Le Centre national des Arts (CNA) a dévoilé la programmation de la saison inaugurale du tout premier théâtre autochtone national au monde.
Cette saison célèbre la résilience des femmes autochtones, leur force et leur beauté, alors que neuf des onze productions à l’affiche sont des œuvres écrites et créées par des femmes. En plus du français et de l’anglais, les pièces présentées mettent en valeur plus d’une dizaine de langues autochtones, dont l’anishinaabemowin, le salish de la côte, le cri, le gitxsan, l’inuktitut, le kalaallisut, le nlaka’pamux’stn et le wolastoqiyik.
Cette première saison comprend notamment des prestations de la légendaire auteure-compositrice-interprète Buffy Sainte-Marie, de l’artiste du disque inuite et lauréate aux prix JUNO Susan Aglukark, et de bien d’autres talents établis ou émergents de partout au Canada et ailleurs, dont Marie Clements, Charles Bender, Margaret Grenier, Artcirq (avec Les 7 Doigts de la main) et la distribution aborigène de la production australienne Hot Brown Honey.
Le nouveau Théâtre autochtone est placé sous la direction artistique de Kevin Loring, metteur en scène,auteur lauréat d’un prix du Gouverneur général et comédien de la Nation Nlaka’pamux de Colombie-Britannique, et la direction administrative de Lori Marchand, membre de la Première Nation Syilx et renommée ex-directrice générale du Western Canada Theatre.
« Nous sommes en pleine renaissance autochtone, souligne Kevin Loring. Le travail des dernières décennies dans les arts de la scène autochtones a permis la constitution d’une masse critique d’artistes qui proposent de nouvelles façons de travailler par rapport aux façons traditionnelles de raconter nos histoires; des histoires qui ont le pouvoir de guérir. »
La création du Théâtre autochtone au CNA fait partie du plan stratégique 2015–2020 du CNA et se veut une réponse aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation. « Le nouveau Théâtre autochtone du Centre national des Arts s’impose comme un jalon important de notre histoire », explique Christopher Deacon, président et chef de la direction du CNA. « Notre théâtre aura enfin un lieu et uneprésence pour faire connaître les voix et les histoires d’artistes autochtones sur la scène nationale. Cette importante initiative s’appuie sur les relations que le CNA entretient depuis des décennies avec des artistes autochtones exceptionnels de partout au pays. »
Le festival d’ouverture Mòshkamo
La saison 2019–2020 du Théâtre autochtone du CNA s’ouvre le 11 septembre avec Mòshkamo : Le réveil des arts autochtones, festival artistique et communautaire d’une durée de deux semaines et demie qui investira tous les espaces du CNA, situé sur le territoire algonquin anishinaabe non cédé. « Mòshkamo » (prononcé mouche-ka-mo) est un mot algonquin offert au CNA par les aînés de la communauté voisine de Kitigan Zibi. Il évoque une émergence des profondeurs, une invitation à être témoin d’une arrivée.
En plus des diverses prestations sur scène, Mòshkamo présentera des causeries avec des artistes, des ateliers, des expositions d’arts visuels, des activités et prestations gratuites pour le public et les familles, ainsi qu’une programmation autochtone réunissant des artistes, producteurs et diffuseurs canadiens et internationaux. Cette expérience immersive fera vibrer les espaces publics du CNA et touchera toutes les disciplines qui y sont présentes, soit le théâtre, la danse et la musique. Le festival fera aussi la place belle aux arts culinaires dans le cadre d’un gala spécial qui aura lieu le 12 septembre et mettra en valeur les talents du réputé chef saskatchewanais Rich Francis et du chef exécutif du CNA, Kenton Leier. Les deux chefs confectionneront pour l’occasion un menu combinant ingrédients et techniques autochtones.
« Dans cette saison marquée par des thèmes axés sur la revendication culturelle, Mòshkamo confirme la place légitime d’un théâtre autochtone au CNA et sur la scène nationale, a affirmé Lori Marchand. Mòshkamo met la table pour une première saison qui donne la parole à des voix autochtones fortes, authentiques et diversifiées. »
Toutes les œuvres à l’affiche du Théâtre autochtone du CNA sont créées ou jouées par des artistes autochtones et mettent en lumière le travail d’un auteur ou d’un metteur en scène autochtone, ou constituent une coproduction autochtone.
