© Maxim Paré Fortin

Dès l’annonce de cet ambitieux projet – cinq œuvres tragiques de Shakespeare, réécrites par Jean Marc Dalpé et mises en scène par Brigitte Haentjens, avec 29 interprètes ! –, l’intérêt s’était muté en attente, en espoir. Notre rédacteur en chef a suivi ce chantier gigantesque, bien ancré dans le concret d’un art archaïque.

Mercredi, 7 décembre 2022, 10 h
Ambiance effervescente dans la salle communautaire de la Cité-des-Hospitalières, où l’équipe de Sibyllines a élu domicile : la camaraderie bon enfant du groupe multigénérationnel est contagieuse. La metteure en scène s’adresse aux interprètes : un rendez-vous a été pris avec une spécialiste de la diction « si vous en avez besoin, dit-elle, car il faudra soutenir la projection en tenant compte de l’acoustique de l’Usine C ». Elle ajoute : « On a bien travaillé ces derniers jours les scènes drôles qui demandent plus de précision. » Ce matin, on peaufine un passage d’Antoine et Cléopâtre. On place une scène ; déjà, Brigitte arrête un geste entre deux personnages, essaie de le recadrer : le bras, le regard, les mots… On recommence, on épure… et soudain tout s’éclaire !

(Le sujet vous intéresse? Lisez la suite dans JEU 187.)

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À propos de

Journaliste dans le domaine culturel depuis 40 ans, Raymond Bertin a collaboré à divers médias à titre de critique de livres et de théâtre (Voir, Lurelu, Collections) et a été rédacteur pour plusieurs institutions du milieu. Membre de l’équipe de rédaction de JEU depuis 2005, il en assume la rédaction en chef depuis 2017 et a porté, au fil des ans, son intérêt sur toutes les formes de théâtre d’ici et d’ailleurs. Il œuvre également comme enseignant à la formation continue dans un collège montréalais.