Diffusion Hector-Charland organise un festival de théâtre de création depuis 2001 à Repentigny. Après 15 années sous le nom Festival annuel d’innovation théâtrale, l’événement a été rebaptisé Fous de théâtre en 2017. Caroline Parent nous parle de la programmation de cette 20e édition.
Pour notre lectorat, pouvez-vous nous rappeler la genèse du festival ?
Le Festival annuel d’innovation théâtrale a été pendant 15 ans un lieu d’exploration où les créateurs et les créatrices pouvaient expérimenter de nouvelles formes et repousser les limites de l’art scénique. En 2017, nous avons choisi de le rebaptiser Fous de théâtre pour mieux refléter la diversité et l’audace de notre programmation. Ce changement symbolise une volonté de rendre le théâtre de création encore plus accessible et dynamique, tout en continuant à offrir des œuvres marquantes et originales qui résonnent auprès du public. Depuis sa création, le festival s’est imposé comme un espace incontournable pour découvrir des talents émergents et des spectacles novateurs, offrant une grande variété de formes, de tons et de propositions artistiques à différents stades de création. Ce mélange unique permet au public de vivre des expériences théâtrales riches et inattendues.
Estimez-vous avoir atteint votre vitesse de croisière avec les objectifs fixés au départ ?
Malgré les nombreux défis auxquels nous avons fait face au fil des ans, dont la pandémie qui nous a contraints à annuler trois éditions (2020, 2021 et 2023), nous avons su rester fidèles à notre vision et à notre mission. Aujourd’hui, nous revenons avec une énergie renouvelée et une détermination encore plus grande à faire rayonner le théâtre de création. Chaque nouvelle édition est une opportunité de réinvention et d’exploration. Les possibilités de développement pour le festival sont infinies : de nouveaux lieux, des propositions artistiques variées, des œuvres à différents stades de création… ! L’avenir du festival s’annonce prometteur et passionnant, porté par le talent de nos artistes, la passion de notre équipe, et l’enthousiasme de notre public toujours fidèle.
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Macbeth Muet, une création et une mise en scène de Marie-Hélène Bélanger Dumas et Jon Lachlan Stewart. © Fous de théâtre
Vous offrez d’ailleurs un heureux mélange de primeurs et de contenu éprouvé. Comment avez-vous construit la programmation cette année ?
La construction de la programmation repose sur une écoute active des opportunités et des besoins du milieu théâtral. Nous discutons avec des compagnies en processus de création, assistons à des étapes clés de développement pour avoir un aperçu de ce que les œuvres pourraient devenir. C’est un travail de proximité avec les artistes et les compagnies pour s’assurer que nous captons l’essence et le potentiel de leurs propositions. Le choix des œuvres est aussi une question d’équilibre. Nous voulons que le public découvre des spectacles aux thématiques variées, avec des formes et des tons différents. Cette diversité permet d’offrir une expérience riche et nuancée, tout en répondant aux attentes d’un public curieux. Et bien sûr, il y a la question de la disponibilité! Tout doit converger vers les quelques jours du festival, tout en prenant en compte les impératifs techniques comme le montage et le démontage de chaque œuvre. C’est un véritable casse-tête logistique, mais c’est ce qui rend le processus de création du festival aussi passionnant.
Avec des pros comme Sharon Ibqui, Jean-François Casabonne et Marie-Joanne Boucher dans Un trou dans le crâne et le spectacle Pendant que les champs brûlent du PàP, par exemple cette année, vous risquez de faire des jaloux parmi les programmations régionales, non ?
Il est vrai que nous avons la chance de compter sur des talents exceptionnels cette année. Notre mission est avant tout de rendre ces œuvres accessibles au plus grand nombre, et nous sommes ravis de pouvoir partager ces moments forts avec notre public. Cela dit, nous avons une immense admiration pour nos collègues programmateurs régionaux, qui se distinguent par la qualité remarquable de leur programmation. Si cela crée un peu d’envie, c’est surtout le signe de l’excellence qui règne dans tout le réseau de diffusion artistique au Québec.
Cette question est inévitable dans les circonstances actuelles : les arts vivants sont sous-financés au Québec, comment cela vous affecte en pensant à l’avenir de votre événement ?
C’est un défi permanent. Le sous-financement des arts vivants au Québec nous pousse constamment à trouver des solutions créatives pour maintenir la qualité et l’accessibilité de nos événements. Heureusement, nous avons la chance de pouvoir compter sur le soutien précieux de partenaires. Grâce à leur appui, nous pouvons continuer à offrir une programmation riche et diversifiée, tout en étant confiant quant à la pérennité du festival. Cela nous permet de regarder l’avenir avec plus de confiance, malgré les défis qui persistent.
Le festival Fous de théâtre a lieu du 3 au 6 octobre 2024 à Repentigny.
