Cette histoire vieille comme le monde mais brûlante d’actualité débute dans le bungalow d’Œdipe et de Jocaste, et dans le chalet de Rivière Éternité où Antigone, Étéocle et Polynice ont passé leur jeunesse. Ils ont maintenant à peu près vingt ans, et c’est le printemps, un printemps trouble et violent où des oiseaux tombent du ciel par milliers, et où les gens marchent dans la rue, protestent, affrontent les forces de l’ordre. Étéocle se range du côté de la loi tandis que Polynice rejoint les manifestants…
En situant l’action de la tragédie qu’elle revisite dans un Québec à moitié réel, en ne retenant comme personnages que la sœur et les deux frères ennemis, en les faisant parler en monologues parfois adressés directement au public, Nathalie Boisvert a tiré de cet affrontement séculaire un récit intime, sensoriel, polyphonique, centré tant sur les rapports fraternels que sur le désir, l’enfance, la douleur, mais aussi sur la résistance, sa solitude et son absolue nécessité. La langue de l’auteure est musicale, et sa réflexion politique se mue doucement en une vaste poétique de l’engagement.
La pièce, qui a déjà fait l’objet d’une lecture publique, sera créée du 4 au 22 avril 2017 au Théâtre Denise-Pelletier par la compagnie le Dôme, dans une mise en scène de Frédéric Sasseville-Painchaud.
Titulaire d’une maîtrise en art dramatique de l’Université du Québec à Montréal, Nathalie Boisvert écrit de la poésie et, surtout, du théâtre – une quinzaine de pièces, dont L’histoire sordide de Conrad B. (jouée en Belgique, en France et traduite en anglais) et L’été des Martiens (jouée au Québec, à Toronto, en France, en Belgique et dans deux productions allemandes simultanées, à Düsseldorf et à Berlin). Son travail lui a valu de remporter deux prix importants: celui des Journées de Lyon des auteurs de théâtre pour sa pièce Vie et mort d’un village en 2006 et le prix Gratien-Gélinas 2007 pour Buffet chinois, texte produit à l’Espace Go en 2010.
Communiqué de presse | Leméac
En situant l’action de la tragédie qu’elle revisite dans un Québec à moitié réel, en ne retenant comme personnages que la sœur et les deux frères ennemis, en les faisant parler en monologues parfois adressés directement au public, Nathalie Boisvert a tiré de cet affrontement séculaire un récit intime, sensoriel, polyphonique, centré tant sur les rapports fraternels que sur le désir, l’enfance, la douleur, mais aussi sur la résistance, sa solitude et son absolue nécessité. La langue de l’auteure est musicale, et sa réflexion politique se mue doucement en une vaste poétique de l’engagement.
La pièce, qui a déjà fait l’objet d’une lecture publique, sera créée du 4 au 22 avril 2017 au Théâtre Denise-Pelletier par la compagnie le Dôme, dans une mise en scène de Frédéric Sasseville-Painchaud.
Titulaire d’une maîtrise en art dramatique de l’Université du Québec à Montréal, Nathalie Boisvert écrit de la poésie et, surtout, du théâtre – une quinzaine de pièces, dont L’histoire sordide de Conrad B. (jouée en Belgique, en France et traduite en anglais) et L’été des Martiens (jouée au Québec, à Toronto, en France, en Belgique et dans deux productions allemandes simultanées, à Düsseldorf et à Berlin). Son travail lui a valu de remporter deux prix importants: celui des Journées de Lyon des auteurs de théâtre pour sa pièce Vie et mort d’un village en 2006 et le prix Gratien-Gélinas 2007 pour Buffet chinois, texte produit à l’Espace Go en 2010.
Communiqué de presse | Leméac