Près d’un millier de manifestant∙es ont bravé la pluie et le froid à Montréal jeudi pour dénoncer le gouvernement Legault qui n’a pas haussé les fonds destinés aux arts du spectacle vivant cette année. Des dizaines de travailleurs et de travailleuses culturel∙les ont pris la parole pour réclamer une injection de 100 millions $ supplémentaires au budget du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), une enveloppe budgétaire qui n’a pas bougé en un an.
Les manifestations se poursuivront dans les prochaines semaines avant que le CALQ n’annonce, en juillet, les subventions que recevront les organismes et les artisans de la culture pour les années à venir. Citant le ministre des Finances. Éric Girard, qui déclarait avant le dépôt de son budget en mars que « la culture constitue le cœur de notre identité », l’un des organisateurs de la manifestation, le metteur en scène Hugo Fréjabise, a vertement critiqué le gouvernement québécois.
« Dans un gouvernement de commerçants et de boutiquiers comme le nôtre, a-t-il déclaré, c’est l’argent qui fait la valeur. Alors pourquoi tant d’honneurs et si peu de valeur, camarades du gouvernement ?… Le ministre de la Culture et ses camarades du gouvernement ne croient pas en ce qu’ils disent. Ils se moquent de nous; ces gens sont des hypocrites, des lâches, des petits dealers incultes. »
Le ministre de la Culture, Mathieu Lacombe, s’est d’ailleurs mêlé à la foule pendant quelques minutes pour écouter les demandes des artistes en précisant aux journalistes présents que le budget Girard était un « point de départ » pour éventuellement bonifier celui du CALQ. La député de Québec solidaire dans Mercier, Ruba Ghazal, s’est adressé aux manifestations en promettant que son parti allait relayer les demandes des représentants arts vivants à l’Assemblée nationale puisque, selon elle, le gouvernement de la CAQ s’activait au « démantèlement de notre culture ».
Plusieurs artistes du théâtre, de la danse et du cirque lors du rassemblement, ont fait preuve de créativité dans leurs slogans et leurs pancartes. On pouvait lire notamment : « La cantatrice pauvre », « Pas de futur sans culture », « Ici reposent nos projets non financés » sous un faux cercueil, « Les revues pour lire l’art » dénotant la participation des revues culturelles, « Pour que les arts vivants ne deviennent pas les arts mourants », « Il ne restera pas toujours la culture », etc.
Plusieurs représentant∙es des regroupements artistiques et de comédien∙nes, comme Sophie Cadieux, Jean-François Casabonne, Sarah Laurendeau et Sébastien Dodge ont pris la parole pendant l’événement qui a duré presque deux heures. Un manifeste a été lu qui favorise un « risque total » pour les arts, face à un gouvernement qui refuse de soutenir et de protéger la culture « de façon permanente à la hauteur de ses besoins et de ses défis ».
Les organisateurs ont donné rendez-vous aux manifestant∙es en mai prochain afin de continuer ce « combat pour la défense des arts du spectacle vivant ».
Près d’un millier de manifestant∙es ont bravé la pluie et le froid à Montréal jeudi pour dénoncer le gouvernement Legault qui n’a pas haussé les fonds destinés aux arts du spectacle vivant cette année. Des dizaines de travailleurs et de travailleuses culturel∙les ont pris la parole pour réclamer une injection de 100 millions $ supplémentaires au budget du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), une enveloppe budgétaire qui n’a pas bougé en un an.
Les manifestations se poursuivront dans les prochaines semaines avant que le CALQ n’annonce, en juillet, les subventions que recevront les organismes et les artisans de la culture pour les années à venir. Citant le ministre des Finances. Éric Girard, qui déclarait avant le dépôt de son budget en mars que « la culture constitue le cœur de notre identité », l’un des organisateurs de la manifestation, le metteur en scène Hugo Fréjabise, a vertement critiqué le gouvernement québécois.
« Dans un gouvernement de commerçants et de boutiquiers comme le nôtre, a-t-il déclaré, c’est l’argent qui fait la valeur. Alors pourquoi tant d’honneurs et si peu de valeur, camarades du gouvernement ?… Le ministre de la Culture et ses camarades du gouvernement ne croient pas en ce qu’ils disent. Ils se moquent de nous; ces gens sont des hypocrites, des lâches, des petits dealers incultes. »
Le ministre de la Culture, Mathieu Lacombe, s’est d’ailleurs mêlé à la foule pendant quelques minutes pour écouter les demandes des artistes en précisant aux journalistes présents que le budget Girard était un « point de départ » pour éventuellement bonifier celui du CALQ. La député de Québec solidaire dans Mercier, Ruba Ghazal, s’est adressé aux manifestations en promettant que son parti allait relayer les demandes des représentants arts vivants à l’Assemblée nationale puisque, selon elle, le gouvernement de la CAQ s’activait au « démantèlement de notre culture ».
Plusieurs artistes du théâtre, de la danse et du cirque lors du rassemblement, ont fait preuve de créativité dans leurs slogans et leurs pancartes. On pouvait lire notamment : « La cantatrice pauvre », « Pas de futur sans culture », « Ici reposent nos projets non financés » sous un faux cercueil, « Les revues pour lire l’art » dénotant la participation des revues culturelles, « Pour que les arts vivants ne deviennent pas les arts mourants », « Il ne restera pas toujours la culture », etc.
Plusieurs représentant∙es des regroupements artistiques et de comédien∙nes, comme Sophie Cadieux, Jean-François Casabonne, Sarah Laurendeau et Sébastien Dodge ont pris la parole pendant l’événement qui a duré presque deux heures. Un manifeste a été lu qui favorise un « risque total » pour les arts, face à un gouvernement qui refuse de soutenir et de protéger la culture « de façon permanente à la hauteur de ses besoins et de ses défis ».
Les organisateurs ont donné rendez-vous aux manifestant∙es en mai prochain afin de continuer ce « combat pour la défense des arts du spectacle vivant ».