Avec leur Puzzle Théâtre, Pavla Mano et Csaba Raduly connaissent du succès sur la planète marionnette. Elle est née en Bulgarie et lui en Hongrie. Depuis qu’ils se sont établis à Montréal, en 2004, ils ont créé une bonne douzaine de spectacles en mélangeant les genres. Le duo se distingue par des créations réalisées avec une grande économie de moyens. «Il n’y a rien sur la table au départ, explique Pavla Mano, parfois simplement une idée ou du matériel. On ne sait pas si ce sera pour enfants ou pour adultes, pour la rue, pour 350 ou pour 50 personnes.» Leurs petites ou moyennes formes se transportent dans une valise ou quelques caisses. Rarement présents plus de deux mois consécutifs à Montréal, ils répètent souvent leurs créations en tournée.
Pour les enfants à partir de trois ans, Bonne nuit! est programmé dans la 13e édition du Festival de Casteliers. Ce rituel «bonne nuit», qu’on répète soir après soir, ouvre la porte des rêves et du repos, mais ce n’est pas parce que les adultes le souhaitent que les enfants ont envie de dormir… «Une idée vient avec une énergie, précise Csaba Raduly, une impulsion intérieure qui donne la force de traverser le premier obstacle, puis le cinquième, puis le vingtième… Finalement, le résultat n’a rien à voir avec l’idée de départ, mais amène le travail à un point qui stimule d’autres découvertes. Pour cent essais, parfois un seul est intéressant. Il faut trouver la créature d’abord, et ensuite découvrir comment la faire vivre sur scène. Cette phase d’apprentissage est l’essence même de l’art de la marionnette et sans elle on tombe dans les clichés.» Pavla Mano signe la mise en scène de Bonne nuit!: «Il n’y a pas d’histoire dans cette pièce. Il s’agissait d’assembler de petites études comme les pièces d’un puzzle, de mettre un peu d’ordre ou de préciser les sentiments exprimés, avec les bons signaux, avec le bon rythme.»
Dans leur répertoire, on vous recommande chaudement le désopilant Jetable (autrefois Sans titre), avec des papiers mouchoirs sortant de leur boîte, une création qui a gagné l’automne dernier un prix de manipulation créative en République tchèque. Ou encore Cache-cache marionnettes, une déambulation présentée une première fois dans les sentiers du mont Jacob en 2015, qui a connu un tel succès que le Festival international des arts de la marionnette à Saguenay a offert l’activité en rappel l’édition suivante, avec des nouveautés en plus! Ce parcours en pleine nature montre des insectes, animaux et personnages fabriqués de bois aux formes biscornues, de branches, de cocottes, entre autres.
«On cherche la complexité dans la simplicité, explique Csaba Raduly, une simplicité qui laisse une liberté pour mettre l’énergie dans le travail.» Un parti pris qui mène par exemple à Omelette, un spectacle qui, sans objets ou accessoires, utilise les mots et des bruits de bouche avec un jeu physique proche du mime. «L’idée est que le spectateur pense que c’est tellement simple qu’il pourrait le faire lui-même», conclut Raduly.
Création et interprétation: Csaba Raduly. Mise en scène: Pavla Mano. Conception visuelle et costumes: Ivan Stavrev. Marionnettes: Csaba Raduly et Pavla Mano. Musique: François Landry. Une production du Puzzle Théâtre. Au Petit Outremont, à l’occasion du Festival de Casteliers, les 9 et 10 mars 2018.
Avec leur Puzzle Théâtre, Pavla Mano et Csaba Raduly connaissent du succès sur la planète marionnette. Elle est née en Bulgarie et lui en Hongrie. Depuis qu’ils se sont établis à Montréal, en 2004, ils ont créé une bonne douzaine de spectacles en mélangeant les genres. Le duo se distingue par des créations réalisées avec une grande économie de moyens. «Il n’y a rien sur la table au départ, explique Pavla Mano, parfois simplement une idée ou du matériel. On ne sait pas si ce sera pour enfants ou pour adultes, pour la rue, pour 350 ou pour 50 personnes.» Leurs petites ou moyennes formes se transportent dans une valise ou quelques caisses. Rarement présents plus de deux mois consécutifs à Montréal, ils répètent souvent leurs créations en tournée.
Pour les enfants à partir de trois ans, Bonne nuit! est programmé dans la 13e édition du Festival de Casteliers. Ce rituel «bonne nuit», qu’on répète soir après soir, ouvre la porte des rêves et du repos, mais ce n’est pas parce que les adultes le souhaitent que les enfants ont envie de dormir… «Une idée vient avec une énergie, précise Csaba Raduly, une impulsion intérieure qui donne la force de traverser le premier obstacle, puis le cinquième, puis le vingtième… Finalement, le résultat n’a rien à voir avec l’idée de départ, mais amène le travail à un point qui stimule d’autres découvertes. Pour cent essais, parfois un seul est intéressant. Il faut trouver la créature d’abord, et ensuite découvrir comment la faire vivre sur scène. Cette phase d’apprentissage est l’essence même de l’art de la marionnette et sans elle on tombe dans les clichés.» Pavla Mano signe la mise en scène de Bonne nuit!: «Il n’y a pas d’histoire dans cette pièce. Il s’agissait d’assembler de petites études comme les pièces d’un puzzle, de mettre un peu d’ordre ou de préciser les sentiments exprimés, avec les bons signaux, avec le bon rythme.»
Dans leur répertoire, on vous recommande chaudement le désopilant Jetable (autrefois Sans titre), avec des papiers mouchoirs sortant de leur boîte, une création qui a gagné l’automne dernier un prix de manipulation créative en République tchèque. Ou encore Cache-cache marionnettes, une déambulation présentée une première fois dans les sentiers du mont Jacob en 2015, qui a connu un tel succès que le Festival international des arts de la marionnette à Saguenay a offert l’activité en rappel l’édition suivante, avec des nouveautés en plus! Ce parcours en pleine nature montre des insectes, animaux et personnages fabriqués de bois aux formes biscornues, de branches, de cocottes, entre autres.
«On cherche la complexité dans la simplicité, explique Csaba Raduly, une simplicité qui laisse une liberté pour mettre l’énergie dans le travail.» Un parti pris qui mène par exemple à Omelette, un spectacle qui, sans objets ou accessoires, utilise les mots et des bruits de bouche avec un jeu physique proche du mime. «L’idée est que le spectateur pense que c’est tellement simple qu’il pourrait le faire lui-même», conclut Raduly.
Bonne nuit!
Création et interprétation: Csaba Raduly. Mise en scène: Pavla Mano. Conception visuelle et costumes: Ivan Stavrev. Marionnettes: Csaba Raduly et Pavla Mano. Musique: François Landry. Une production du Puzzle Théâtre. Au Petit Outremont, à l’occasion du Festival de Casteliers, les 9 et 10 mars 2018.