Pour son dixième anniversaire, le festival international du masque du Québec Masq’alors! revient en force avec une programmation éclatée et inclusive, dans le cadre sans pareil de la nature en éveil de Saint-Camille. La 6e édition de cet événement biennal incontournable de l’Estrie, qui se déploiera également à Saint-Adrien et Ham-Sud, célébrera une fois de plus l’art du masque en rassemblant, pendant 10 jours, les artistes et aficionados de tous âges en théâtre, en danse, en conte, en cinéma et en arts numériques et visuels.
Des artistes du Brésil et de la France se joignent à des artistes d’ici pour révéler les facettes artistique, sociale et politique de cet artefact universel. Avec ses 7 spectacles, 4 expositions, 6 conférences et table ronde, 2 formations professionnelles et 10 autres activités ludiques, créatives et gustatives, Masq’alors! entend bien combler les attentes des petits comme celles des grands!
Le jeudi 23 mai, dès 16 h 30, le festival célèbre ses 10 ans en grand avec une cérémonie d’ouverture autour d’un buffet raffiné aux saveurs autochtones du traiteur Québénakis, entrecoupée d’impromptus scéniques de nos artistes invités et suivie d’activités qui se poursuivront jusqu’à 22 h 30 dans une atmosphère conviviale et chaleureuse dont Saint-Camille a le secret!
Une première : le Masq’alOFF!
À la faveur de nouveaux partenariats avec nos joyaux récréatifs et culturels que sont le parc régional du Mont-Ham et la Meunerie de Saint-Adrien, le festival s’offre le samedi 18 mai, pour son 10e anniversaire, un pré-festival. Au programme : en après-midi, deux contes en pleine nature avec les artistes Khadija El Mahdi (France) et Nicole O’Bomsawin (Odanak, Québec), suivis d’un souper BBQ thématique à la Meunerie ponctué d’une transformation au latex d’un volontaire en zombie avec la maquilleuse professionnelle Jannick Lussier (Danville, Québec), d’une conférence sur le phénomène on-ne-peut-plus populaire des morts-vivants avec l’essayiste Amélie Pépin, et du film Les Affamés, de Robin Aubert, tourné à Saint-Adrien et Ham-Nord. De quoi mettre tout le monde en appétit pour le reste du festival!!
Le Brésil, partenaire d’avenir de notre ancrage international
Initiée par la visite à Saint-Camille de deux artistes du Nordeste brésilien en 2015, l’amitié entre les artistes de cette région et Masq’alors! a fait bien du chemin. Une manifestation biennale consacrée au masque à été fondée à Cariri en 2016 et une mission de repérage artistique a été réalisée par Masq’alors! au Brésil lors de la dernière édition de ce festival, en décembre 2018. Le fruit de ces échanges? Imobilhados, première grande création de la compagnie brésilienne MascaraEncena, sera présenté en grande première nord-américaine au Camillois.
D’autres artistes hors Québec viendront étayer cette programmation d’envergure : la conteuse et metteure en scène franco-marocaine Khadija El Mahdi et le musicien Michel Touseau nous offrent le conte Lalla Aicha, le chant berbère de l’eau. Ce spectacle, deuxième volet d’un cycle de 13 créations inspirées des récits traditionnels des peuples premiers, sera précédé de deux représentations de Mama Khan, le chant de la terre Lakota, premier volet de ce cycle. Facteure de masques et chercheuse, Candice Moise (France) nous entretiendra des pratiques carnavalesques d’Europe et de la place sociétale et politique des masques propres à ces pratiques. Amateurs de culture japonaise? Ne maquez pas la prestation de danse traditionnelle kabuki de la compagnie Komachi-Montréal, mettant en vedette le maître taiko Scott Kokichi Kusano (Toronto), une flûtiste et quatre danseurs, sous la direction de l’artiste montréalaise d’origine japonaise Kayo Yasuhara.
Des créateurs d’ici
Le festival est heureux d’accueillir une grande créatrice québécoise, Magali Chouinard, avec sa dernière création, Âme nomade, œuvre onirique inspirée de la spiritualité autochtone et mariant, dans une poésie visuelle inédite, masques, marionnettes et projections de films animés et vidéos. La compagnie de théâtre autochtone Ondinnok (Montréal) nous fait l’honneur d’une visite prolongée pour une formation professionnelle, une présentation « carte blanche » sous la direction de Yves Sioui Durand et Catherine Joncas, et une conférence sur le rôle du masque dans le théâtre divinatoire autochtone.
