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Dévoilement des finalistes au prix du CALQ – Œuvre de la relève à Montréal

Le Conseil des arts et des lettres du Québec dévoile les finalistes au Prix du CALQ – Œuvre de la relève à Montréal 2015. Les trois artistes en nomination sont Daina Ashbee pour son œuvre chorégraphique Unrelated, Julie Laurin pour son exposition Habiter l’école et ses habitants et Laura Rietveld pour son documentaire Le rêve d’Okpik. Ce prix, assorti d’un montant de 5 000 $, sera remis à la personne lauréate lors d’une cérémonie organisée par Culture Montréal le 22 février 2016 dans les studios de Télé-Québec, à Montréal.

Daina Ashbee – Unrelated

Unrelated est une œuvre chorégraphique présentée pour la première fois les 3 et 4 octobre 2014 au Montréal, Arts Interculturels (MAI). Interprétée par Areli Moran et Paige Culley, cette œuvre sombre met en lumière la cruauté et la vulnérabilité auxquelles les femmes autochtones doivent faire face au Canada, tout en explorant le moi, la destruction culturelle, la violence et l’autodestruction.

Daina Ashbee est une artiste, interprète et chorégraphe née en Colombie-Britannique d’origine hollandaise et autochtone, descendante du peuple Cris et Métis. Son travail est fortement influencé par sa culture autochtone et ses expériences en tant que jeune femme. Elle combine à la fois des éléments contemporains et traditionnels à travers sa danse.

Julie Laurin – Habiter l’école et ses habitants

Résultat d’une résidence de création de six mois dans une école primaire de Montréal, l’exposition Habiter l’école et ses habitants est un voyage introspectif sur le statut d’enfant ou d’adulte et la transmission entre ces deux états. Les visiteurs sont invités à faire l’expérience en galerie d’une reconstitution du lieu où se côtoient enfants et adultes, dans des formes artistiques faisant l’usage de matières et d’idées trouvées à même le cadre symbolique de l’école. Le vernissage, suivi de performances, a eu lieu le jeudi 11 juin 2015 au centre d’artistes Articule.

Julie Laurin a une démarche interdisciplinaire en sculpture et en performance s’intéresse à toute théorie ou observation qui définit les échanges entre l’homme et son habitat. Depuis 2011, elle a présenté plusieurs performances et a exposé son travail au Québec et en Europe.

Laura Rietveld – Le rêve d’Okpik (v.o Opkik’s dream)

Le rêve d’Okpik est un long-métrage documentaire qui nous emmène au Nunavik faire la connaissance d’Harry Okpik, un homme frappé d’une incapacité physique qui parvient à accomplir son rêve d’enfance : devenir champion de course de traîneau et éleveur de huskys, comme son père. On le suit dans son village de Quaqtaq alors qu’il se prépare pour la célèbre course Ivakkak, parcourant plus de 600 km de pistes gelées. Le documentaire a été présenté pour la première fois lors du festival Présence autochtone 2015, où il a remporté le prix Rigoberta Menchù.

Après une carrière dans le monde des médias, Laura Rietveld a décidé, en 2010, de devenir documentariste afin de raconter avec profondeur des histoires humaines qui se trouvent derrière les grands titres de l’actualité. Le rêve d’Okpik est son premier long-métrage.

Communiqué de presse | Conseil des arts et des lettres du Québec