Avec 20 spectacles présentés du 22 mai au 5 juin 2025, la programmation du 19e Festival TransAmériques nous invite à défier le cynisme ambiant en oxygénant le paysage culturel et artistique, comme chaque printemps depuis 40 ans, sous le thème « L’urgence d’accueillir d’autres regards ».
Plus de 200 chorégraphes, metteur·euses en scène, interprètes et concepteur·rices en provenance de 23 pays proposent des visions plurielles du monde avec une panoplie d’œuvres. Leurs histoires nous transportent du Mexique à l’Uruguay en passant par l’Argentine; à Mumbai, en Inde; à Londres, au Royaume-Uni; à Chiraz, en Iran; ou encore à Kigali, au Rwanda. La programmation 2025 propose une foule de nouveaux visages, alors que huit créateurs et créatrices présenteront pour la première fois leur travail à Montréal.
Dans un contexte de grande précarité pour les arts, le FTA réaffirme aussi la place primordiale qu’il accorde à la création locale en programmant 9 œuvres québécoises et canadiennes, et 8 coproductions, qui sont la raison d’être d’un festival de création. « Mettre l’art et les artistes au cœur du monde, urgemment et amoureusement, c’est notre priorité. Nous savons bien que tout brûle, et pourtant nous continuons à allumer des feux. Les spectacles qui composent cette programmation, et les conversations, les ateliers, les fêtes et activités sur la place publique servent d’étincelles. Débats à chaud, cœurs à vif : tramons ensemble des espaces où transformations et métamorphoses se célèbrent », expliquent Martine Dennewald, Jessie Mill et Sandra O’Connor, codirectrices du FTA.

LACRIMA © Christophe Raynaud de Lage
Parmi les spectacles venus d’Europe, deux d’envergure seront présentés dans le cadre du festival. La production française LACRIMA a créé l’événement au dernier Festival d’Avignon et fait salle comble en tournée depuis sa création. Dans ce récit choral, la metteuse en scène Caroline Guiela Nguyen plonge dans l’univers de la haute couture pour raconter la violence des rapports de pouvoir et la condition des travailleur·euses et artisan·es.
L’Albanais d’origine Mario Banushi, étoile montante du théâtre grec, bouleverse les publics avec Taverna Miresia – Mario Bella Anastasia, pièce sans paroles aux tableaux pétris de beauté dans laquelle il évoque l’absence du père et rend un hommage aux femmes qui ont marqué sa vie.

C la vie © Sophie Deiss
C la vie, un spectacle gratuit présenté au Théâtre de Verdure du parc La Fontaine clôturera le Festival. L’œuvre du chorégraphe burkinabè Serge Aimé Coulibaly déploie une énergie folle pour célébrer la puissance de la communauté, avec sept danseur·euses, une chanteuse et un percussionniste.
Dans De l’opéra au concerto, présenté sur la place publique, Christian Lapointe s’allie à la compositrice australienne Rósa Lind, à la compagnie d’art lyrique Chants libres et au Quatuor Bozzini pour créer un opéra contemporain d’après Hiroshima mon amour de Marguerite Duras et Alain Renais. Avec concerto, installation-concert faite de paysages visuels, chorégraphiques et sonores, Charlie Khalil Prince et Olivia Tapiero aménagent un moment suspendu, propice à la méditation, au croisement du politique et du poétique.

AUTOGYNEGAMY : Au nom du père, du fils et du sain d’esprit © Samantha Blake
Alliant la danse à la musique, le multimédia à la réinterprétation des récits bibliques, AUTOGYNEGAMY : Au nom du père, du fils et du sain d’esprit de Elle Barbara promet une performance interdisciplinaire d’une grande intensité.
Fidèle du FTA, Louise Lecavalier offre la primeur nord-américaine de son nouveau solo, danses vagabondes.

