Le revenu moyen des interprètes pour la pratique de l’art théâtral a chuté de 15 % en 2009-2010 par rapport à la saison précédente, pour s’établir à 8 457 $. C’est certainement le constat le plus préoccupant qui se dégage du Profil statistique de la saison théâtrale 2009-2010 que vient de publier le Conseil québécois du théâtre (CQT).
La situation n’est guère plus reluisante du côté des concepteurs dont le revenu moyen pour les contrats effectués en théâtre est de 4 454 $. Inutile d’attribuer cette baisse de la rémunération à une diminution de l’activité théâtrale, puisque cette troisième édition du Profil statistique révèle une forte similarité avec la saison précédente sur ce point. En effet, le nombre de productions standard, qui représentent la très grande majorité des spectacles de théâtre, et de leurs représentations, demeure presque inchangé par rapport à 2008-2009.
Autre réalité préoccupante, la circulation plus que partielle des œuvres théâtrales sur le territoire québécois. En effet, bon nombre de Québécois situés en dehors des grands centres urbains n’ont toujours pas accès aux œuvres. Pour s’en convaincre, la France et les autres provinces canadiennes ont accueilli davantage de représentations de spectacles de théâtre québécois en tournée que chacune des régions administratives, à l’exception de Montréal.
Sur une note plus réjouissante, les textes des auteurs dramatiques québécois ont la faveur des compagnies. Plus de 80 % des œuvres portées à la scène au cours de la saison 2009-2010 ont été écrites par des auteurs dramatiques québécois, soit à titre d’auteur d’une œuvre originale, d’un texte de répertoire, d’une adaptation ou d’une traduction. Second constat positif, la présence marquée des jeunes interprètes au sein des productions théâtrales. Les artistes âgés de moins de 34 ans ont récolté 46 % de tous les contrats, ce qui démontre de manière convaincante la vigueur et le renouvellement du théâtre québécois.
Avec 725 spectacles et 10 599 représentations en tout genre, l’art théâtral contribue en force et en richesse à la culture québécoise. Il demeure cependant anormal que ses artisans en retirent toujours si peu de revenus et que les Québécois, au sein de toutes les régions, n’aient pas un meilleur accès au foisonnement d’œuvres créées par leurs contemporains.
Les trois études Profil statistique sur la saison théâtrale (volets 2007-2008, 2008-2009, 2009-2010) sont disponibles sur le site du CQT.
Le revenu moyen des interprètes pour la pratique de l’art théâtral a chuté de 15 % en 2009-2010 par rapport à la saison précédente, pour s’établir à 8 457 $. C’est certainement le constat le plus préoccupant qui se dégage du Profil statistique de la saison théâtrale 2009-2010 que vient de publier le Conseil québécois du théâtre (CQT).
La situation n’est guère plus reluisante du côté des concepteurs dont le revenu moyen pour les contrats effectués en théâtre est de 4 454 $. Inutile d’attribuer cette baisse de la rémunération à une diminution de l’activité théâtrale, puisque cette troisième édition du Profil statistique révèle une forte similarité avec la saison précédente sur ce point. En effet, le nombre de productions standard, qui représentent la très grande majorité des spectacles de théâtre, et de leurs représentations, demeure presque inchangé par rapport à 2008-2009.
Autre réalité préoccupante, la circulation plus que partielle des œuvres théâtrales sur le territoire québécois. En effet, bon nombre de Québécois situés en dehors des grands centres urbains n’ont toujours pas accès aux œuvres. Pour s’en convaincre, la France et les autres provinces canadiennes ont accueilli davantage de représentations de spectacles de théâtre québécois en tournée que chacune des régions administratives, à l’exception de Montréal.
Sur une note plus réjouissante, les textes des auteurs dramatiques québécois ont la faveur des compagnies. Plus de 80 % des œuvres portées à la scène au cours de la saison 2009-2010 ont été écrites par des auteurs dramatiques québécois, soit à titre d’auteur d’une œuvre originale, d’un texte de répertoire, d’une adaptation ou d’une traduction. Second constat positif, la présence marquée des jeunes interprètes au sein des productions théâtrales. Les artistes âgés de moins de 34 ans ont récolté 46 % de tous les contrats, ce qui démontre de manière convaincante la vigueur et le renouvellement du théâtre québécois.
Avec 725 spectacles et 10 599 représentations en tout genre, l’art théâtral contribue en force et en richesse à la culture québécoise. Il demeure cependant anormal que ses artisans en retirent toujours si peu de revenus et que les Québécois, au sein de toutes les régions, n’aient pas un meilleur accès au foisonnement d’œuvres créées par leurs contemporains.
Les trois études Profil statistique sur la saison théâtrale (volets 2007-2008, 2008-2009, 2009-2010) sont disponibles sur le site du CQT.