Directeur de Tout à trac, auteur et metteur en scène, Hugo Bélanger explore le merveilleux et l’imaginaire en empruntant à la poésie et au rêve depuis plus de 20 ans. Il met en scène Dracula, une comédie des horreurs, dans la grande salle de la TOHU.
Est-ce une première pour vous de plonger dans le répertoire d’off-Broadway ?
Oui. C’est le producteur du spectacle, Mike Mendell, qui m’a proposé de monter ce texte. Je l’ai lu et j’ai tout de suite vu le potentiel comique et physique du spectacle, ainsi que les grandes possibilités théâtrales qu’offrait ce texte. J’ai proposé à Maryse Warda, une traductrice que j’aime beaucoup, de s’occuper de la traduction, et je me suis permis d’y mettre du mien également.
On peut imaginer qu’un mélange humour-horreur vous sied. Ça demeure toujours un peu délicat de naviguer entre des genres pouvant paraître opposés, non ?
Il est certain que le public doit s’ajuster un peu, car nous jouons avec les codes de l’horreur et de la comédie. Le spectacle est plus porté sur l’humour et le côté horreur est plus « spooky » que « scary ». Mais nous voulions avoir plusieurs clins d’œil à des classiques des films de genre, comme The Exorcist, Psycho, Halloween, ou la chanson Thriller, mais nous faisons également plusieurs clins d’œil à d’autres œuvres issues de la culture populaire qui ne sont pas des œuvres d’horreur. Nous trouvions aussi que la version off-Broadway manquait de sang et d’illusions, chose importante selon moi dans l’univers de Dracula. Nous avons ajouté des choses en ce sens. Et je voulais que notre Dracula soit queer comme la version off-Broadway, mais que l’on reconnaisse aussi le Dracula élégant de nos souvenirs. C’est un beau travail d’équilibriste…
Et travailler à la TOHU, pour quelqu’un qui aime le spectaculaire, représente un défi. Il doit bien y avoir quelques contraintes ?
La contrainte est l’ouverture des angles de vue pour le public. Ça a posé plusieurs défis. Mais ça nous a permis de travailler dans des conditions idéales, car nous avons eu accès à la salle pendant un mois.
Les interprètes possèdent des expériences très diverses. Comment ça se passe en répétition ?
Formidablement bien. Ce sont tous de vrai∙es acteurs et actrices de théâtre hyper rigoureux et hyper précis. Ils et elles sont travaillant·es et absorbent rapidement les notes. Il n’y a pas eu une journée où j’y suis allé à regret pour répéter ce spectacle. C’est une équipe incroyable. Je suis un metteur en scène vraiment choyé d’avoir une telle équipe.
Sans dévoiler de secrets, cette avenue représente-t-elle un nouveau chemin à explorer, puisqu’il semble que vous ayez de nouveaux « amis » new-yorkais ?
Ça fait longtemps que mon travail ne se réserve pas qu’au théâtre (j’ai fait du cirque, de la magie, de l’humour et de l’opéra), mais il y a de beaux projets qui s’en viennent de ce côté, avec une autre production venant de Broadway qui serait également adaptée pour le public d’ici. Il y a également une volonté d’emmener là-bas un spectacle d’ici dans les années à suivre…
Dracula, une comédie des horreurs est présentée à la TOHU du 11 septembre au 1er novembre 2025.
Directeur de Tout à trac, auteur et metteur en scène, Hugo Bélanger explore le merveilleux et l’imaginaire en empruntant à la poésie et au rêve depuis plus de 20 ans. Il met en scène Dracula, une comédie des horreurs, dans la grande salle de la TOHU.
Est-ce une première pour vous de plonger dans le répertoire d’off-Broadway ?
Oui. C’est le producteur du spectacle, Mike Mendell, qui m’a proposé de monter ce texte. Je l’ai lu et j’ai tout de suite vu le potentiel comique et physique du spectacle, ainsi que les grandes possibilités théâtrales qu’offrait ce texte. J’ai proposé à Maryse Warda, une traductrice que j’aime beaucoup, de s’occuper de la traduction, et je me suis permis d’y mettre du mien également.
On peut imaginer qu’un mélange humour-horreur vous sied. Ça demeure toujours un peu délicat de naviguer entre des genres pouvant paraître opposés, non ?
Il est certain que le public doit s’ajuster un peu, car nous jouons avec les codes de l’horreur et de la comédie. Le spectacle est plus porté sur l’humour et le côté horreur est plus « spooky » que « scary ». Mais nous voulions avoir plusieurs clins d’œil à des classiques des films de genre, comme The Exorcist, Psycho, Halloween, ou la chanson Thriller, mais nous faisons également plusieurs clins d’œil à d’autres œuvres issues de la culture populaire qui ne sont pas des œuvres d’horreur. Nous trouvions aussi que la version off-Broadway manquait de sang et d’illusions, chose importante selon moi dans l’univers de Dracula. Nous avons ajouté des choses en ce sens. Et je voulais que notre Dracula soit queer comme la version off-Broadway, mais que l’on reconnaisse aussi le Dracula élégant de nos souvenirs. C’est un beau travail d’équilibriste…
Et travailler à la TOHU, pour quelqu’un qui aime le spectaculaire, représente un défi. Il doit bien y avoir quelques contraintes ?
La contrainte est l’ouverture des angles de vue pour le public. Ça a posé plusieurs défis. Mais ça nous a permis de travailler dans des conditions idéales, car nous avons eu accès à la salle pendant un mois.
Les interprètes possèdent des expériences très diverses. Comment ça se passe en répétition ?
Formidablement bien. Ce sont tous de vrai∙es acteurs et actrices de théâtre hyper rigoureux et hyper précis. Ils et elles sont travaillant·es et absorbent rapidement les notes. Il n’y a pas eu une journée où j’y suis allé à regret pour répéter ce spectacle. C’est une équipe incroyable. Je suis un metteur en scène vraiment choyé d’avoir une telle équipe.
Sans dévoiler de secrets, cette avenue représente-t-elle un nouveau chemin à explorer, puisqu’il semble que vous ayez de nouveaux « amis » new-yorkais ?
Ça fait longtemps que mon travail ne se réserve pas qu’au théâtre (j’ai fait du cirque, de la magie, de l’humour et de l’opéra), mais il y a de beaux projets qui s’en viennent de ce côté, avec une autre production venant de Broadway qui serait également adaptée pour le public d’ici. Il y a également une volonté d’emmener là-bas un spectacle d’ici dans les années à suivre…
Dracula, une comédie des horreurs est présentée à la TOHU du 11 septembre au 1er novembre 2025.