Hatched Ensemble © Val Adamson
Mamela Nyamza, célèbre artiste de l’Afrique du Sud, est considérée comme l’une des plus grandes chorégraphes du continent africain. Elle vient à Montréal pour la première fois avec Hatched Ensemble, sublime pièce de groupe qui défie la tradition du ballet.
À travers les mouvements hypnotiques de Shiraz, l’Iranien Armin Hokmi livre une œuvre mystérieuse et fascinante, en hommage à un festival disparu de la région du Levant.
Avec Toi, moi, Tituba…, la chorégraphe et musicienne rwandaise Dorothée Munyaneza puise son inspiration auprès de la philosophe féministe Elsa Dorlin et de la figure de Tituba du roman de Maryse Condé, pour relier entre elles des généalogies de femmes effacées.
Une cinquantaine d’activités gratuites pour tous et toutes
De grandes conversations, des débats d’idées, des ateliers pour bouger, des rencontres privilégiées avec les artistes et les désormais célèbres soirées au QG.
Parmi les événements à noter, l’Esplanade danse. Au menu : Tolon kè!, irrésistible concert dansé mené par le Faso Danse Théâtre, des cours de danse et la projection de cinédanse sous les étoiles en collaboration avec Regards Hybrides.
L’Argentin Tiziano Cruz convie le public à un atelier de fabrication de pain, qui sera ensuite partagé durant les représentations de son spectacle Wayqeycuna.
Programmation complète
Avec 20 spectacles présentés du 22 mai au 5 juin 2025, la programmation du 19e Festival TransAmériques nous invite à défier le cynisme ambiant en oxygénant le paysage culturel et artistique, comme chaque printemps depuis 40 ans, sous le thème « L’urgence d’accueillir d’autres regards ».
Plus de 200 chorégraphes, metteur·euses en scène, interprètes et concepteur·rices en provenance de 23 pays proposent des visions plurielles du monde avec une panoplie d’œuvres. Leurs histoires nous transportent du Mexique à l’Uruguay en passant par l’Argentine; à Mumbai, en Inde; à Londres, au Royaume-Uni; à Chiraz, en Iran; ou encore à Kigali, au Rwanda. La programmation 2025 propose une foule de nouveaux visages, alors que huit créateurs et créatrices présenteront pour la première fois leur travail à Montréal.
Dans un contexte de grande précarité pour les arts, le FTA réaffirme aussi la place primordiale qu’il accorde à la création locale en programmant 9 œuvres québécoises et canadiennes, et 8 coproductions, qui sont la raison d’être d’un festival de création. « Mettre l’art et les artistes au cœur du monde, urgemment et amoureusement, c’est notre priorité. Nous savons bien que tout brûle, et pourtant nous continuons à allumer des feux. Les spectacles qui composent cette programmation, et les conversations, les ateliers, les fêtes et activités sur la place publique servent d’étincelles. Débats à chaud, cœurs à vif : tramons ensemble des espaces où transformations et métamorphoses se célèbrent », expliquent Martine Dennewald, Jessie Mill et Sandra O’Connor, codirectrices du FTA.
LACRIMA © Christophe Raynaud de Lage
Parmi les spectacles venus d’Europe, deux d’envergure seront présentés dans le cadre du festival. La production française LACRIMA a créé l’événement au dernier Festival d’Avignon et fait salle comble en tournée depuis sa création. Dans ce récit choral, la metteuse en scène Caroline Guiela Nguyen plonge dans l’univers de la haute couture pour raconter la violence des rapports de pouvoir et la condition des travailleur·euses et artisan·es.
L’Albanais d’origine Mario Banushi, étoile montante du théâtre grec, bouleverse les publics avec Taverna Miresia – Mario Bella Anastasia, pièce sans paroles aux tableaux pétris de beauté dans laquelle il évoque l’absence du père et rend un hommage aux femmes qui ont marqué sa vie.
C la vie © Sophie Deiss
C la vie, un spectacle gratuit présenté au Théâtre de Verdure du parc La Fontaine clôturera le Festival. L’œuvre du chorégraphe burkinabè Serge Aimé Coulibaly déploie une énergie folle pour célébrer la puissance de la communauté, avec sept danseur·euses, une chanteuse et un percussionniste.
Dans De l’opéra au concerto, présenté sur la place publique, Christian Lapointe s’allie à la compositrice australienne Rósa Lind, à la compagnie d’art lyrique Chants libres et au Quatuor Bozzini pour créer un opéra contemporain d’après Hiroshima mon amour de Marguerite Duras et Alain Renais. Avec concerto, installation-concert faite de paysages visuels, chorégraphiques et sonores, Charlie Khalil Prince et Olivia Tapiero aménagent un moment suspendu, propice à la méditation, au croisement du politique et du poétique.
AUTOGYNEGAMY : Au nom du père, du fils et du sain d’esprit © Samantha Blake
Alliant la danse à la musique, le multimédia à la réinterprétation des récits bibliques, AUTOGYNEGAMY : Au nom du père, du fils et du sain d’esprit de Elle Barbara promet une performance interdisciplinaire d’une grande intensité.
Fidèle du FTA, Louise Lecavalier offre la primeur nord-américaine de son nouveau solo, danses vagabondes.
Hatched Ensemble © Val Adamson
Mamela Nyamza, célèbre artiste de l’Afrique du Sud, est considérée comme l’une des plus grandes chorégraphes du continent africain. Elle vient à Montréal pour la première fois avec Hatched Ensemble, sublime pièce de groupe qui défie la tradition du ballet.
À travers les mouvements hypnotiques de Shiraz, l’Iranien Armin Hokmi livre une œuvre mystérieuse et fascinante, en hommage à un festival disparu de la région du Levant.
Avec Toi, moi, Tituba…, la chorégraphe et musicienne rwandaise Dorothée Munyaneza puise son inspiration auprès de la philosophe féministe Elsa Dorlin et de la figure de Tituba du roman de Maryse Condé, pour relier entre elles des généalogies de femmes effacées.
Une cinquantaine d’activités gratuites pour tous et toutes
De grandes conversations, des débats d’idées, des ateliers pour bouger, des rencontres privilégiées avec les artistes et les désormais célèbres soirées au QG.
Parmi les événements à noter, l’Esplanade danse. Au menu : Tolon kè!, irrésistible concert dansé mené par le Faso Danse Théâtre, des cours de danse et la projection de cinédanse sous les étoiles en collaboration avec Regards Hybrides.
L’Argentin Tiziano Cruz convie le public à un atelier de fabrication de pain, qui sera ensuite partagé durant les représentations de son spectacle Wayqeycuna.
Programmation complète