : Mardi 5 mai, 22 h. Jordan Arsenault, Vous êtes le garçon avec qui je veux partager mon argent. Mercredi 6 mai, 22 h. Mathieu Gosselin, Suite Athanase : Jeudi 7 mai, 22 h. Les auteurs de la délégation française, Voilà qui nous sommes : Vendredi 8 mai, 22 h.
Communiqué de presse | Festival du Jamais Lu
Du 1er au 9 mai 2015, l’événement phare de la dramaturgie émergente présente de nouveau au Théâtre Aux Écuries une pluralité de paroles, de voix et de pensées qui font entendre ce qui, aujourd’hui, habite l’imaginaire des auteurs de la nouvelle génération.
Cette année, la codirectrice artistique Marcelle Dubois s’est entourée de l’auteur et comédien Justin Laramée afin de penser communément cette nouvelle programmation. C’est maintenant le moment de vous présenter les 12 textes inédits aux langues fortes et à la profonde revendication d’Être qu’ils ont sélectionné. Le tout dans une ambiance cabaret théâtro-littéraire si caractéristique du Jamais Lu…!
S’appartenir – La ligne éditoriale
Véritable laboratoire de la dramaturgie mêlant réflexions philosophiques, sociétales, humanistes et politiques, le Jamais Lu propose pour sa 14e édition une ligne éditoriale centrée sur l’interrogation de l’appartenance : l’appartenance de l’individu, de la société ; l’appartenance à la terre, à l’espace ; l’appartenance à soi et à l’Autre. S’appartenir est un cri, un élan du cœur pour chercher à s’appartenir grâce au geste d’écriture, grâce à la façon qu’ont les auteurs de nommer notre contemporanéité, puis de la posséder, voire la définir.
Les soirées d’ouverture et de clôture
S’appartenir (e), une soirée d’ouverture au féminin. Vendredi 1er mai, 20 h. Elles sont innues, québécoises, acadiennes, montréalaises, canadiennes, et tracent avec leurs mots une ligne de faille sur notre étrange territoire. Elles fouillent les rêves, les déceptions, les exigences et les absurdités contenus au cœur de la question suivante : qu’est-ce que « s’appartenir », ici, maintenant, en 2015 ? Portées par la mise en scène de Catherine Vidal, Joséphine Bacon, Marjolaine Beauchamp, Véronique Côté, France Daigle, Rébecca Deraspe, Emmanuelle Jimenez, Catherine Léger et Anne-Marie Olivier livrent elles-mêmes avec puissance leur parole.
(Y) Tenir, quand l’homme écrit sur les femmes. Samedi 9 mai, 20 h. Justin Laramée s’est épaulé de six hommes au regard vif et au cœur bienveillant. Robin Aubert, Jean-Marc Dalpé, Olivier Kemeid, Robert Lalonde, Steve Laplante et Philippe Racine s’allient pour aborder de front l’inégalité entre les sexes ainsi que la violence et la discrimination faites aux femmes. Une soirée musicale audacieuse et digne.
Les lectures théâtrales
Le show du non-exil, Annick Lefebvre et Olivier Sylvestre Comment la vie banale de Québécois de souche peut-elle devenir une épopée tumultueuse? Samedi 2 mai, 20 h.
Comment frencher un fonctionnaire sans le fatiguer, Collectif les Poids Plumes. Lettre d’amour douce-amère, les Poids Plumes s’attaquent au mythe de l’ennui que distillerait leur région d’origine ou adoptive : l’Outaouais. Dimanche 3 mai, 16 h.
Le repeuplement des ressources familiales, Maxime Carbonneau. Le père, la mère et le fils cherchent à rejoindre quelque chose, quelque chose qui doit leur manquer aux yeux des autres. Ils cherchent un drame, le leur. Dimanche 3 mai, 20 h.
Savoir compter, Marianne Dansereau. Un univers où toutes les relations, liens, déceptions, fractures sont vus sous un angle mathématique. Dans ces cas, Savoir compter s’avère capital. Lundi 4 mai, 20 h.
Réserves / Phase 1 : la cartomancie du territoire, Philippe Ducros. Carnets de route issus d’un voyage dépaysant à l’intérieur de nos propres frontières. Une mesure sur le déracinement et les ravages de l’endoctrinement. Mardi 5 mai, 20 h.
Feu, Marie-Hélène Perron. Après trois ans de séparation, trois frères et soeurs se réunissent pour discuter de la sortie imminente de leur cadet de l’hôpital psychiatrique. Texte lauréat de l’Égrégore, concours d’écriture dramaturgique du RIASQ. Mercredi 6 mai, 17 h.
Ces regards amoureux de garçons altérés, Éric Noël. Oeuvre rythmée, un train fou qui déraille dans une nuit sans fin, cette pièce questionne le contrôle et le dépassement de soi à travers dépendances, aliénations et subversions. Mercredi 6 mai, 20 h.
Habiter les terres, Marcelle Dubois. Une révolution rurale où les ours, les outardes et habitants partagent un même combat : résister aux desseins politiques qui voudraient fermer leur région. Jeudi 7 mai, 20 h.
Spirit : Comédie occulte du siècle 21, Nathalie Fillion (auteure française). Une figure des distorsions d’un espace-temps où chaque époque devient le fantôme d’une autre, son miroir déformant. Le tout dans une langue truculente et intelligente. Vendredi 8 mai, 20 h.
Les lectures jeune public
Paillettes, Simon Boulerice. Est-il possible de briller sans paillettes ? Un texte qui parle d’inéquité, de fratrie et de singularité. Mercredi 6 mai, 10 h.
Médiation culturelle : Les Traversées / Passages, les élèves de 6e année de l’école Saint-Grégoire-Le-Grand. Sous la supervision de Martin Bellemare, les élèves ont écrit sept courtes pièces qui traitent des passages de la vie à travers le regard et l’imaginaire de jeunes auteurs en herbe. Lundi 4 mai, 14 h.
Les soirs de scotch
Inédits au Jamais Lu, les Soirs de scotch sont des invitations à prolonger tardivement, dans une atmosphère lounge, les plaisirs des lectures et des découvertes jamaisliennes. Chaque auteur de la programmation a offert une carte blanche de vingt minutes à un auteur de son choix dont la parole est en résonnance avec son propre texte. Lectures, essais, découvertes, rencontres sont au programme, le tout agrémenté d’un (ou plusieurs) verres de scotch. Elkhana Talbi, Carthage-en-Québec : Samedi 2 mai, 22 h. Les Sabines, La vie en reel : Dimanche 3 mai, 22 h. Paul Lefebvre, Leçon de mathématiques avancées : Lundi 4 mai, 22 h. Naomi Fontaine, Carnets inédits : Mardi 5 mai, 22 h. Jordan Arsenault, Vous êtes le garçon avec qui je veux partager mon argent. Mercredi 6 mai, 22 h. Mathieu Gosselin, Suite Athanase : Jeudi 7 mai, 22 h. Les auteurs de la délégation française, Voilà qui nous sommes : Vendredi 8 mai, 22 h.
Communiqué de presse | Festival du Jamais Lu