Charlevoix vibrera de nouveau cet été au rythme du Festival international du Domaine Forget, qui lancera son édition 2025 cette fin de semaine avec une programmation mêlant musique, danse et création littéraire. Cette année, le Domaine Forget offre une programmation en danse plus foisonnante, où paysage, mouvement et inclusion se conjuguent en une série d’expériences uniques, de la création in situ à la danse urbaine.
Le festival s’ouvrira avec Les Scénographies-Paysages – Eaux et forêts. Fruit d’une résidence de création sur le site même du Domaine, cette performance déambulatoire signée Danièle Desnoyers et la compagnie Le Carré des Lombes convie le public à une rencontre entre la danse, la musique (avec le quatuor de saxophones Quasar) et le paysage charlevoisien. Six danseurs et quatre musiciens guident les spectateurs à travers les bois, les sculptures et les vues du fleuve. « Un moment suspendu, une invitation à réenchanter notre lien à la nature », résume la chorégraphe.
Cette première fin de semaine offrira également une initiation à la danse in situ. Prélude au spectacle Les Scénographies-Paysages, cet atelier animé par la chorégraphe Danièle Desnoyers permettra aux participants d’entrer en relation avec le paysage qui les entoure à travers le mouvement. Cette activité vise à activer le regard que l’on pose sur le territoire que nous habitons et à imaginer comment les corps en mouvement peuvent lui faire écho et lui rendre hommage.
Beethoven et break dance
Cas Public présentera pour sa part 9.2 le 4 juillet. Cette œuvre revisite la création 9, inspirée par le parcours du danseur malentendant Cai Glover. Cochorégraphe aux côtés d’Hélène Blackburn, il explore dans cette nouvelle version les notions de perception, de langage et de différence. La Neuvième Symphonie de Beethoven, elle-même écrite dans le silence d’un créateur ayant perdu l’ouïe, devient le point d’ancrage d’une réflexion viscérale sur la manière dont nous habitons le monde.
Le duo créatif Emmanuelle Lê Phan et Elon Höglund de Tentacle Tribe revient pour sa part le 9 juillet avec DIRT. Cinq danseurs évoluent dans une esthétique éclatée où le break, le popping et la manipulation du corps évoquent les liens profonds (et parfois brisés) entre l’humain et la planète. Une œuvre visuelle et rythmée, à la croisée du rêve, du conte et de la résistance climatique.
Emmanuelle Lê Phan donnera en outre un atelier d’introduction au break le 6 juillet. Elle initiera petits et grands aux bases du breaking, ce style de danse de rue qui anime les b-boys et b-girls. Au passage, elle transmettra quelques approches emblématiques de la compagnie Tentacle Tribe, qui fusionne danse contemporaine et hip hop : le threading ou les clés, les manipulations, etc.
Le Festival international du Domaine Forget de Charlevoix se poursuivra jusqu’au 23 août.
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Charlevoix vibrera de nouveau cet été au rythme du Festival international du Domaine Forget, qui lancera son édition 2025 cette fin de semaine avec une programmation mêlant musique, danse et création littéraire. Cette année, le Domaine Forget offre une programmation en danse plus foisonnante, où paysage, mouvement et inclusion se conjuguent en une série d’expériences uniques, de la création in situ à la danse urbaine.
Le festival s’ouvrira avec Les Scénographies-Paysages – Eaux et forêts. Fruit d’une résidence de création sur le site même du Domaine, cette performance déambulatoire signée Danièle Desnoyers et la compagnie Le Carré des Lombes convie le public à une rencontre entre la danse, la musique (avec le quatuor de saxophones Quasar) et le paysage charlevoisien. Six danseurs et quatre musiciens guident les spectateurs à travers les bois, les sculptures et les vues du fleuve. « Un moment suspendu, une invitation à réenchanter notre lien à la nature », résume la chorégraphe.
Cette première fin de semaine offrira également une initiation à la danse in situ. Prélude au spectacle Les Scénographies-Paysages, cet atelier animé par la chorégraphe Danièle Desnoyers permettra aux participants d’entrer en relation avec le paysage qui les entoure à travers le mouvement. Cette activité vise à activer le regard que l’on pose sur le territoire que nous habitons et à imaginer comment les corps en mouvement peuvent lui faire écho et lui rendre hommage.
Beethoven et break dance
Cas Public présentera pour sa part 9.2 le 4 juillet. Cette œuvre revisite la création 9, inspirée par le parcours du danseur malentendant Cai Glover. Cochorégraphe aux côtés d’Hélène Blackburn, il explore dans cette nouvelle version les notions de perception, de langage et de différence. La Neuvième Symphonie de Beethoven, elle-même écrite dans le silence d’un créateur ayant perdu l’ouïe, devient le point d’ancrage d’une réflexion viscérale sur la manière dont nous habitons le monde.
Le duo créatif Emmanuelle Lê Phan et Elon Höglund de Tentacle Tribe revient pour sa part le 9 juillet avec DIRT. Cinq danseurs évoluent dans une esthétique éclatée où le break, le popping et la manipulation du corps évoquent les liens profonds (et parfois brisés) entre l’humain et la planète. Une œuvre visuelle et rythmée, à la croisée du rêve, du conte et de la résistance climatique.
Emmanuelle Lê Phan donnera en outre un atelier d’introduction au break le 6 juillet. Elle initiera petits et grands aux bases du breaking, ce style de danse de rue qui anime les b-boys et b-girls. Au passage, elle transmettra quelques approches emblématiques de la compagnie Tentacle Tribe, qui fusionne danse contemporaine et hip hop : le threading ou les clés, les manipulations, etc.
Le Festival international du Domaine Forget de Charlevoix se poursuivra jusqu’au 23 août.
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