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Le Jamais Lu Québec dévoile sa programmation

La 14e édition du Jamais Lu Québec se tiendra pour une deuxième année à La Charpente des Fauves, du 10 au 13 décembre prochain. Le public est invité à venir entendre les paroles d’auteur·ices de théâtre. La ligne éditoriale choisie cette année par la directrice artistique Marie-Ève Lussier-Gariépy est Nous laisser atteindre. Cette édition se compose cette année de deux lectures intégrales, d’une lecture jeune public, de deux soirées de l’Accélérateur de particules, avec la lecture de quatre extraits de textes en chantier, ainsi que d’une fenêtre ouverte sur la classe de maître.

Deux lectures intégrales, des textes inédits

Mercredi 10 décembre à 20h – Nous ne goûtons rien de pur de Marianne Goulet, un texte où trois trames – une femme seule, un couple et un groupe de jeunes – s’entrecoupent pour tisser une toile d’amours tordues. Une aventure qui réunit une troupe de huit interprètes dans une mise en lecture de Marianne Marceau.

Jeudi 11 décembre à 20h – Frufru, de Flavie Dornier, explore les tensions et les contradictions au cœur d’un trio d’amies au seuil de la trentaine, au moment où l’une d’entre elle annonce son désir de ne pas avoir d’enfants et de recourir à la ligature des trompes. La pièce aborde la sexualité, la violence faite aux femmes et la fragilité de la sororité. La mise en est lecture est de Rosalie Cournoyer.

L’Accélérateur de particules, un incubateur des œuvres théâtrales de demain

L’Accélérateur de particules, la soirée signature du Jamais Lu Québec, est l’occasion de découvrir quatre extraits de 20 minutes de différents textes en chantier, créés par des auteur·ices aux démarches et aux univers variés. Les deux soirées auront lieu les 12 et 13 décembre, à 19h30, à La Charpente des Fauves.

Intrusion, de Nadia Girard Eddahia, raconte l’histoire d’une femme qui se réveille dans son premier appartement et découvre dans sa cuisine le cadavre d’un homme. Quelles frictions s’installent en nous alors que les frontières entre les mondes intimes et extérieurs sont de plus en plus poreuses ? Mise en lecture de Lorraine Côté.

JOMO, de Gabriel Cloutier-Tremblay, explore la notion nouvelle de « Joy of missing out » (la joie de rater quelque chose) en réaction à la FOMO (la peur de rater quelque chose). Des corps anonymes s’emparent de cette matière textuelle qui servira de base à la prochaine création de Gabriel Cloutier-Tremblay et Ariane Voineau, qui assurent ensemble la mise en lecture.

Mustapha, de Melissa Iguer, convoque la fiction pour imaginer l’impact retentissant de l’attentat de la Grande mosquée de Québec au sein des familles des victimes. Dans ce premier texte, l’autrice cherche à faire fondre la haine et la peur dirigées envers sa communauté en plongeant dans la vulnérabilité de l’intime. La mise en lecture est assurée par Faiza Maskhouni.

Donkey, de Juan Arango, parle d’un toutou disparu et nous invite à réfléchir au poids que portent ces objets auxquels on s’attache. Convaincu qu’il s’agit d’un enlèvement, Will fera tout pour retrouver Donkey, jusqu’à sombrer dans une spirale de solitude, de paranoïa et d’auto-destruction. Mise en lecture de Christian Fortin.

La lecture jeunesse, en collaboration avec La Caserne – Scène jeune public

Chaque année, le Jamais Lu Québec propose un texte dédié à la jeunesse. Dans son texte Simone et les maisons grises, l’autrice Margaux Auclair explore la résilience et l’imaginaire d’une enfant confrontée à la grisaille du monde adulte. À travers la fantaisie et l’amitié, elle aborde la puissance de la créativité pour transformer la réalité.

Fenêtre ouverte sur la classe de maître

Chaque année, le Jamais Lu propose aux auteur·ices de Québec une classe de maître avec un·e auteur·ice chevronné.e. Cette année, c’est Jean-Philippe Lehoux qui animera cet atelier. Le public est invité à venir assister à une fenêtre ouverte le samedi 13 décembre à 13h00, qui donnera à entendre des extraits des textes travaillés par les auteur·ices participant·es.