L’exposition multimédia Échos – André Brassard sera présentée gratuitement dans le foyer du Théâtre du Centre national des Arts du 12 avril au 28 mai 2016.
Metteur en scène hors norme, défenseur acharné des auteurs d’ici et d’ailleurs, professeur engagé, André Brassard fut au cœur de plus de 30 années de vie théâtrale québécoise. Entre la création des Belles-sœurs (1968) et un accident vasculaire cérébral (1999) qui a mis progressivement sa carrière entre parenthèses, il aura dirigé cinq générations d’acteurs et d’actrices, des plus jeunes aux plus aguerris, dans quelque 140 spectacles, dont plusieurs ont fait date.
Le spectateur est convié à découvrir les jalons de la carrière du metteur en scène de manière chronologique. La période 1965 à 1980 est marquée par le succès des Belles-sœurs, qui permet à Brassard de signer une quantité de productions où se mêlent allègrement le tragique et le populaire, le sacré et le profane. La période 1980 à 1990 voit le dramaturge souscrire au double principe d’un théâtre qui n’hésite pas à révéler ses artifices et d’une scénographie qui met l’acteur sous tension. La période 1990 à 2000 correspond à un recentrage de la pratique de Brassard autour de la direction d’acteurs, là où elle a toujours pris source.
Le parcours est bonifié par deux stations multimédias qui font écho à la parole et à l’œuvre d’André Brassard. En 24 capsules, on peut y écouter les propos d’artistes et d’artisans captés spécialement pour l’occasion, parmi lesquels figurent ceux de Michel Tremblay, de Michel Marc Bouchard, d’Élise Guilbeault, de Michèle Rossignol et de Rita Lafontaine.
Au centre de l’aire d’exposition, le «Scrabble d’André» emprunte au célèbre jeu pour révéler les mots fétiches de Brassard. Ce dernier a enregistré un commentaire audio pour chacun des termes retenus.
L’exposition met également en valeur un pan du patrimoine théâtral conservé par Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). En effet, le volet visuel d’Échos a notamment été conçu à l’aide de photographies extraites des fonds d’archives de Daniel Kieffer, de la Comédie Canadienne, du Théâtre populaire du Québec, du Théâtre du Rideau Vert et du Théâtre du Nouveau Monde. Les riches archives du Centre national des Arts ont également été mises à contribution pour ce projet.
Échos est une idée originale du studio de création Artificiel que codirige Jimmy Lakatos. Le commissariat a été confié à Sylvain Schryburt, professeur au Département de théâtre de l’Université d’Ottawa et spécialiste de la dramaturgie québécoise, de l’histoire de la mise en scène et des archives théâtrales.
L’installation originale du «Scrabble d’André – Abécédaire de Brassard» a été conçue par Olivier Choinière, auteur de nombreuses pièces, dont Ennemi public, Chante avec moi et Bienvenue à… (une ville dont vous êtes le touriste), et récipiendaire du Prix Siminovitch 2014. Le design graphique est signé Uniform. Échos – André Brassard est une coproduction de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et du studio de création Artificiel.
Communiqué de presse | Centre national des Arts
L’exposition multimédia Échos – André Brassard sera présentée gratuitement dans le foyer du Théâtre du Centre national des Arts du 12 avril au 28 mai 2016.
Metteur en scène hors norme, défenseur acharné des auteurs d’ici et d’ailleurs, professeur engagé, André Brassard fut au cœur de plus de 30 années de vie théâtrale québécoise. Entre la création des Belles-sœurs (1968) et un accident vasculaire cérébral (1999) qui a mis progressivement sa carrière entre parenthèses, il aura dirigé cinq générations d’acteurs et d’actrices, des plus jeunes aux plus aguerris, dans quelque 140 spectacles, dont plusieurs ont fait date.
Le spectateur est convié à découvrir les jalons de la carrière du metteur en scène de manière chronologique. La période 1965 à 1980 est marquée par le succès des Belles-sœurs, qui permet à Brassard de signer une quantité de productions où se mêlent allègrement le tragique et le populaire, le sacré et le profane. La période 1980 à 1990 voit le dramaturge souscrire au double principe d’un théâtre qui n’hésite pas à révéler ses artifices et d’une scénographie qui met l’acteur sous tension. La période 1990 à 2000 correspond à un recentrage de la pratique de Brassard autour de la direction d’acteurs, là où elle a toujours pris source.
Le parcours est bonifié par deux stations multimédias qui font écho à la parole et à l’œuvre d’André Brassard. En 24 capsules, on peut y écouter les propos d’artistes et d’artisans captés spécialement pour l’occasion, parmi lesquels figurent ceux de Michel Tremblay, de Michel Marc Bouchard, d’Élise Guilbeault, de Michèle Rossignol et de Rita Lafontaine.
Au centre de l’aire d’exposition, le «Scrabble d’André» emprunte au célèbre jeu pour révéler les mots fétiches de Brassard. Ce dernier a enregistré un commentaire audio pour chacun des termes retenus.
L’exposition met également en valeur un pan du patrimoine théâtral conservé par Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). En effet, le volet visuel d’Échos a notamment été conçu à l’aide de photographies extraites des fonds d’archives de Daniel Kieffer, de la Comédie Canadienne, du Théâtre populaire du Québec, du Théâtre du Rideau Vert et du Théâtre du Nouveau Monde. Les riches archives du Centre national des Arts ont également été mises à contribution pour ce projet.
Échos est une idée originale du studio de création Artificiel que codirige Jimmy Lakatos. Le commissariat a été confié à Sylvain Schryburt, professeur au Département de théâtre de l’Université d’Ottawa et spécialiste de la dramaturgie québécoise, de l’histoire de la mise en scène et des archives théâtrales.
L’installation originale du «Scrabble d’André – Abécédaire de Brassard» a été conçue par Olivier Choinière, auteur de nombreuses pièces, dont Ennemi public, Chante avec moi et Bienvenue à… (une ville dont vous êtes le touriste), et récipiendaire du Prix Siminovitch 2014. Le design graphique est signé Uniform. Échos – André Brassard est une coproduction de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et du studio de création Artificiel.
Communiqué de presse | Centre national des Arts