Créé en 2012 par D. Kimm et Les Filles électriques, Phénomena est un festival interdisciplinaire qui offre une tribune aux artistes inclassables et atypiques.
Phénomena 2024 propose 17 spectacles et plus d’une centaine d’artistes. Le visuel du festival s’inspire du mythe macho de James Bond pour en détourner le sens à la manière Phénomena avec la complicité de deux icônes du festival et de l’interdisciplinarité : Stéphane Crête et Jacqueline Van De Geer, qui se sont prêté·es au jeu.
C’est la Parade phénoménale qui lancera les célébrités le 29 septembre prochain sur le boulevard Saint-Laurent. Le public est invité à déployer son imaginaire et à se fabriquer un costume selon une des thématiques de la Parade, avec la collaboration de Patsy Van Roost.
Phénomena se veut une tribune pour les voix artistiques fortes et originales. On pourra assister à des spectacles de performance et de danse, des projections de films ainsi que plusieurs cabarets déjantés qui sont la marque de commerce du festival.
Le Cabaret DADA fait partie de l’ADN du festival depuis sa création. Il y en aura deux cette année. C’est Stéphane Crête pour le cabaret francophone et Alexis O’Hara pour le cabaret anglophone qui seront à l’animation. Le défi leur a été lancé de venir « transgresser » le cabaret de l’autre. On pourra voir notamment le fameux Growlers Choir, le circassien iconoclaste David Menes Rodriguez, les performeurs queer Peaches LePoz et Crystal Slippers, l’audacieuse Phoenix Inana, la diva Jacqueline Van De Geer et plusieurs autres.
La Fanfare Pourpour sera de la partie pour offrir une soirée de danse. La Sala Rossa sera transformée en véritable salle de danse pour l’occasion.
La danse est à l’honneur cette année avec plusieurs spectacles. À la demande générale, une autre soirée de waacking orchestrée par Axelle « Ebony » Munezero sera de retour. Le Waacking est une danse énergique née dans les années 70 dans la communauté queer de Los Angeles, afin d’exprimer librement son identité et s’émanciper. Aujourd’hui, la communauté de Waacking perpétue cet héritage tout en évoluant avec les défis propres à sa génération.
AstroQueer Cabaret © Josée Lecompte
L’AstroQueer Cabaret organisé par le jeune danseur et chorégraphe Mathieu Hérard entraînera le public avec humour dans l’horoscope et l’aventure cosmique alors que la nouvelle création des Sœurs Schmutt, She and the other(s), présentée à La Chapelle Scènes Contemporaines et mettant en scène la danseuse Chi Long, s’intéressera à l’identité québécoise face aux grands enjeux migratoires.
D. Kimm, la directrice de Phénomena, fera un retour sur la scène de La Sala Rossa pour un spectacle de poésie performée accompagnée d’un house band sous la direction de son complice de toujours Bernard Falaise. Elle revisitera des textes anciens. Il s’agira probablement du dernier spectacle de D. Kimm. Elle a pour l’occasion invité deux auteures qu’elle admire, Emmanuelle Pierrot et Natasha Kanapé Fontaine, à venir performer leurs textes.
Le 3e Cabaret féministe pas gentil du tout, animé par Chantal Lamarre, réunira une dizaine d’artistes et de personnalités féministes qui n’ont pas la langue dans leur poche dont Catherine Ethier, Martine Delvaux, Alix Dufresne, Micheline Lanctôt et Brigitte Haentjens.
Claudia Chan Tak est de retour avec un Cabaret ABBA sans ABBA, qui mettra en scène une dizaine d’artistes émergent·es d’horizon divers provenant de la danse et du théâtre. Phénomena présentera aussi au Studio 303 un battle de breakdance dirigé par Lazylegz qui réunira une équipe atypique composée notamment d’artistes formé·es aux Muses, une école de formation professionnelle en arts de la scène dédiée à des artistes en situation de handicap. Toujours au Studio 303, on pourra assister à la lecture de la pièce de théâtre en chantier de la comédienne et autrice autochtone Sharon Fontaine-Ishpatao.
Dans la salle intime Sotterenea (au sous-sol de La Sala Rossa), on pourra assister à Rassembler ce qui est dispersé, une conférence-performative de Stéphane Crête et à Hui, heur, nuit, une performance poétique et visuelle de Gabo Champagne et Guillaume Vallée.
Enfin, le festival poursuit son engagement auprès de la communauté sourde en présentant à la Cinémathèque québécoise Perspectives Sourdes : on tourne ! deux soirs de projections de films entièrement réalisés par des réalisateurs et réalisatrices sourd·es. On pourra aussi voir gratuitement à la Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal le spectacle de clowns sourd·es Lumina, orchestré par Marie-Pierre Petit, une rare clown sourde et fidèle collaboratrice de Phénomena.