Le Centre national des Arts (CNA) a dévoilé la programmation de la saison inaugurale du tout premier théâtre autochtone national au monde.
Cette saison célèbre la résilience des femmes autochtones, leur force et leur beauté, alors que neuf des onze productions à l’affiche sont des œuvres écrites et créées par des femmes. En plus du français et de l’anglais, les pièces présentées mettent en valeur plus d’une dizaine de langues autochtones, dont l’anishinaabemowin, le salish de la côte, le cri, le gitxsan, l’inuktitut, le kalaallisut, le nlaka’pamux’stn et le wolastoqiyik.
Cette première saison comprend notamment des prestations de la légendaire auteure-compositrice-interprète Buffy Sainte-Marie, de l’artiste du disque inuite et lauréate aux prix JUNO Susan Aglukark, et de bien d’autres talents établis ou émergents de partout au Canada et ailleurs, dont Marie Clements, Charles Bender, Margaret Grenier, Artcirq (avec Les 7 Doigts de la main) et la distribution aborigène de la production australienne Hot Brown Honey.
Le nouveau Théâtre autochtone est placé sous la direction artistique de Kevin Loring, metteur en scène,auteur lauréat d’un prix du Gouverneur général et comédien de la Nation Nlaka’pamux de Colombie-Britannique, et la direction administrative de Lori Marchand, membre de la Première Nation Syilx et renommée ex-directrice générale du Western Canada Theatre.
« Nous sommes en pleine renaissance autochtone, souligne Kevin Loring. Le travail des dernières décennies dans les arts de la scène autochtones a permis la constitution d’une masse critique d’artistes qui proposent de nouvelles façons de travailler par rapport aux façons traditionnelles de raconter nos histoires; des histoires qui ont le pouvoir de guérir. »
La création du Théâtre autochtone au CNA fait partie du plan stratégique 2015–2020 du CNA et se veut une réponse aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation. « Le nouveau Théâtre autochtone du Centre national des Arts s’impose comme un jalon important de notre histoire », explique Christopher Deacon, président et chef de la direction du CNA. « Notre théâtre aura enfin un lieu et uneprésence pour faire connaître les voix et les histoires d’artistes autochtones sur la scène nationale. Cette importante initiative s’appuie sur les relations que le CNA entretient depuis des décennies avec des artistes autochtones exceptionnels de partout au pays. »
Le festival d’ouverture Mòshkamo
La saison 2019–2020 du Théâtre autochtone du CNA s’ouvre le 11 septembre avec Mòshkamo : Le réveil des arts autochtones, festival artistique et communautaire d’une durée de deux semaines et demie qui investira tous les espaces du CNA, situé sur le territoire algonquin anishinaabe non cédé. « Mòshkamo » (prononcé mouche-ka-mo) est un mot algonquin offert au CNA par les aînés de la communauté voisine de Kitigan Zibi. Il évoque une émergence des profondeurs, une invitation à être témoin d’une arrivée.
En plus des diverses prestations sur scène, Mòshkamo présentera des causeries avec des artistes, des ateliers, des expositions d’arts visuels, des activités et prestations gratuites pour le public et les familles, ainsi qu’une programmation autochtone réunissant des artistes, producteurs et diffuseurs canadiens et internationaux. Cette expérience immersive fera vibrer les espaces publics du CNA et touchera toutes les disciplines qui y sont présentes, soit le théâtre, la danse et la musique. Le festival fera aussi la place belle aux arts culinaires dans le cadre d’un gala spécial qui aura lieu le 12 septembre et mettra en valeur les talents du réputé chef saskatchewanais Rich Francis et du chef exécutif du CNA, Kenton Leier. Les deux chefs confectionneront pour l’occasion un menu combinant ingrédients et techniques autochtones.
« Dans cette saison marquée par des thèmes axés sur la revendication culturelle, Mòshkamo confirme la place légitime d’un théâtre autochtone au CNA et sur la scène nationale, a affirmé Lori Marchand. Mòshkamo met la table pour une première saison qui donne la parole à des voix autochtones fortes, authentiques et diversifiées. »
Toutes les œuvres à l’affiche du Théâtre autochtone du CNA sont créées ou jouées par des artistes autochtones et mettent en lumière le travail d’un auteur ou d’un metteur en scène autochtone, ou constituent une coproduction autochtone.