Annonce inattendue : après le départ, en 2021, en pleine pandémie, du directeur artistique Martin Faucher, avec qui il formait un solide tandem depuis 2014, David Lavoie quitte son poste de directeur général du Festival TransAmériques après un engagement « indéfectible » de 12 années.
« Ce choix découle d’une réflexion mûrie sur le plan personnel et de son désir d’explorer de nouveaux horizons », peut-on lire dans le communiqué émis ce mercredi.
Rendant hommage à la fondatrice Marie-Hélène Falcon, à qui il a succédé avec Faucher, et au nouveau duo de codirectrices artistiques, Jessie Mill et Martine Dennewald, qui ont pris la relève en 2021, David Lavoie a écrit un message de départ pour souligner les défis et les bons coups qui ont jalonné son parcours au FTA. Il y mentionne les collègues les plus fidèles et remercie tous et toutes les autres, qui se comptent par dizaines, avant de préciser :
« C’est aux artistes que je dois les défis et les succès qui m’ont le plus galvanisé. Ma mission à Wroclaw en avril 2017 pour rescaper le spectacle Des arbres à abattre, du metteur en scène Krystian Lupa, s’inscrit en tête du palmarès. Cette expérience a irrémédiablement attisé mon intérêt pour la diplomatie internationale. La résolution des problèmes liés à l’octroi des visas canadiens aux artistes est aussi marquante ; avec en point d’orgue l’arrivée in extremis d’Antonia Naouele pour Kalakuta Republik du chorégraphe Serge Aimé Coulibaly, en 2019. L’invitation de spectacles monumentaux tels que Kings of War (2018) d’Ivo Van Hove ou l’immense aquarium du Holoscenes (2022) de Lars Jan ont appelé un travail soutenu. Outre ces projets, il y a toutes ces œuvres qui m’ont comblé : So Blue de l’iconique Louise Lecavalier (2013), Hate Radio de Milo Rau (2014), Tout Artaud ?! de Christian Lapointe (2015), J’aime Hydro de Christine Beaulieu (2016), Go Down Moses de Romeo Castellucci (2016), Some Hope for the Bastards de Frédérick Gravel (2017), Cutlass Spring de l’inclassable Dana Michel (2019), Re:Incarnation de Qudus Onikeku (2021), Elenit d’Euripides Laskaridis (2022), Nehanda de nora chipaumire (2023), et tant d’autres qui vibrent encore en moi. »
La 18e édition du FTA, prévue du 22 mai au 6 juin 2024, sera donc la dernière de David Lavoie. Un appel à candidatures pour le poste de direction générale sera lancé cet automne.
Annonce inattendue : après le départ, en 2021, en pleine pandémie, du directeur artistique Martin Faucher, avec qui il formait un solide tandem depuis 2014, David Lavoie quitte son poste de directeur général du Festival TransAmériques après un engagement « indéfectible » de 12 années.
« Ce choix découle d’une réflexion mûrie sur le plan personnel et de son désir d’explorer de nouveaux horizons », peut-on lire dans le communiqué émis ce mercredi.
Rendant hommage à la fondatrice Marie-Hélène Falcon, à qui il a succédé avec Faucher, et au nouveau duo de codirectrices artistiques, Jessie Mill et Martine Dennewald, qui ont pris la relève en 2021, David Lavoie a écrit un message de départ pour souligner les défis et les bons coups qui ont jalonné son parcours au FTA. Il y mentionne les collègues les plus fidèles et remercie tous et toutes les autres, qui se comptent par dizaines, avant de préciser :
« C’est aux artistes que je dois les défis et les succès qui m’ont le plus galvanisé. Ma mission à Wroclaw en avril 2017 pour rescaper le spectacle Des arbres à abattre, du metteur en scène Krystian Lupa, s’inscrit en tête du palmarès. Cette expérience a irrémédiablement attisé mon intérêt pour la diplomatie internationale. La résolution des problèmes liés à l’octroi des visas canadiens aux artistes est aussi marquante ; avec en point d’orgue l’arrivée in extremis d’Antonia Naouele pour Kalakuta Republik du chorégraphe Serge Aimé Coulibaly, en 2019. L’invitation de spectacles monumentaux tels que Kings of War (2018) d’Ivo Van Hove ou l’immense aquarium du Holoscenes (2022) de Lars Jan ont appelé un travail soutenu. Outre ces projets, il y a toutes ces œuvres qui m’ont comblé : So Blue de l’iconique Louise Lecavalier (2013), Hate Radio de Milo Rau (2014), Tout Artaud ?! de Christian Lapointe (2015), J’aime Hydro de Christine Beaulieu (2016), Go Down Moses de Romeo Castellucci (2016), Some Hope for the Bastards de Frédérick Gravel (2017), Cutlass Spring de l’inclassable Dana Michel (2019), Re:Incarnation de Qudus Onikeku (2021), Elenit d’Euripides Laskaridis (2022), Nehanda de nora chipaumire (2023), et tant d’autres qui vibrent encore en moi. »
La 18e édition du FTA, prévue du 22 mai au 6 juin 2024, sera donc la dernière de David Lavoie. Un appel à candidatures pour le poste de direction générale sera lancé cet automne.