L’Agora de la danse offre six créations cet automne. « Ouvrons le boîtier du cadran pour s’approcher au plus près de notre ”aujourd’hui“ dansant, pour découvrir les rouages de la création chorégraphique contemporaine », dit-on de cette nouvelle saison.
Parmi les spectacles offerts, notons Montréal-Marrakech, qui ouvre l’automne 2024. Dans un quatuor enlevé et tout en contraste, Danièle Desnoyers et Taoufiq Izeddiou, figure importante de la danse au Maroc, confrontent leurs écritures pour en créer une nouvelle qui témoigne de leur rencontre. Imaginée comme un rendez-vous sans territoire fixe, la partition chorégraphique s’incarne à travers quatre interprètes, deux femmes et deux hommes, de formations et de cultures diverses. Présentée au Festival Montpellier Danse en 2023, cette création bicéphale laisse le champ libre à la communion entre les différent·es interprètes dans une proposition inclassable, sous-tendue par des questionnements à la fois artistiques et politiques.
En octobre, on pourra voir Aianiskhkat, de Soleil Launière, artiste innue pluridisciplinaire, en invitant à l’accompagner sur scène sa fille de un an, sa mentore de 70 ans et une contrebassiste. Aianishkat signifie d’une génération à l’autre. S’il est un élément essentiel qui traverse les sociétés autochtones sur tous les continents, c’est la notion de transmission générationnelle. Pour la génération de Soleil Launière et de celle qui la précède, des liens vitaux se sont vus fragilisés en raison du bris intergénérationnel forcé des familles.
En hors-série, Bogota, en décembre, d’Andrea Peña & Artists a marqué l’ouverture de la 17e Biennale de Venise. Chorégraphe au parcours hybride conjuguant la danse et le design, Andrea Peña est réputée pour ses créations conceptuelles rigoureuses, pensées comme des installations, où le corps dialogue avec la matérialité. De double origine canado-colombienne, elle revisite ici ses racines latino-américaines avec un regard résolument postcolonial. Fruit d’un travail avec neuf interprètes et une quinzaine de collaborateur·rices, Bogota restitue le paysage grouillant et extrêmement contrasté de la capitale colombienne, où se mêlent chaos, résilience collective et créativité effervescente.
Programmation complète
L’Agora de la danse offre six créations cet automne. « Ouvrons le boîtier du cadran pour s’approcher au plus près de notre ”aujourd’hui“ dansant, pour découvrir les rouages de la création chorégraphique contemporaine », dit-on de cette nouvelle saison.
Parmi les spectacles offerts, notons Montréal-Marrakech, qui ouvre l’automne 2024. Dans un quatuor enlevé et tout en contraste, Danièle Desnoyers et Taoufiq Izeddiou, figure importante de la danse au Maroc, confrontent leurs écritures pour en créer une nouvelle qui témoigne de leur rencontre. Imaginée comme un rendez-vous sans territoire fixe, la partition chorégraphique s’incarne à travers quatre interprètes, deux femmes et deux hommes, de formations et de cultures diverses. Présentée au Festival Montpellier Danse en 2023, cette création bicéphale laisse le champ libre à la communion entre les différent·es interprètes dans une proposition inclassable, sous-tendue par des questionnements à la fois artistiques et politiques.
En octobre, on pourra voir Aianiskhkat, de Soleil Launière, artiste innue pluridisciplinaire, en invitant à l’accompagner sur scène sa fille de un an, sa mentore de 70 ans et une contrebassiste. Aianishkat signifie d’une génération à l’autre. S’il est un élément essentiel qui traverse les sociétés autochtones sur tous les continents, c’est la notion de transmission générationnelle. Pour la génération de Soleil Launière et de celle qui la précède, des liens vitaux se sont vus fragilisés en raison du bris intergénérationnel forcé des familles.
En hors-série, Bogota, en décembre, d’Andrea Peña & Artists a marqué l’ouverture de la 17e Biennale de Venise. Chorégraphe au parcours hybride conjuguant la danse et le design, Andrea Peña est réputée pour ses créations conceptuelles rigoureuses, pensées comme des installations, où le corps dialogue avec la matérialité. De double origine canado-colombienne, elle revisite ici ses racines latino-américaines avec un regard résolument postcolonial. Fruit d’un travail avec neuf interprètes et une quinzaine de collaborateur·rices, Bogota restitue le paysage grouillant et extrêmement contrasté de la capitale colombienne, où se mêlent chaos, résilience collective et créativité effervescente.
Programmation complète