Répondant à la simple mais essentielle question qui leur était posée – Comment ça va? –, les artistes de la grande famille Phénomena, ayant participé à l’une ou l’autre des éditions passées de ce festival interdisciplinaire fondé en 2012 par D. Kimm et la compagnie Les Filles électriques, ont envoyé des mots courts qui font du bien. Cette série Carte postale est accessible sur Facebook. Parmi ces messages humoristiques, empreints de découragement ou émouvants, Claudia Chan Tak avoue sa récurrente envie de crier : «Crier contre la mort, la maladie, la stupidité, l’injustice, le racisme, le manque de diversité, la lenteur, le déni, la pollution, l’arrêt, les absences, les annulations, les stand-by et l’inconnu.» Julie Desrosiers écrit : «Confinement, isolement, précarité, instabilité, sacrifices, se réinventer… Les nouveaux mots de la période «Covid 19» définissaient déjà mon quotidien. Voir soudainement mon chaos perpétuel partagé par le reste du monde m’a étrangement calmée.» «Je m’en suis voulu d’avoir mis tous mes œufs dans mon seul panier. Comédienne, danseuse, performeuse, metteuse en scène, dramaturge, coach artistique, autrice… tout ça tourne autour du même maudit pot. […] Et là, tout ça est en hibernation forcée. Pour un maudit grand boutte», déplore Nathalie Claude. Quant à Jérôme Minière, il dit notre planète et «nous dessus» en burnout : «Trop d’années de néolibéralisme, de surconsommation et de faux besoins, depuis que je suis né, je n’ai à peu près connu que ça.»
La 9e édition du Festival Phénomena se tiendra du 3 au 23 octobre sous le thème de la résilience.
Communiqué de presse | Phénomena
Répondant à la simple mais essentielle question qui leur était posée – Comment ça va? –, les artistes de la grande famille Phénomena, ayant participé à l’une ou l’autre des éditions passées de ce festival interdisciplinaire fondé en 2012 par D. Kimm et la compagnie Les Filles électriques, ont envoyé des mots courts qui font du bien. Cette série Carte postale est accessible sur Facebook. Parmi ces messages humoristiques, empreints de découragement ou émouvants, Claudia Chan Tak avoue sa récurrente envie de crier : «Crier contre la mort, la maladie, la stupidité, l’injustice, le racisme, le manque de diversité, la lenteur, le déni, la pollution, l’arrêt, les absences, les annulations, les stand-by et l’inconnu.» Julie Desrosiers écrit : «Confinement, isolement, précarité, instabilité, sacrifices, se réinventer… Les nouveaux mots de la période «Covid 19» définissaient déjà mon quotidien. Voir soudainement mon chaos perpétuel partagé par le reste du monde m’a étrangement calmée.» «Je m’en suis voulu d’avoir mis tous mes œufs dans mon seul panier. Comédienne, danseuse, performeuse, metteuse en scène, dramaturge, coach artistique, autrice… tout ça tourne autour du même maudit pot. […] Et là, tout ça est en hibernation forcée. Pour un maudit grand boutte», déplore Nathalie Claude. Quant à Jérôme Minière, il dit notre planète et «nous dessus» en burnout : «Trop d’années de néolibéralisme, de surconsommation et de faux besoins, depuis que je suis né, je n’ai à peu près connu que ça.»
La 9e édition du Festival Phénomena se tiendra du 3 au 23 octobre sous le thème de la résilience.
Communiqué de presse | Phénomena