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Le milieu de la danse refuse de travailler plus pour moins

© Regroupement québécois de la danse

À l’issue de la dernière assemblée générale annuelle du Regroupement québécois de la danse (RDQ), une série d’actions est à venir pour que le secteur soit adéquatement financé.

D’après les gouvernements et les bailleurs de fonds, le budget 2024 ne répondra pas aux besoins du secteur. Mais ce dernier travaille déjà dans des conditions précaires, notamment en termes de travail invisible et de professionnels sous-payés. Mais le milieu en a assez.

« On refuse de continuer à produire plus avec moins de financement. On refuse de continuer à demander à nos employé·e·s de faire le travail de deux ou de trois. On refuse de couper dans les salaires. On refuse de payer moins de cachets ou de les baisser. On refuse de créer en grand avec de petits budgets », affirment les acteurs du milieu. « Si le financement n’augmente pas selon ses besoins, il faudra s’attendre à une décroissance », ajoutent-ils, en plus du fait que la danse devrait être reconnue comme vecteur socio-économique. « Ne pas investir en danse, c’est faire rayonner la pauvreté, et les membres du secteur professionnel vont le répéter haut et fort. »

Une nouvelle coprésidence

La nouvelle coprésidence du RDQ sera assumée par Sophie Corriveau, directrice artistique et générale à Danse-Cité, ainsi que le chorégraphe Sylvain Émard, connu notamment pour son Grand Continental.

Le secteur de la danse est prêt à continuer à mobiliser tous les acteurs nécessaires pour assurer qu’il soit adéquatement financé dans un contexte économique de plus en plus difficile. Par des actions collectives concertées et des représentations officielles, le secteur de la danse continuera à sensibiliser le public ainsi que les instances et à demander d’être financé à sa juste valeur.