Au chapitre des expositions, le 10e anniversaire du festival est l’occasion rêvée de souligner le travail de Sylvain Laroche et Jonathan Mercier, deux photographes de Saint-Camille. Toujours à pied d’oeuvre pour capter avec justesse et sensibilité la rencontre entre artistes et public qui a cours depuis 10 ans, ils seront à l’honneur avec une rétrospective de leur travail exposée en extérieur et en grand format, au cœur du village. À cela s’ajoutent la traditionnelle exposition collective mettant en vedette une quinzaine d’artistes de la région, et la venue spéciale d’étudiants de l’option théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe qui présenteront trois séries de masques réalisés pour des productions théâtrales entre 2005 et 2013.
Table ronde sur l’appropriation culturelle : penser la culture à l’ère du postcolonialisme
À l’actualité récente sur l’appropriation culturelle et à ses propres questionnements sur cette question depuis 10 ans, le festival répond avec une table ronde qui tentera de cerner les contours de cet enjeu important en présence de André Dudemaine, directeur du festival Présence autochtone, Candice Moise, ethnoscénologue, et Khadija El Mahdi, artiste.
Aux conférences déjà mentionnées s’ajoute la présentation de Guy Muchagalusa Chigoho, collectionneur, sur le langage des masques kuba de la République démocratique du Congo
Quand le masque embrasse le numérique
Saint-Camille exerce un grand leadership en matière de développement numérique, et Masq’alors! adhère au mouvement en offrant une conférence sur le rôle et l’avenir du masque en réalité virtuelle, suivie d’un atelier d’expérimentation avec casques RV, en présence de René Barsalo, grand spécialiste montréalais en design de contenus numériques et d’expériences interactives.
Par ailleurs, toutes les conférences du festival seront également disponibles en webdiffusion, permettant au festival d’être accessible au plus grand nombre. Surveillez la page Facebook du festival!
Des activités pour toute la famille, une destination à découvrir
Atelier de fabrication de masques, défilé festif, barbecue, soirée Kino : le festival Masq’alors! se veut rassembleur et familial, et espère connaître encore cette année autant de succès auprès des visiteurs qu’il en a auprès des Camillois! Saint-Camille et ses environs proposent un vaste choix d’hébergement pour les festivaliers, de même qu’un voisinage propice aux activités de plein-air en tous genres.
Communiqué de presse | festival international du masque du Québec Masq’alors!
Pour son dixième anniversaire, le festival international du masque du Québec Masq’alors! revient en force avec une programmation éclatée et inclusive, dans le cadre sans pareil de la nature en éveil de Saint-Camille. La 6e édition de cet événement biennal incontournable de l’Estrie, qui se déploiera également à Saint-Adrien et Ham-Sud, célébrera une fois de plus l’art du masque en rassemblant, pendant 10 jours, les artistes et aficionados de tous âges en théâtre, en danse, en conte, en cinéma et en arts numériques et visuels.
Des artistes du Brésil et de la France se joignent à des artistes d’ici pour révéler les facettes artistique, sociale et politique de cet artefact universel. Avec ses 7 spectacles, 4 expositions, 6 conférences et table ronde, 2 formations professionnelles et 10 autres activités ludiques, créatives et gustatives, Masq’alors! entend bien combler les attentes des petits comme celles des grands!
Le jeudi 23 mai, dès 16 h 30, le festival célèbre ses 10 ans en grand avec une cérémonie d’ouverture autour d’un buffet raffiné aux saveurs autochtones du traiteur Québénakis, entrecoupée d’impromptus scéniques de nos artistes invités et suivie d’activités qui se poursuivront jusqu’à 22 h 30 dans une atmosphère conviviale et chaleureuse dont Saint-Camille a le secret!
Une première : le Masq’alOFF!
À la faveur de nouveaux partenariats avec nos joyaux récréatifs et culturels que sont le parc régional du Mont-Ham et la Meunerie de Saint-Adrien, le festival s’offre le samedi 18 mai, pour son 10e anniversaire, un pré-festival. Au programme : en après-midi, deux contes en pleine nature avec les artistes Khadija El Mahdi (France) et Nicole O’Bomsawin (Odanak, Québec), suivis d’un souper BBQ thématique à la Meunerie ponctué d’une transformation au latex d’un volontaire en zombie avec la maquilleuse professionnelle Jannick Lussier (Danville, Québec), d’une conférence sur le phénomène on-ne-peut-plus populaire des morts-vivants avec l’essayiste Amélie Pépin, et du film Les Affamés, de Robin Aubert, tourné à Saint-Adrien et Ham-Nord. De quoi mettre tout le monde en appétit pour le reste du festival!!
