À quelques semaines du dépôt du budget du gouvernement du Québec, les artistes rappellent au premier ministre François Legault qu’une somme récurrente de 200 millions $ sera nécessaire au Conseil des arts et des lettres du Québec pour faire face à la crise du sous-financement de ce milieu. Cette troisième Grande manifestation, la première en 2025, a été organisée cette fois devant les bureaux du chef du gouvernement à Montréal.
Malgré un froid glacial, plusieurs dizaines de créateurs et créatrices de tous les horizons s’étaient rassemblé∙es afin de faire connaître leur mécontentement, voir leur colère, devant l’inaction gouvernementale. À juste titre, la première chanson entendue dans les hautparleurs de la manifestation était Money du groupe Pink Floyd. Un groupe de jeunes artistes a poursuivi en chantant J’aurais voulu être un artiste… payé∙e!
Des représentants de Québec solidaire étaient présents dans le groupe de manifestant·es. De son côté la présidente de l’Union des artistes, Tanya Kontoyanni, ne s’est guère montrée optimiste quant à la suite des choses pour le CALQ.
« L’inquiétude, déjà présente à l’automne 2023, demeure. Les artistes et les artisans en culture ont un genou à terre. Si le prochain budget ne bouge pas, ça va être une catastrophe, une hécatombe. On va perdre beaucoup de monde. Je m’attends à du ressentiment et je sens qu’on va voir beaucoup de problèmes de santé mentale parmi nos membres. »
Une des premières à prendre la parole, la comédienne et metteuse en scène Alix Dufresne, qui parlait au nom des milieux de la danse et du théâtre, a littéralement réchauffé l’ambiance en présentant une chanson à répondre par des gestes qui pouvaient, en même temps, faire bouger l’assistance. Elle a, notamment, lancé une flèche au ministre des Finances, Éric Girard en l’enjoignant de « se réveiller ».
« Si tu veux 200 millions, tape des mains. Si tu veux 200 millions, tape des mains. Si tu es tanné∙es de voir toutes tes subventions refusées. Si t’es tanné∙es d’être sous-financé∙es, tape des mains », a-t-elle mentionné.
Tôt mercredi sur Facebook, la coprésidente du Conseil québécois du théâtre (CQT) Michelle Parent, avait invité ses collègues à manifester.
« La manifestation d’aujourd’hui répond à l’urgence humaine de la situation. La détresse, la déprime, la colère exprimée, mais aussi l’amour exprimée pour les arts sont valides et ont raison d’être : c’est une crise. Les artistes de tous les milieux sont aux prises avec une dégradation des conditions et l’augmentation d’une grande précarité et ne leur permettre pas de travailler de manière saine. Soutenir adéquatement la culture d’ici et nos arts c’est permettre de préserver ce qui nous relient et nous rends forts, résistants. C’est avoir ce joyau à défendre. »
En octobre dernier, le Front commun pour les arts, regroupant 17 associations artistiques et culturelles, avait également repris la même revendication de 200 millions $ comme demande de base pour le CALQ. Leur campagne de communication affichait le slogan : « Notre culture mérite mieux que d’être fauchée. »
À quelques semaines du dépôt du budget du gouvernement du Québec, les artistes rappellent au premier ministre François Legault qu’une somme récurrente de 200 millions $ sera nécessaire au Conseil des arts et des lettres du Québec pour faire face à la crise du sous-financement de ce milieu. Cette troisième Grande manifestation, la première en 2025, a été organisée cette fois devant les bureaux du chef du gouvernement à Montréal.
Malgré un froid glacial, plusieurs dizaines de créateurs et créatrices de tous les horizons s’étaient rassemblé∙es afin de faire connaître leur mécontentement, voir leur colère, devant l’inaction gouvernementale. À juste titre, la première chanson entendue dans les hautparleurs de la manifestation était Money du groupe Pink Floyd. Un groupe de jeunes artistes a poursuivi en chantant J’aurais voulu être un artiste… payé∙e!
Des représentants de Québec solidaire étaient présents dans le groupe de manifestant·es. De son côté la présidente de l’Union des artistes, Tanya Kontoyanni, ne s’est guère montrée optimiste quant à la suite des choses pour le CALQ.
« L’inquiétude, déjà présente à l’automne 2023, demeure. Les artistes et les artisans en culture ont un genou à terre. Si le prochain budget ne bouge pas, ça va être une catastrophe, une hécatombe. On va perdre beaucoup de monde. Je m’attends à du ressentiment et je sens qu’on va voir beaucoup de problèmes de santé mentale parmi nos membres. »
Une des premières à prendre la parole, la comédienne et metteuse en scène Alix Dufresne, qui parlait au nom des milieux de la danse et du théâtre, a littéralement réchauffé l’ambiance en présentant une chanson à répondre par des gestes qui pouvaient, en même temps, faire bouger l’assistance. Elle a, notamment, lancé une flèche au ministre des Finances, Éric Girard en l’enjoignant de « se réveiller ».
« Si tu veux 200 millions, tape des mains. Si tu veux 200 millions, tape des mains. Si tu es tanné∙es de voir toutes tes subventions refusées. Si t’es tanné∙es d’être sous-financé∙es, tape des mains », a-t-elle mentionné.
Tôt mercredi sur Facebook, la coprésidente du Conseil québécois du théâtre (CQT) Michelle Parent, avait invité ses collègues à manifester.
« La manifestation d’aujourd’hui répond à l’urgence humaine de la situation. La détresse, la déprime, la colère exprimée, mais aussi l’amour exprimée pour les arts sont valides et ont raison d’être : c’est une crise. Les artistes de tous les milieux sont aux prises avec une dégradation des conditions et l’augmentation d’une grande précarité et ne leur permettre pas de travailler de manière saine. Soutenir adéquatement la culture d’ici et nos arts c’est permettre de préserver ce qui nous relient et nous rends forts, résistants. C’est avoir ce joyau à défendre. »
En octobre dernier, le Front commun pour les arts, regroupant 17 associations artistiques et culturelles, avait également repris la même revendication de 200 millions $ comme demande de base pour le CALQ. Leur campagne de communication affichait le slogan : « Notre culture mérite mieux que d’être fauchée. »