L’Agora de la danse et Tangente s’unissent pour dévoiler leurs premières saisons respectives au cœur du quartier des spectacles.
Lors de leur crémaillère de presse, les deux diffuseurs ont levé le rideau sur les premières activités hivernales qui animeront l’édifice Wilder dès la fin du mois de février. Rassemblant une poignée d’artistes et de journalistes, c’était aussi l’occasion d’une visite guidée à travers les différentes salles et ères communes de cette véritable ruche de la danse, nichée entre la rue De Bleury et la Place des Festivals. Les deux institutions se partageront quatre espaces adjacents répartis sur plusieurs étages, dont une salle principale d’envergure à géométrie variable. L’espace Françoise Sullivan, avec son hall d’entrée aux murs vitrés et son café-bar, favoriseront la rencontre du public avec les danseurs et les coulisses de la création. Nommées également en hommage à des figures fondatrices de la danse, les salles Florence Junca-Adenot, Dena Davida et Paul-André Fortier seront dédiées autant aux représentations de spectacles intimistes qu’à la création et à la recherche d’artistes en résidence.
Restauré et remodelé par la firme d’architecture Lapointe Magne + Ædifica, l’édifice de dix étages – dont tout un pan demeure encore en chantier – attend l’arrivée des Grands Ballets Canadiens de Montréal (prévue pour juin). L’École de danse contemporaine de Montréal, le Ministère de la Culture et des Communications ainsi que le Conseil des Arts et des Lettres du Québec, quant à eux, occuperont les étages supérieurs de l’édifice.
Deux saisons éclectiques et des mandats préservés
Du côté de l’Agora, on continuera à faire briller les artistes d’ici et d’ailleurs. La saison s’ouvrira sur Animal triste, dernière création très attendue de Mélanie Demers qui propose une fresque sur la condition humaine tout en physicalité. De retour sur scène après 15 ans d’absence, Sylvain Émard reviendra avec un solo à saveur marine, miroir d’un monde en pleine mutation. Axée sur l’inusité, Justine A. Chambers invitera le spectateur à passer à table avec ses interprètes lors d’une performance-repas. Lina Cruz remontera aux mystérieuses sources de la matière, à travers une exploration des cycles du temps et de la vie. On nous offre aussi l’opportunité de revoir l’œuvre acclamée de Daina Ashbee, récipiendaire du prix de la danse 2016. Dans When the Ice Melts, Will We Drink The Water?, la jeune chorégraphe d’origine autochtone – associée à l’Agora pour trois ans – s’intéresse aux représentations du corps des femmes et à l’impact des changements climatiques. Autre reprise, Isabelle Van Grimde revient avec Symphonie 5.1, une odyssée numérico-futuriste où les corps se dédoublent. Une résidence de deux ans sera également accordée à la danseuse Marie-Claire Forté et à La 2e Porte à gauche. Le collectif relèvera le défi d’animer les discussions post-spectacles de manière créative et inventive. Parallèlement aux spectacles, l’exposition consacrée à la performance Danse dans la neige de Françoise Sullivan promet de mettre en valeur l’héritage de cette grande pionnière de la danse.
Tangente ne dérogera pas à son mandat et fera encore la part belle aux artistes émergents et à la grande diversité des démarches. Ils poursuivront les formules en triptyques instaurées par Dena Davida. Au fil de thématiques variées, allant des récits de la diaspora africaine jusqu’aux cyberarts, on nous promet des voyages sensoriels et oniriques à la croisée de la danse, de la performance et des arts visuels. Le laboratoire de mouvement accueillera, quant à lui, la jeune artiste montréalaise Isabelle Boulanger en résidence et quelques « squatteurs-créateurs » pour de courts séjours. Pour inaugurer la saison, on attise notre curiosité avec un hors les murs dont le lieu reste encore tenu secret. La performance de Jacques Poulin-Denis s’inscrira dans le cadre du projet POSSIBLES initié par La Serre – Arts vivants pour le 375e anniversaire de Montréal.
Pour découvrir l’intégralité des deux programmations, consultez les sites web de l’Agora et de Tangente qui ont profité de cette transition pour faire peau neuve.
