Le Festival du Jamais Lu remet le couvert pour une 12e édition. Du 3 au 10 mai 2013, auteurs de tout poil, amoureux de verbes fourchus et observateurs attentifs de la relève artistique d’ici et d’ailleurs, se réunissent aux Écuries dans une ambiance de joyeux cabaret théâtral et littéraire. Pour vous mettre l’eau à la bouche et stimuler vos neurones, JEU vous propose une série de rencontres avec des auteurs de la 12e édition du Jamais Lu.
Rencontre nº 2 : Olivier Sylvestre
Auteur : Olivier Sylvestre. Pièce : Les étoiles apparaissent. Mise en lecture : Bruno Dufort. Distribution : Jean-Philippe Baril-Guérard, Francis Ducharme, Kathleen Fortin, Béatrice Picard et Hubert Proulx.
Décrivez votre pièce en trois mots.
Sursis. Confiance. Cataclysme.
Décrivez l’un de vos personnages.
Le voleur. C’est un personnage que j’aime d’un amour profond. C’est un bum, un gars de la rue, qui s’est toujours débrouillé pour survivre. Il l’a eu à la dure, mais il provient d’une bonne famille. Disons que son mode de vie, que l’on pourrait qualifier d’illicite, c’est lui qui l’a choisi. Il entre en contact avec les autres personnages par hasard. Il fait irruption dans le bloc appartement où la rupture amoureuse a eu lieu. Il a toujours la réplique assassine. Il se dit immortel et on va se rendre compte qu’il l’est. C’est un vrai de vrai narcissique. Il a la réplique que j’aime le plus dans la pièce : « Dieu est bon pour les vilains ».
Cinq sujets abordés dans votre pièce.
L’amour. L’écologie. La consommation. La solitude. La révolte populaire.
Pourquoi écrire plutôt que de faire quelque chose que l’ensemble de la société jugerait utile ?
Je me trouve très utile dans mes deux carrières : auteur dramatique et intervenant en toxicomanie. À vrai dire, je suis la même personne quand j’écris et quand j’interviens. À mon sens, c’est pareil, c’est chaque fois un acte de création et de communication.
Le Jamais Lu, qu’est-ce que ça représente pour vous ?
C’est ma première participation au Jamais Lu, mais ma cinquième mise en lecture. Une lecture publique, à mon sens, c’est un chantier, un banc d’essai, pas un produit fini. C’est pourquoi je considère qu’il est essentiel de recueillir le point de vue de ceux qui sont venus se prêter à l’exercice. J’ai très hâte de voir comment ma pièce, qui est un peu trash, va être reçue. Il est censé y avoir un groupe d’ados et j’ai très hâte d’avoir leurs commentaires.
Les étoiles apparaissent est présentée le 4 mai 2013 au Théâtre Aux Écuries.
Le Festival du Jamais Lu remet le couvert pour une 12e édition. Du 3 au 10 mai 2013, auteurs de tout poil, amoureux de verbes fourchus et observateurs attentifs de la relève artistique d’ici et d’ailleurs, se réunissent aux Écuries dans une ambiance de joyeux cabaret théâtral et littéraire. Pour vous mettre l’eau à la bouche et stimuler vos neurones, JEU vous propose une série de rencontres avec des auteurs de la 12e édition du Jamais Lu.
Rencontre nº 2 : Olivier Sylvestre
Auteur : Olivier Sylvestre. Pièce : Les étoiles apparaissent. Mise en lecture : Bruno Dufort. Distribution : Jean-Philippe Baril-Guérard, Francis Ducharme, Kathleen Fortin, Béatrice Picard et Hubert Proulx.
Décrivez votre pièce en trois mots.
Sursis. Confiance. Cataclysme.
Décrivez l’un de vos personnages.
Le voleur. C’est un personnage que j’aime d’un amour profond. C’est un bum, un gars de la rue, qui s’est toujours débrouillé pour survivre. Il l’a eu à la dure, mais il provient d’une bonne famille. Disons que son mode de vie, que l’on pourrait qualifier d’illicite, c’est lui qui l’a choisi. Il entre en contact avec les autres personnages par hasard. Il fait irruption dans le bloc appartement où la rupture amoureuse a eu lieu. Il a toujours la réplique assassine. Il se dit immortel et on va se rendre compte qu’il l’est. C’est un vrai de vrai narcissique. Il a la réplique que j’aime le plus dans la pièce : « Dieu est bon pour les vilains ».
Cinq sujets abordés dans votre pièce.
L’amour. L’écologie. La consommation. La solitude. La révolte populaire.
Pourquoi écrire plutôt que de faire quelque chose que l’ensemble de la société jugerait utile ?
Je me trouve très utile dans mes deux carrières : auteur dramatique et intervenant en toxicomanie. À vrai dire, je suis la même personne quand j’écris et quand j’interviens. À mon sens, c’est pareil, c’est chaque fois un acte de création et de communication.
Le Jamais Lu, qu’est-ce que ça représente pour vous ?
C’est ma première participation au Jamais Lu, mais ma cinquième mise en lecture. Une lecture publique, à mon sens, c’est un chantier, un banc d’essai, pas un produit fini. C’est pourquoi je considère qu’il est essentiel de recueillir le point de vue de ceux qui sont venus se prêter à l’exercice. J’ai très hâte de voir comment ma pièce, qui est un peu trash, va être reçue. Il est censé y avoir un groupe d’ados et j’ai très hâte d’avoir leurs commentaires.
Les étoiles apparaissent est présentée le 4 mai 2013 au Théâtre Aux Écuries.