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Fous de théâtre, de la scène à la rue

© Magali Cancel

Le 375e anniversaire de Montréal présente l’événement Fous de théâtre, de la scène à la rue! – une grande fête de la culture qui se déclinera tant en salle que dans la rue.

Le volet À nous la scène! – 11 spectacles de théâtre classique, de théâtre hilarant, lyrique, touchant, éclaté, interactif et créatif, dont deux œuvres originales créées spécialement pour le 375e présentées sur plusieurs scènes de Montréal. Par ailleurs, les rues de Montréal seront envahies par les plus belles troupes des arts de la rue du Québec, et de la scène internationale, avec À nous la rue! Les artistes arriveront des quatre coins du monde pour transformer le paysage extérieur montréalais en univers magique, festif et complètement déjanté; une ode aux plaisirs, à la famille et aux découvertes.

LA VAGUE PARFAITE de Guillaume Tremblay et Olivier Morin. Théâtre d’Aujourd’hui, du 20 juin au 10 juillet. Un opéra surf du futur qui fera bronzer votre esprit. Une comédie lyrique célébrant la beauté superficielle de l’homme capable du meilleur et du pire.

RÊVEURS DÉFINITIFS de Raphaël Navarro. Théâtre Saint-Denis 2, du 29 juin au 29 juillet. Apparitions, lévitations, transformations… Une grande fête de la magie et de l’émerveillement! Dans un écrin somptueux, ce cabaret fait l’éloge de l’énigme et du mystère, en associant les exigences de la magie nouvelle et les arts traditionnels de l’illusion. Apparitions, lévitations et métamorphoses sont au rendez-vous!

MULIATS des Productions Menuentakuan. Théâtre d’Aujourd’hui, du 4 au 15 juillet. Avec un humour mordant et libérateur, une œuvre forte qui nous amène à la rencontre de l’Autre. Muliats (Montréal en Innu) raconte le choc culturel d’un jeune Autochtone à Montréal. Momentanément séparés par le choc de leurs provenances culturelles, un Innu de Mashteuiatsh et un allochtone montréalais d’origine apprendront à vivre la beauté de leurs différences et chercheront, ensemble, à résoudre les dissonances identitaires auxquelles ils sont confrontés.

MOLIÈRE, SHAKESPEARE ET MOI d’Emmanuel Reichenbach. Théâtre du Rideau Vert, du 4 au 22 juillet. Une comédie historico-anachronique qui vous fera découvrir un pan de l’histoire de Montréal… sans la moindre rigueur historique! Cette pièce, comédie déjantée qui se déroule en 1750, peu avant la domination britannique en Nouvelle-France, porte un regard amusé sur un moment charnière de l’histoire de Montréal et du Canada. Ces pionniers de l’histoire montréalaise seront incarnés par une distribution de neuf comédiens de haut calibre : Anne-Élisabeth Bossé, Carl Béchard, Isabelle Drainville, Mathieu Quesnel, Roger La Rue et René Rousseau; et pour la première fois, le TRV accueillera Simon Beaulé-Bulman, Chloé Barshee et Philippe Robert.

MALIGNE par Noémie Caillault. Studio du Monument-National, du 7 au 29 juillet. Noémie Caillault raconte avec émotion et beaucoup d’humour son combat contre le cancer. Un spectacle touchant et, surtout, très vivant. Un one woman show drôle et émouvant. Noémie, atteinte du cancer du sein à l’âge de 27 ans, se moque de cet envahisseur agressif, de ses médecins, du destin et d’elle-même. Elle raconte avec ses mots, sa sincérité, sa fragilité et ses éclats de rire, l’étrange cohabitation de la vie incarnée et de la mort qui se tapit.

DERNIER COUP DE CISEAUX de Paul Pörtner. Gesù, du 11 au 22 juillet. C’est à vous de résoudre l’enquête! Une comédie policière interactive qui détient le Guinness des records de longévité aux États-Unis avec plus de 9 millions de spectateurs à travers le monde! Voici la première pièce dont vous êtes le héros, une pièce qui bouscule les codes du théâtre traditionnel : un meurtre est commis chaque soir et c’est au public de résoudre l’enquête!

IMAGINE-TOI! par Julien Cottereau. Gesù, du 11 au 22 juillet. Un spectacle universel qui s’adresse à ce que l’humanité a de plus beau : notre enfance que l’on retrouve avec émerveillement. Julien Cottereau, celui qui fut mime et surtout bruiteur au Cirque du Soleil, gémit, couine, grogne, rugit, siffle, grince, plus d’une heure et demie durant. Il ensorcèle les salles grâce à un talent parfaitement exploité.

WHAT’S IN A NAME? de Mathieu Delaporte et Alexandre de la Patellière. Centre Segal, du 9 au 30 juillet. Quelques tempêtes sont à prévoir quand on annonce qu’on va appeler son bébé… Cette adaptation anglophone de la pièce Le Prénom, présentée en première montréalaise, raconte comment un dîner décontracté peut rapidement dégénérer en joute verbale débridée où des secrets sont révélés et des amitiés sont mises à l’épreuve, lorsque le prénom d’un futur bébé est révélé.

VICE & VERTU par les 7 Doigts. Société des arts technologiques (SAT), du 10 juillet au 6 août. Remontez le temps jusque dans les années 1940 et retrouvez-vous sur la sulfureuse Main de l’époque! Avec 30 artistes de cirque, de théâtre, de l’humour et du music-hall, les 7 Doigts vous font remonter le temps en ravivant les folles années de l’éclosion de la scène artistique montréalaise dans une création expérientielle au cœur du boulevard Saint-Laurent, la Main. De strip-tease en manifestation, à l’extérieur ou immergées sous la voûte numérique de la SAT, des histoires canardesques, coquines, mafieuses ou prohibitives racontent l’émergence de l’identité culturelle montréalaise.

LUCRÈCE BORGIA de Victor Hugo par la Comédie-Française. TNM, du 25 juillet au 4 août. Une occasion exceptionnelle de voir la mythique troupe de la Comédie-Française dans un grand classique. Après 9 ans d’absence, la troupe est de retour à Montréal avec une des pièces maîtresses de Victor Hugo, Lucrèce Borgia, entrée à son répertoire en 1918… il y a presqu’un siècle! Cette tragédie ambivalente et subversive raconte l’histoire de la famille Borgia dont les deux frères, César et Jean, se sont entretués pour l’amour de leur sœur, Lucrèce.

BABY-SITTER de Catherine Léger. La Licorne, du 25 juillet au 5 août. Une comédie grinçante qui aborde avec humour un sexisme parfois encore très actuel. Un voyage dans les eaux troubles de la rectitude politique, des blagues de vol et du faux-féminisme. Avec une écriture sans pudeur, la pièce jette un regard cru et déstabilisant sur la misogynie. Avec Isabelle Brouillette, David Boutin, Victoria Diammond et Steve Laplante.