L’Agora de la danse et Tangente s’unissent pour dévoiler leurs premières saisons respectives au cœur du quartier des spectacles.
Lors de leur crémaillère de presse, les deux diffuseurs ont levé le rideau sur les premières activités hivernales qui animeront l’édifice Wilder dès la fin du mois de février. Rassemblant une poignée d’artistes et de journalistes, c’était aussi l’occasion d’une visite guidée à travers les différentes salles et ères communes de cette véritable ruche de la danse, nichée entre la rue De Bleury et la Place des Festivals. Les deux institutions se partageront quatre espaces adjacents répartis sur plusieurs étages, dont une salle principale d’envergure à géométrie variable. L’espace Françoise Sullivan, avec son hall d’entrée aux murs vitrés et son café-bar, favoriseront la rencontre du public avec les danseurs et les coulisses de la création. Nommées également en hommage à des figures fondatrices de la danse, les salles Florence Junca-Adenot, Dena Davida et Paul-André Fortier seront dédiées autant aux représentations de spectacles intimistes qu’à la création et à la recherche d’artistes en résidence.
Restauré et remodelé par la firme d’architecture Lapointe Magne + Ædifica, l’édifice de dix étages – dont tout un pan demeure encore en chantier – attend l’arrivée des Grands Ballets Canadiens de Montréal (prévue pour juin). L’École de danse contemporaine de Montréal, le Ministère de la Culture et des Communications ainsi que le Conseil des Arts et des Lettres du Québec, quant à eux, occuperont les étages supérieurs de l’édifice.
Deux saisons éclectiques et des mandats préservés
Du côté de l’Agora, on continuera à faire briller les artistes d’ici et d’ailleurs. La saison s’ouvrira sur Animal triste, dernière création très attendue de Mélanie Demers qui propose une fresque sur la condition humaine tout en physicalité. De retour sur scène après 15 ans d’absence, Sylvain Émard reviendra avec un solo à saveur marine, miroir d’un monde en pleine mutation. Axée sur l’inusité, Justine A. Chambers invitera le spectateur à passer à table avec ses interprètes lors d’une performance-repas. Lina Cruz remontera aux mystérieuses sources de la matière, à travers une exploration des cycles du temps et de la vie. On nous offre aussi l’opportunité de revoir l’œuvre acclamée de Daina Ashbee, récipiendaire du prix de la danse 2016. Dans When the Ice Melts, Will We Drink The Water?, la jeune chorégraphe d’origine autochtone – associée à l’Agora pour trois ans – s’intéresse aux représentations du corps des femmes et à l’impact des changements climatiques. Autre reprise, Isabelle Van Grimde revient avec Symphonie 5.1, une odyssée numérico-futuriste où les corps se dédoublent. Une résidence de deux ans sera également accordée à la danseuse Marie-Claire Forté et à La 2e Porte à gauche. Le collectif relèvera le défi d’animer les discussions post-spectacles de manière créative et inventive. Parallèlement aux spectacles, l’exposition consacrée à la performance Danse dans la neige de Françoise Sullivan promet de mettre en valeur l’héritage de cette grande pionnière de la danse.
Tangente ne dérogera pas à son mandat et fera encore la part belle aux artistes émergents et à la grande diversité des démarches. Ils poursuivront les formules en triptyques instaurées par Dena Davida. Au fil de thématiques variées, allant des récits de la diaspora africaine jusqu’aux cyberarts, on nous promet des voyages sensoriels et oniriques à la croisée de la danse, de la performance et des arts visuels. Le laboratoire de mouvement accueillera, quant à lui, la jeune artiste montréalaise Isabelle Boulanger en résidence et quelques « squatteurs-créateurs » pour de courts séjours. Pour inaugurer la saison, on attise notre curiosité avec un hors les murs dont le lieu reste encore tenu secret. La performance de Jacques Poulin-Denis s’inscrira dans le cadre du projet POSSIBLES initié par La Serre – Arts vivants pour le 375e anniversaire de Montréal.
Pour découvrir l’intégralité des deux programmations, consultez les sites web de l’Agora et de Tangente qui ont profité de cette transition pour faire peau neuve.