L’unique interprète de ce théâtre d’objets, Francis Monty, raconte l’histoire d’un jeune garçon à qui il arrive toutes sortes d’aventures, en se servant de nombreux accessoires: feuilles de papier grossièrement dessinées, petites boîtes de carton, papiers mouchoirs, petites lampes, auto miniature… L’interprète est soutenu par un complice au son, au bruitage, aux éclairages plutôt sommaires, aux voix déformées…
Une belle complicité s’établit rapidement entre les deux, Monty jouant avec espièglerie, contestant parfois son acolyte, improvisant un peu avec le public. Il demeure tout le temps (environ une heure quarante-cinq) debout derrière une table entourée d’un rideau de scène donnant l’impression d’un castelet. Et il prend ses accessoires sur une étagère sous la table, sur des tables autour de lui ou par terre.
À travers narration et jeu, on perçoit l’histoire d’un enfant rebelle, coincé entre une mère séductrice et un père brute épaisse (il est représenté par un veau et la mère, par un soulier à talon d’un vert lumineux). L’enfant affirme avoir 56 frères, mais le père en croque quelques uns dans un moment de colère. Quant à sa mère, elle se fait joyeusement sauter par un agent d’assurances, le facteur ou un médecin, entre autres. On suit les aventures du jeune homme chez lui, à l’école et dans un univers de délinquance, basculant constamment entre réalité, fantaisie et surréalisme.
Le ton du spectacle est enjoué, bon enfant. Le public apprécie l’humour de l’interprète. Il y a cependant un problème: le texte est tellement touffu et plein de sous-entendus qu’il est difficile à suivre. Les péripéties parfois étourdissantes se succèdent, se chevauchent, s’interpénètrent… Bref, la construction dramaturgique de la pièce gagnerait à être épurée. Les codirecteurs artistiques de la Pire Espèce en sont probablement conscients, d’ailleurs, Olivier Ducas ayant accueilli avec enthousiasme les spectateurs adolescents d’une école qui, selon ses dires, jouent un rôle essentiel dans la concoction du spectacle. Lequel, on n’en sera pas surpris, est appelé à évoluer.
L’unique interprète de ce théâtre d’objets, Francis Monty, raconte l’histoire d’un jeune garçon à qui il arrive toutes sortes d’aventures, en se servant de nombreux accessoires: feuilles de papier grossièrement dessinées, petites boîtes de carton, papiers mouchoirs, petites lampes, auto miniature… L’interprète est soutenu par un complice au son, au bruitage, aux éclairages plutôt sommaires, aux voix déformées…
Une belle complicité s’établit rapidement entre les deux, Monty jouant avec espièglerie, contestant parfois son acolyte, improvisant un peu avec le public. Il demeure tout le temps (environ une heure quarante-cinq) debout derrière une table entourée d’un rideau de scène donnant l’impression d’un castelet. Et il prend ses accessoires sur une étagère sous la table, sur des tables autour de lui ou par terre.
À travers narration et jeu, on perçoit l’histoire d’un enfant rebelle, coincé entre une mère séductrice et un père brute épaisse (il est représenté par un veau et la mère, par un soulier à talon d’un vert lumineux). L’enfant affirme avoir 56 frères, mais le père en croque quelques uns dans un moment de colère. Quant à sa mère, elle se fait joyeusement sauter par un agent d’assurances, le facteur ou un médecin, entre autres. On suit les aventures du jeune homme chez lui, à l’école et dans un univers de délinquance, basculant constamment entre réalité, fantaisie et surréalisme.
Le ton du spectacle est enjoué, bon enfant. Le public apprécie l’humour de l’interprète. Il y a cependant un problème: le texte est tellement touffu et plein de sous-entendus qu’il est difficile à suivre. Les péripéties parfois étourdissantes se succèdent, se chevauchent, s’interpénètrent… Bref, la construction dramaturgique de la pièce gagnerait à être épurée. Les codirecteurs artistiques de la Pire Espèce en sont probablement conscients, d’ailleurs, Olivier Ducas ayant accueilli avec enthousiasme les spectateurs adolescents d’une école qui, selon ses dires, jouent un rôle essentiel dans la concoction du spectacle. Lequel, on n’en sera pas surpris, est appelé à évoluer.
Petit bonhomme en papier carbone
Texte, mise en scène et interprétation de Francis Monty
Une production du Théâtre de la Pire Espèce
Présenté aux Écuries dans le cadre des Coups de théâtre jusqu’au 18 novembre 2012