Près d’un millier de manifestant·es du monde des arts se sont de nouveau réuni·es le 16 mai devant les bureaux du ministre de la Culture, Mathieu Lacombe, pour réclamer un soutien supplémentaire de la part du gouvernement de la CAQ.
Québec avait annoncé la veille un ajout de 15 millions $ au programme de soutien à la mission du CALQ pour l’année 2024-2025. Plusieurs intervenant·es ont cependant dénoncé le fait qu’il ne s’agit pas de nouveaux crédits, mais bien d’une réallocation de fonds au sein du ministère de la Culture.
Les artistes avaient demandé lors de leur manifestation d’avril dernier un budget additionnel minimal de 100 millions $ accordés au CALQ pour leur venir en aide. En ce 16 mai, les participant·es ont davantage parlé de l’importance de l’art pour le « bien-être » de tous et toutes dans la société.
« On veut que l’art fasse partie de l’hygiène collective », a lancé la comédienne Violette Chauveau en remerciant le public, dont les spectateurs et spectatrices de l’Usine C qui rejoignent les artistes sur scène après les représentations de Vernon Subutex, de soutenir la cause des arts.
La chorégraphe et metteuse en scène Mélanie Demers a été particulièrement loquace lors de son intervention en affirmant que « sans les arts, la société est vouée à l’asphyxie ».
« Cette année, lors de la Journée internationale de la danse, nous n’avions pas le goût de célébrer, a-t-elle souligné. C’était comme fêter son anniversaire le jour où l’on apprend qu’on a le cancer. […] La danse, c’est le corps. Et tous les systèmes d’oppression commencent toujours par s’attaquer au corps. »
Le mouvement de manifestation a pris de l’ampleur depuis un mois Certain·es artistes indépendant·es et d’autres en arts visuels et en musique sont venu·es ajouter leur voix à celle des créateurs et créatrices en arts vivants : théâtre, danse et cirque.
Certain∙es demandent d’ailleurs la tête du ministre Lacombe qui, à leurs yeux, ne relaie tout simplement pas les demandes des artistes au Conseil des ministres, et plus précisément au ministre des Finances, Éric Girard. D’autres estiment que le combat ne fait que commencer et ne donnera ses fruits que dans plusieurs mois.
Après des discours chaudement applaudis, les manifestant·es ont déambulé dans les rues du Quartier des spectacles. Un prochain événement du genre est prévu encore une fois le mois prochain.
Près d’un millier de manifestant·es du monde des arts se sont de nouveau réuni·es le 16 mai devant les bureaux du ministre de la Culture, Mathieu Lacombe, pour réclamer un soutien supplémentaire de la part du gouvernement de la CAQ.
Québec avait annoncé la veille un ajout de 15 millions $ au programme de soutien à la mission du CALQ pour l’année 2024-2025. Plusieurs intervenant·es ont cependant dénoncé le fait qu’il ne s’agit pas de nouveaux crédits, mais bien d’une réallocation de fonds au sein du ministère de la Culture.
Les artistes avaient demandé lors de leur manifestation d’avril dernier un budget additionnel minimal de 100 millions $ accordés au CALQ pour leur venir en aide. En ce 16 mai, les participant·es ont davantage parlé de l’importance de l’art pour le « bien-être » de tous et toutes dans la société.
« On veut que l’art fasse partie de l’hygiène collective », a lancé la comédienne Violette Chauveau en remerciant le public, dont les spectateurs et spectatrices de l’Usine C qui rejoignent les artistes sur scène après les représentations de Vernon Subutex, de soutenir la cause des arts.
La chorégraphe et metteuse en scène Mélanie Demers a été particulièrement loquace lors de son intervention en affirmant que « sans les arts, la société est vouée à l’asphyxie ».
« Cette année, lors de la Journée internationale de la danse, nous n’avions pas le goût de célébrer, a-t-elle souligné. C’était comme fêter son anniversaire le jour où l’on apprend qu’on a le cancer. […] La danse, c’est le corps. Et tous les systèmes d’oppression commencent toujours par s’attaquer au corps. »
Le mouvement de manifestation a pris de l’ampleur depuis un mois Certain·es artistes indépendant·es et d’autres en arts visuels et en musique sont venu·es ajouter leur voix à celle des créateurs et créatrices en arts vivants : théâtre, danse et cirque.
Certain∙es demandent d’ailleurs la tête du ministre Lacombe qui, à leurs yeux, ne relaie tout simplement pas les demandes des artistes au Conseil des ministres, et plus précisément au ministre des Finances, Éric Girard. D’autres estiment que le combat ne fait que commencer et ne donnera ses fruits que dans plusieurs mois.
Après des discours chaudement applaudis, les manifestant·es ont déambulé dans les rues du Quartier des spectacles. Un prochain événement du genre est prévu encore une fois le mois prochain.