Le Brésil, partenaire d’avenir de notre ancrage international
Initiée par la visite à Saint-Camille de deux artistes du Nordeste brésilien en 2015, l’amitié entre les artistes de cette région et Masq’alors! a fait bien du chemin. Une manifestation biennale consacrée au masque à été fondée à Cariri en 2016 et une mission de repérage artistique a été réalisée par Masq’alors! au Brésil lors de la dernière édition de ce festival, en décembre 2018. Le fruit de ces échanges? Imobilhados, première grande création de la compagnie brésilienne MascaraEncena, sera présenté en grande première nord-américaine au Camillois.
D’autres artistes hors Québec viendront étayer cette programmation d’envergure : la conteuse et metteure en scène franco-marocaine Khadija El Mahdi et le musicien Michel Touseau nous offrent le conte Lalla Aicha, le chant berbère de l’eau. Ce spectacle, deuxième volet d’un cycle de 13 créations inspirées des récits traditionnels des peuples premiers, sera précédé de deux représentations de Mama Khan, le chant de la terre Lakota, premier volet de ce cycle. Facteure de masques et chercheuse, Candice Moise (France) nous entretiendra des pratiques carnavalesques d’Europe et de la place sociétale et politique des masques propres à ces pratiques. Amateurs de culture japonaise? Ne maquez pas la prestation de danse traditionnelle kabuki de la compagnie Komachi-Montréal, mettant en vedette le maître taiko Scott Kokichi Kusano (Toronto), une flûtiste et quatre danseurs, sous la direction de l’artiste montréalaise d’origine japonaise Kayo Yasuhara.
Des créateurs d’ici
Le festival est heureux d’accueillir une grande créatrice québécoise, Magali Chouinard, avec sa dernière création, Âme nomade, œuvre onirique inspirée de la spiritualité autochtone et mariant, dans une poésie visuelle inédite, masques, marionnettes et projections de films animés et vidéos. La compagnie de théâtre autochtone Ondinnok (Montréal) nous fait l’honneur d’une visite prolongée pour une formation professionnelle, une présentation « carte blanche » sous la direction de Yves Sioui Durand et Catherine Joncas, et une conférence sur le rôle du masque dans le théâtre divinatoire autochtone.
Au chapitre des expositions, le 10e anniversaire du festival est l’occasion rêvée de souligner le travail de Sylvain Laroche et Jonathan Mercier, deux photographes de Saint-Camille. Toujours à pied d’oeuvre pour capter avec justesse et sensibilité la rencontre entre artistes et public qui a cours depuis 10 ans, ils seront à l’honneur avec une rétrospective de leur travail exposée en extérieur et en grand format, au cœur du village. À cela s’ajoutent la traditionnelle exposition collective mettant en vedette une quinzaine d’artistes de la région, et la venue spéciale d’étudiants de l’option théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe qui présenteront trois séries de masques réalisés pour des productions théâtrales entre 2005 et 2013.
Table ronde sur l’appropriation culturelle : penser la culture à l’ère du postcolonialisme
À l’actualité récente sur l’appropriation culturelle et à ses propres questionnements sur cette question depuis 10 ans, le festival répond avec une table ronde qui tentera de cerner les contours de cet enjeu important en présence de André Dudemaine, directeur du festival Présence autochtone, Candice Moise, ethnoscénologue, et Khadija El Mahdi, artiste.
Aux conférences déjà mentionnées s’ajoute la présentation de Guy Muchagalusa Chigoho, collectionneur, sur le langage des masques kuba de la République démocratique du Congo
Quand le masque embrasse le numérique
Saint-Camille exerce un grand leadership en matière de développement numérique, et Masq’alors! adhère au mouvement en offrant une conférence sur le rôle et l’avenir du masque en réalité virtuelle, suivie d’un atelier d’expérimentation avec casques RV, en présence de René Barsalo, grand spécialiste montréalais en design de contenus numériques et d’expériences interactives.
Par ailleurs, toutes les conférences du festival seront également disponibles en webdiffusion, permettant au festival d’être accessible au plus grand nombre. Surveillez la page Facebook du festival!
Des activités pour toute la famille, une destination à découvrir
Atelier de fabrication de masques, défilé festif, barbecue, soirée Kino : le festival Masq’alors! se veut rassembleur et familial, et espère connaître encore cette année autant de succès auprès des visiteurs qu’il en a auprès des Camillois! Saint-Camille et ses environs proposent un vaste choix d’hébergement pour les festivaliers, de même qu’un voisinage propice aux activités de plein-air en tous genres.
Communiqué de presse | festival international du masque du Québec Masq’alors!