La comédienne Louisette Dussault est décédée hier à l’âge de 82 ans Elle était reconnue pour ses rôles à la télévision, notamment dans l’émission jeunesse La souris verte. Dans les dernières années, elle a surtout joué sur scène dans Moman, un solo qu’elle a écrit et présenté plus de 500 fois de 1979 jusqu’à l’an 2000.
Diplômée de l’École nationale de théâtre, elle a fait partie du collectif La nef des sorcières (1975), puis elle a été de la création de la pièce Les fées ont soif, de Denise Boucher, en 1976 et fait partie de la distribution de Les belles-sœurs de Michel Tremblay en 1984.
Sur les planches, Louisette Dussault avait commencé sa carrière en jouant surtout au Théâtre du Rideau vert dans des œuvres françaises (Giraudoux, Feydeau, Cocteau). Sa carrière a ensuite pris son envol dans des spectacles féministes présentés au TNM et au Théâtre d’aujourd’hui.
La comédienne aura participé à la création de pièces de plusieurs grand·es dramaturges d’ici au cours des ans dont Jean-Claude Germain, Jovette Marchessault et Michel Garneau. Elle a écrit deux autres textes portés à la scène : Les nouveaux rapports… où ça ? (1985) et Pandora (1986).
Elle a tenu son tout dernier rôle au théâtre en 2012 dans Les contes urbains 2011 de la compagnie Urbi et Orbi où elle livrait un texte de Dominique Parenteau-Lebeuf, Les cagoules rouges.
Artiste engagée, pour les droits des femmes et la souveraineté du Québec entre autres, Louisette Dussault aura aussi marqué les téléspectateurs dans des téléromans comme Marilyn et Chez Denise.
Réactions
Tout le Québec culturel et politique a rendu hommage à la grande artiste au cours des dernières heures. Le réalisateur et auteur Marc Desjardins y est allé d’un statut Facebook touchant au sujet de celle avec qui il aura vécu un « coup de foudre d’amitié ».
« Le grand public la connaît beaucoup à cause de la télé, mais elle fut une incroyable interprète au théâtre où j’ai des souvenirs puissants d’elle dans du Dario Fo, du Michel Tremblay, du Serge Mercier et tant d’autres grands auteurs qu’elle a si bien servis. Elle était aussi à l’avant-garde des luttes sociales et politiques et son engagement m’a toujours inspiré. Et toujours, même à travers son militantisme, l’humour était là.
Sa pièce Moman, que j’ai vue 10 fois, me donna envie de mon propre spectacle, une démarche dans laquelle elle m’encouragea. Ce fut vraiment une géante à tous les niveaux que, tristement, on avait un peu oubliée ces dernières années.
Adieu Louisette et merci pour tout… ».
Le dramaturge Michel Tremblay a également exprimé sa tristesse face au décès de son amie : « Ma Souisette (je l’ai toujours appelée comme ça) vient de nous quitter! Nos débuts, nos émois, nos rires, son rire, ses yeux pétillants, sa chanson chantée sur la tête dans Lysistrata, ses huit personnages en dix minutes dans Mistero bouffo, Moman, la pièce qu’elle avait écrite et qu’elle a jouée si longtemps, sa tante dans C’était avant la guerre à l’Anse-à-Gilles de Marie Laberge, et tout le reste. Merci, Louisette. Merci, ma Souisette. »
La comédienne Louisette Dussault est décédée hier à l’âge de 82 ans Elle était reconnue pour ses rôles à la télévision, notamment dans l’émission jeunesse La souris verte. Dans les dernières années, elle a surtout joué sur scène dans Moman, un solo qu’elle a écrit et présenté plus de 500 fois de 1979 jusqu’à l’an 2000.
Diplômée de l’École nationale de théâtre, elle a fait partie du collectif La nef des sorcières (1975), puis elle a été de la création de la pièce Les fées ont soif, de Denise Boucher, en 1976 et fait partie de la distribution de Les belles-sœurs de Michel Tremblay en 1984.
Sur les planches, Louisette Dussault avait commencé sa carrière en jouant surtout au Théâtre du Rideau vert dans des œuvres françaises (Giraudoux, Feydeau, Cocteau). Sa carrière a ensuite pris son envol dans des spectacles féministes présentés au TNM et au Théâtre d’aujourd’hui.
La comédienne aura participé à la création de pièces de plusieurs grand·es dramaturges d’ici au cours des ans dont Jean-Claude Germain, Jovette Marchessault et Michel Garneau. Elle a écrit deux autres textes portés à la scène : Les nouveaux rapports… où ça ? (1985) et Pandora (1986).
Elle a tenu son tout dernier rôle au théâtre en 2012 dans Les contes urbains 2011 de la compagnie Urbi et Orbi où elle livrait un texte de Dominique Parenteau-Lebeuf, Les cagoules rouges.
Artiste engagée, pour les droits des femmes et la souveraineté du Québec entre autres, Louisette Dussault aura aussi marqué les téléspectateurs dans des téléromans comme Marilyn et Chez Denise.
Réactions
Tout le Québec culturel et politique a rendu hommage à la grande artiste au cours des dernières heures. Le réalisateur et auteur Marc Desjardins y est allé d’un statut Facebook touchant au sujet de celle avec qui il aura vécu un « coup de foudre d’amitié ».
« Le grand public la connaît beaucoup à cause de la télé, mais elle fut une incroyable interprète au théâtre où j’ai des souvenirs puissants d’elle dans du Dario Fo, du Michel Tremblay, du Serge Mercier et tant d’autres grands auteurs qu’elle a si bien servis. Elle était aussi à l’avant-garde des luttes sociales et politiques et son engagement m’a toujours inspiré. Et toujours, même à travers son militantisme, l’humour était là.
Sa pièce Moman, que j’ai vue 10 fois, me donna envie de mon propre spectacle, une démarche dans laquelle elle m’encouragea. Ce fut vraiment une géante à tous les niveaux que, tristement, on avait un peu oubliée ces dernières années.
Adieu Louisette et merci pour tout… ».
Le dramaturge Michel Tremblay a également exprimé sa tristesse face au décès de son amie : « Ma Souisette (je l’ai toujours appelée comme ça) vient de nous quitter! Nos débuts, nos émois, nos rires, son rire, ses yeux pétillants, sa chanson chantée sur la tête dans Lysistrata, ses huit personnages en dix minutes dans Mistero bouffo, Moman, la pièce qu’elle avait écrite et qu’elle a jouée si longtemps, sa tante dans C’était avant la guerre à l’Anse-à-Gilles de Marie Laberge, et tout le reste. Merci, Louisette. Merci, ma Souisette. »