Le Festival TransAmériques présente en première nord-américaine Go Down, Moses de Romeo Castellucci
En plein cœur de la 10e édition du Festival TransAmériques du 26 mai au 8 juin 2016, la puissance mystérieuse et redoutable du théâtre de Romeo Castellucci secouera les Montréalais à nouveau à l’occasion de Go Down, Moses. Une fois de plus, le maître Castellucci questionne Dieu par l’art. Il réinterprète le monde en nous offrant un précipité d’images inouïes qui nous catapultent d’un hyperréalisme contemporain à un onirisme millénaire.
Après l’inoubliable Sur le concept du visage du fils de Dieu au FTA 2012, voici un rendez-vous incontournable avec l’œuvre d’un créateur des plus importants de notre époque.
Images interdites
Romeo Castellucci fascine, bouleverse, illumine, dérange profondément. Ses images – fabuleusement insaisissables – font éclater en plein théâtre ce que voilent les plis de l’Histoire et les replis de l’inconscient. Pour la cinquième fois, le FTA accueille cet immense créateur avec une œuvre traversée par le sacré qui confronte l’âpreté du réel et le vertige des grands mythes.
Avec Go Down, Moses – titre d’un hymne religieux des esclaves noirs américains – Castellucci s’empare du mythe de Moïse pour mieux le cacher dans un stupéfiant condensé du voyage de l’humanité, de notre époque actuelle jusqu’à ses origines préhistoriques. Autour de la figure insoutenable de réalisme d’une mère qui, comme celle du premier prophète, abandonne son enfant, Castellucci déploie d’énigmatiques tableaux et plonge dans des songes dont la clef gît dans nos plus anciennes mémoires. À nouveau, il place chacun d’entre nous face à plus grand que soi.
Romeo Castellucci / Sociètas Raffaello Sanzio
Fondée en 1981 à Cesena dans le Nord de l’Italie par le peintre et scénographe Romeo Castellucci, la musicienne Chiara Guidi et la théoricienne Claudia Castellucci, la Sociètas Raffaello Sanzio s’est imposée sur la scène internationale comme une des compagnies de théâtre les plus importantes d’aujourd’hui par la ra dicalité esthétique et la profondeur humaine de ses créations. Bien qu’il soit nourri par les œuvres fondatrices de la culture occidentale – dont celles d’Eschyle, de Dante et de Shakespeare – le théâtre profondément humaniste de Romeo Castellucci se situe dans le sillage de la pensée d’Antonin Artaud, où les corps – souvent atypiques – concentrent le sens, intégrés dans de troublants environnements visuels et sonores.
Au FTA, on a déjà pu voir Orestea, una commedia organica ? (1992), Genesi, from the Museum of Sleep (2002), Hey Girl! (2007) et Sur le concept du visage du fils de Dieu (2012). Parmi ses œuvres majeures, mentionnons aussi son cycle La Tragedia Endogonidia (2002-2004) et sa très marquante trilogie La Divina Commedia – Inferno, Purgatorio, Paradiso – d’après Dante (2008). Récemment, il a abordé la mise en scène d’opéra avec Parsifal de Wagner (La Monnaie, Bruxelles, 2011) et Moses und Aron de Schönberg (Opéra de Paris, 2015). Les éditions 2014 et 2015 du Festival d’automne à Paris, présentant chacune trois œuvres de sa création, l’ont consacré comme artiste majeur de notre temps, tandis que la Biennale de Venise lui a remis son prestigieux Lion d’Or en 2014 pour l’ensemble de sa carrière théâtrale.
Communiqué de presse | Festival TransAmériques
Le Festival TransAmériques présente en première nord-américaine Go Down, Moses de Romeo Castellucci
En plein cœur de la 10e édition du Festival TransAmériques du 26 mai au 8 juin 2016, la puissance mystérieuse et redoutable du théâtre de Romeo Castellucci secouera les Montréalais à nouveau à l’occasion de Go Down, Moses. Une fois de plus, le maître Castellucci questionne Dieu par l’art. Il réinterprète le monde en nous offrant un précipité d’images inouïes qui nous catapultent d’un hyperréalisme contemporain à un onirisme millénaire.
Après l’inoubliable Sur le concept du visage du fils de Dieu au FTA 2012, voici un rendez-vous incontournable avec l’œuvre d’un créateur des plus importants de notre époque.
Images interdites
Romeo Castellucci fascine, bouleverse, illumine, dérange profondément. Ses images – fabuleusement insaisissables – font éclater en plein théâtre ce que voilent les plis de l’Histoire et les replis de l’inconscient. Pour la cinquième fois, le FTA accueille cet immense créateur avec une œuvre traversée par le sacré qui confronte l’âpreté du réel et le vertige des grands mythes.
Avec Go Down, Moses – titre d’un hymne religieux des esclaves noirs américains – Castellucci s’empare du mythe de Moïse pour mieux le cacher dans un stupéfiant condensé du voyage de l’humanité, de notre époque actuelle jusqu’à ses origines préhistoriques. Autour de la figure insoutenable de réalisme d’une mère qui, comme celle du premier prophète, abandonne son enfant, Castellucci déploie d’énigmatiques tableaux et plonge dans des songes dont la clef gît dans nos plus anciennes mémoires. À nouveau, il place chacun d’entre nous face à plus grand que soi.
Romeo Castellucci / Sociètas Raffaello Sanzio
Fondée en 1981 à Cesena dans le Nord de l’Italie par le peintre et scénographe Romeo Castellucci, la musicienne Chiara Guidi et la théoricienne Claudia Castellucci, la Sociètas Raffaello Sanzio s’est imposée sur la scène internationale comme une des compagnies de théâtre les plus importantes d’aujourd’hui par la ra dicalité esthétique et la profondeur humaine de ses créations. Bien qu’il soit nourri par les œuvres fondatrices de la culture occidentale – dont celles d’Eschyle, de Dante et de Shakespeare – le théâtre profondément humaniste de Romeo Castellucci se situe dans le sillage de la pensée d’Antonin Artaud, où les corps – souvent atypiques – concentrent le sens, intégrés dans de troublants environnements visuels et sonores.
Au FTA, on a déjà pu voir Orestea, una commedia organica ? (1992), Genesi, from the Museum of Sleep (2002), Hey Girl! (2007) et Sur le concept du visage du fils de Dieu (2012). Parmi ses œuvres majeures, mentionnons aussi son cycle La Tragedia Endogonidia (2002-2004) et sa très marquante trilogie La Divina Commedia – Inferno, Purgatorio, Paradiso – d’après Dante (2008). Récemment, il a abordé la mise en scène d’opéra avec Parsifal de Wagner (La Monnaie, Bruxelles, 2011) et Moses und Aron de Schönberg (Opéra de Paris, 2015). Les éditions 2014 et 2015 du Festival d’automne à Paris, présentant chacune trois œuvres de sa création, l’ont consacré comme artiste majeur de notre temps, tandis que la Biennale de Venise lui a remis son prestigieux Lion d’Or en 2014 pour l’ensemble de sa carrière théâtrale.
Communiqué de presse | Festival TransAmériques