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Diffusion Hector-Charland organise un festival de théâtre de création depuis 2001 à Repentigny. Après 15 années sous le nom Festival annuel d’innovation théâtrale, l’événement a été rebaptisé Fous de théâtre en 2017. Caroline Parent nous parle de la programmation de cette 20e édition.
Pour notre lectorat, pouvez-vous nous rappeler la genèse du festival ?
Le Festival annuel d’innovation théâtrale a été pendant 15 ans un lieu d’exploration où les créateurs et les créatrices pouvaient expérimenter de nouvelles formes et repousser les limites de l’art scénique. En 2017, nous avons choisi de le rebaptiser Fous de théâtre pour mieux refléter la diversité et l’audace de notre programmation. Ce changement symbolise une volonté de rendre le théâtre de création encore plus accessible et dynamique, tout en continuant à offrir des œuvres marquantes et originales qui résonnent auprès du public. Depuis sa création, le festival s’est imposé comme un espace incontournable pour découvrir des talents émergents et des spectacles novateurs, offrant une grande variété de formes, de tons et de propositions artistiques à différents stades de création. Ce mélange unique permet au public de vivre des expériences théâtrales riches et inattendues.
Estimez-vous avoir atteint votre vitesse de croisière avec les objectifs fixés au départ ?
Malgré les nombreux défis auxquels nous avons fait face au fil des ans, dont la pandémie qui nous a contraints à annuler trois éditions (2020, 2021 et 2023), nous avons su rester fidèles à notre vision et à notre mission. Aujourd’hui, nous revenons avec une énergie renouvelée et une détermination encore plus grande à faire rayonner le théâtre de création. Chaque nouvelle édition est une opportunité de réinvention et d’exploration. Les possibilités de développement pour le festival sont infinies : de nouveaux lieux, des propositions artistiques variées, des œuvres à différents stades de création… ! L’avenir du festival s’annonce prometteur et passionnant, porté par le talent de nos artistes, la passion de notre équipe, et l’enthousiasme de notre public toujours fidèle.
Macbeth Muet, une création et une mise en scène de Marie-Hélène Bélanger Dumas et Jon Lachlan Stewart. © Fous de théâtre
Vous offrez d’ailleurs un heureux mélange de primeurs et de contenu éprouvé. Comment avez-vous construit la programmation cette année ?
La construction de la programmation repose sur une écoute active des opportunités et des besoins du milieu théâtral. Nous discutons avec des compagnies en processus de création, assistons à des étapes clés de développement pour avoir un aperçu de ce que les œuvres pourraient devenir. C’est un travail de proximité avec les artistes et les compagnies pour s’assurer que nous captons l’essence et le potentiel de leurs propositions. Le choix des œuvres est aussi une question d’équilibre. Nous voulons que le public découvre des spectacles aux thématiques variées, avec des formes et des tons différents. Cette diversité permet d’offrir une expérience riche et nuancée, tout en répondant aux attentes d’un public curieux. Et bien sûr, il y a la question de la disponibilité! Tout doit converger vers les quelques jours du festival, tout en prenant en compte les impératifs techniques comme le montage et le démontage de chaque œuvre. C’est un véritable casse-tête logistique, mais c’est ce qui rend le processus de création du festival aussi passionnant.
Avec des pros comme Sharon Ibqui, Jean-François Casabonne et Marie-Joanne Boucher dans Un trou dans le crâne et le spectacle Pendant que les champs brûlent du PàP, par exemple cette année, vous risquez de faire des jaloux parmi les programmations régionales, non ?
Il est vrai que nous avons la chance de compter sur des talents exceptionnels cette année. Notre mission est avant tout de rendre ces œuvres accessibles au plus grand nombre, et nous sommes ravis de pouvoir partager ces moments forts avec notre public. Cela dit, nous avons une immense admiration pour nos collègues programmateurs régionaux, qui se distinguent par la qualité remarquable de leur programmation. Si cela crée un peu d’envie, c’est surtout le signe de l’excellence qui règne dans tout le réseau de diffusion artistique au Québec.
Cette question est inévitable dans les circonstances actuelles : les arts vivants sont sous-financés au Québec, comment cela vous affecte en pensant à l’avenir de votre événement ?
C’est un défi permanent. Le sous-financement des arts vivants au Québec nous pousse constamment à trouver des solutions créatives pour maintenir la qualité et l’accessibilité de nos événements. Heureusement, nous avons la chance de pouvoir compter sur le soutien précieux de partenaires. Grâce à leur appui, nous pouvons continuer à offrir une programmation riche et diversifiée, tout en étant confiant quant à la pérennité du festival. Cela nous permet de regarder l’avenir avec plus de confiance, malgré les défis qui persistent.
Le festival Fous de théâtre a lieu du 3 au 6 octobre 2024 à Repentigny.
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