Programmation complète
Créé en 2012 par D. Kimm et Les Filles électriques, Phénomena est un festival interdisciplinaire qui offre une tribune aux artistes inclassables et atypiques.
Phénomena 2024 propose 17 spectacles et plus d’une centaine d’artistes. Le visuel du festival s’inspire du mythe macho de James Bond pour en détourner le sens à la manière Phénomena avec la complicité de deux icônes du festival et de l’interdisciplinarité : Stéphane Crête et Jacqueline Van De Geer, qui se sont prêté·es au jeu.
C’est la Parade phénoménale qui lancera les célébrités le 29 septembre prochain sur le boulevard Saint-Laurent. Le public est invité à déployer son imaginaire et à se fabriquer un costume selon une des thématiques de la Parade, avec la collaboration de Patsy Van Roost.
Phénomena se veut une tribune pour les voix artistiques fortes et originales. On pourra assister à des spectacles de performance et de danse, des projections de films ainsi que plusieurs cabarets déjantés qui sont la marque de commerce du festival.
Le Cabaret DADA fait partie de l’ADN du festival depuis sa création. Il y en aura deux cette année. C’est Stéphane Crête pour le cabaret francophone et Alexis O’Hara pour le cabaret anglophone qui seront à l’animation. Le défi leur a été lancé de venir « transgresser » le cabaret de l’autre. On pourra voir notamment le fameux Growlers Choir, le circassien iconoclaste David Menes Rodriguez, les performeurs queer Peaches LePoz et Crystal Slippers, l’audacieuse Phoenix Inana, la diva Jacqueline Van De Geer et plusieurs autres.
La Fanfare Pourpour sera de la partie pour offrir une soirée de danse. La Sala Rossa sera transformée en véritable salle de danse pour l’occasion.
La danse est à l’honneur cette année avec plusieurs spectacles. À la demande générale, une autre soirée de waacking orchestrée par Axelle « Ebony » Munezero sera de retour. Le Waacking est une danse énergique née dans les années 70 dans la communauté queer de Los Angeles, afin d’exprimer librement son identité et s’émanciper. Aujourd’hui, la communauté de Waacking perpétue cet héritage tout en évoluant avec les défis propres à sa génération.
AstroQueer Cabaret © Josée Lecompte
L’AstroQueer Cabaret organisé par le jeune danseur et chorégraphe Mathieu Hérard entraînera le public avec humour dans l’horoscope et l’aventure cosmique alors que la nouvelle création des Sœurs Schmutt, She and the other(s), présentée à La Chapelle Scènes Contemporaines et mettant en scène la danseuse Chi Long, s’intéressera à l’identité québécoise face aux grands enjeux migratoires.
D. Kimm, la directrice de Phénomena, fera un retour sur la scène de La Sala Rossa pour un spectacle de poésie performée accompagnée d’un house band sous la direction de son complice de toujours Bernard Falaise. Elle revisitera des textes anciens. Il s’agira probablement du dernier spectacle de D. Kimm. Elle a pour l’occasion invité deux auteures qu’elle admire, Emmanuelle Pierrot et Natasha Kanapé Fontaine, à venir performer leurs textes.
Le 3e Cabaret féministe pas gentil du tout, animé par Chantal Lamarre, réunira une dizaine d’artistes et de personnalités féministes qui n’ont pas la langue dans leur poche dont Catherine Ethier, Martine Delvaux, Alix Dufresne, Micheline Lanctôt et Brigitte Haentjens.
Claudia Chan Tak est de retour avec un Cabaret ABBA sans ABBA, qui mettra en scène une dizaine d’artistes émergent·es d’horizon divers provenant de la danse et du théâtre. Phénomena présentera aussi au Studio 303 un battle de breakdance dirigé par Lazylegz qui réunira une équipe atypique composée notamment d’artistes formé·es aux Muses, une école de formation professionnelle en arts de la scène dédiée à des artistes en situation de handicap. Toujours au Studio 303, on pourra assister à la lecture de la pièce de théâtre en chantier de la comédienne et autrice autochtone Sharon Fontaine-Ishpatao.
Dans la salle intime Sotterenea (au sous-sol de La Sala Rossa), on pourra assister à Rassembler ce qui est dispersé, une conférence-performative de Stéphane Crête et à Hui, heur, nuit, une performance poétique et visuelle de Gabo Champagne et Guillaume Vallée.
Enfin, le festival poursuit son engagement auprès de la communauté sourde en présentant à la Cinémathèque québécoise Perspectives Sourdes : on tourne ! deux soirs de projections de films entièrement réalisés par des réalisateurs et réalisatrices sourd·es. On pourra aussi voir gratuitement à la Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal le spectacle de clowns sourd·es Lumina, orchestré par Marie-Pierre Petit, une rare clown sourde et fidèle collaboratrice de Phénomena.
Programmation complète