Inspirée de la relation trouble que Claudia Chan Tak entretient avec Hello Kitty, immense succès commercial, Bye Bye Kitty devient un personnage à part entière à l’occasion du Festival Phénomena. Si bien que la femme-chat, qu’on avait découverte dans une courte pièce à Zone Homa en 2016, aura son propre cabaret de danse contemporaine.
Transposant son personnage dans une ambiance festive aux couleurs pop, la chorégraphe et danseuse conçoit cette carte blanche comme un party d’animalités sauvages où des artistes de la scène émergente en danse seront conviés sur scène: «Ce que j’aime de Bye Bye Kitty, c’est l’espèce de folie qui s’empare du personnage. Je voulais que les artistes que j’ai approchés s’approprient son univers et que cette même folie s’empare d’eux à travers les émotions, la voix, le corps ou bien par l’extravagance des costumes et des accessoires.»
La chorégraphe désirait rassembler différents styles et points de vue, demandant aux créateurs invités d’amener leurs propres visions de l’animalité tout en mettant l’accent sur la férocité et le jeu avec les clichés: «Je suis allée chercher des artistes qui m’ont marqué par leur travail, certains qui sont dans une grande physicalité et d’autres qui sont plus dans l’humour absurde afin d’établir un équilibre.» Ainsi, pour le rôle de maîtresse de cérémonie, elle a fait appel à Hélène Simard, qui paraîtra sous les traits d’une gardienne de zoo à l’énergie débordante, caricature des guides de safari.
Inspiration animale
Souvent présente en danse contemporaine, l’animalité constitue pour Claudia Chan Tak une référence claire et très parlante: «Dans mon travail, les animaux sont une source d’inspiration sur divers plans. Que ce soit leurs façons de bouger, les représentations qu’on en fait artistiquement ou encore ce qu’ils symbolisent pour nous. Toutes mes pièces parlent d’animalité, mais j’ai l’impression d’avoir exploré ce thème sous différents aspects.»
En effet, on retrouvait cette part animale dans son solo Moi, petite Malgache-Chinoise, par les gestes qu’elle empruntait du kung-fu et ses symboles, un vocabulaire qu’elle continue à s’approprier – car lié à ses racines chinoises – et à déconstruire pour le rendre plus féminin et y inscrire une certaine sensualité: «L’animal est intéressant en soi, mais notre rapport à lui l’est encore plus: ce que l’humain fait de l’animal en le domestiquant, mais aussi comment on le représente, par exemple en peinture et en danse. Nous sommes régis par des tas de règles et, en somme, l’animalité représente une espèce d’idéal et de fantasme de retour aux origines.»
Poursuivant cette recherche dans sa démarche chorégraphique, l’artiste prépare actuellement une pièce de groupe intitulée La Louve et ses Wolves, ainsi qu’une installation performative tirée du solo qu’elle a présenté au MAI l’année dernière.
Cabaret de danse contemporaine animé par Hélène Simard. Directrice artistique: Claudia Chan Tak. Avec David Albert-Toth, Claudia Chan Tak, Jossua Collin Dufour, Philippe Dandonneau, Dany Desjardins, Ariane Famelart, Andrée Juteau et plusieurs autres. À la Sala Rossa, à l’occasion du Festival Phénomena, le 17 octobre 2017.
Inspirée de la relation trouble que Claudia Chan Tak entretient avec Hello Kitty, immense succès commercial, Bye Bye Kitty devient un personnage à part entière à l’occasion du Festival Phénomena. Si bien que la femme-chat, qu’on avait découverte dans une courte pièce à Zone Homa en 2016, aura son propre cabaret de danse contemporaine.
Transposant son personnage dans une ambiance festive aux couleurs pop, la chorégraphe et danseuse conçoit cette carte blanche comme un party d’animalités sauvages où des artistes de la scène émergente en danse seront conviés sur scène: «Ce que j’aime de Bye Bye Kitty, c’est l’espèce de folie qui s’empare du personnage. Je voulais que les artistes que j’ai approchés s’approprient son univers et que cette même folie s’empare d’eux à travers les émotions, la voix, le corps ou bien par l’extravagance des costumes et des accessoires.»
La chorégraphe désirait rassembler différents styles et points de vue, demandant aux créateurs invités d’amener leurs propres visions de l’animalité tout en mettant l’accent sur la férocité et le jeu avec les clichés: «Je suis allée chercher des artistes qui m’ont marqué par leur travail, certains qui sont dans une grande physicalité et d’autres qui sont plus dans l’humour absurde afin d’établir un équilibre.» Ainsi, pour le rôle de maîtresse de cérémonie, elle a fait appel à Hélène Simard, qui paraîtra sous les traits d’une gardienne de zoo à l’énergie débordante, caricature des guides de safari.
Inspiration animale
Souvent présente en danse contemporaine, l’animalité constitue pour Claudia Chan Tak une référence claire et très parlante: «Dans mon travail, les animaux sont une source d’inspiration sur divers plans. Que ce soit leurs façons de bouger, les représentations qu’on en fait artistiquement ou encore ce qu’ils symbolisent pour nous. Toutes mes pièces parlent d’animalité, mais j’ai l’impression d’avoir exploré ce thème sous différents aspects.»
En effet, on retrouvait cette part animale dans son solo Moi, petite Malgache-Chinoise, par les gestes qu’elle empruntait du kung-fu et ses symboles, un vocabulaire qu’elle continue à s’approprier – car lié à ses racines chinoises – et à déconstruire pour le rendre plus féminin et y inscrire une certaine sensualité: «L’animal est intéressant en soi, mais notre rapport à lui l’est encore plus: ce que l’humain fait de l’animal en le domestiquant, mais aussi comment on le représente, par exemple en peinture et en danse. Nous sommes régis par des tas de règles et, en somme, l’animalité représente une espèce d’idéal et de fantasme de retour aux origines.»
Poursuivant cette recherche dans sa démarche chorégraphique, l’artiste prépare actuellement une pièce de groupe intitulée La Louve et ses Wolves, ainsi qu’une installation performative tirée du solo qu’elle a présenté au MAI l’année dernière.
Bye Bye Kitty & Friends
Cabaret de danse contemporaine animé par Hélène Simard. Directrice artistique: Claudia Chan Tak. Avec David Albert-Toth, Claudia Chan Tak, Jossua Collin Dufour, Philippe Dandonneau, Dany Desjardins, Ariane Famelart, Andrée Juteau et plusieurs autres. À la Sala Rossa, à l’occasion du Festival Phénomena, le 17 octobre 2017.