Le fondateur du Quat’Sous, Paul Buissonneau, s’est éteint le 30 novembre.
« Nous joignons notre voix à celles des milliers de Québécois qui, comme nous, seront marqués à jamais par cet illustre homme de théâtre. Bon repos Paul, tu resteras toujours présent parmi nous. »
Paul Buissonneau et le Quat’Sous
Lancé en boutade par Claude Robillard, le nom de Quat’Sous est retenu par Paul Buissonneau pour sa nouvelle troupe de théâtre, fondée en 1955. Pendant les 10 années de nomadisme qui ont suivi, Buissonneau marque le paysage culturel avec des pièces comme Orion le tueur (1955) La tour Eiffel qui tue (1956) et Le manteau de Galilée (1960). Neuf ans plus tard, la troupe fait l’acquisition d’une synagogue située au 100, avenue des Pins Est, en vue d’en faire son théâtre. C’est ainsi que le 3 décembre 1965, avec La Florentine de Jean Canole, Paul Buissonneau et ses complices Yvon Deschamps, Louise Latraverse, Claude Léveillée et Jean-Louis Millette inaugurent un petit théâtre chaleureux.
En mai 1968, Paul Buissonneau met en scène L’Osstidcho, qui révèle au public Robert Charlebois, Yvon Deschamps, Louise Forestier et Mouffe. Ce spectacle aux allures de happening, d’une rare vitalité théâtrale et musicale, restera l’un des évènements culturels ayant le mieux incarné les mutations des valeurs profondes de la société québécoise d’alors. Il ouvre également les portes du Quat’Sous au duo Michel Tremblay et André Brassard, permettant au public de découvrir les œuvres culte En pièces détachées (1969), À toi, pour toujours, ta Marilou (1971) et Hosanna (1973).
En 1976, Paul Buissonneau laisse sa marque avec Théâtre de chambre de Jean Tardieu. Il quitte en mai 1984 la direction artistique du Théâtre pour se consacrer principalement à la mise en scène.
Depuis, il est revenu à maintes reprises dans son petit grand théâtre, notamment lors de l’inauguration officielle du nouveau bâtiment, en 2009. En 2012, M. Buissonneau a organisé ses propres funérailles au Quat’Sous, en compagnie de ses nombreux complices artistiques, puisqu’il voulait que sa dernière mise en scène ne soit pas laissée au hasard. Il allait participer aux célébrations du 60e anniversaire du Quat’Sous en 2015, mais il n’en aura malheureusement pas eu le temps.
« C’était un homme libre, frondeur qui, derrière ses allures bourrues, cachait une grande générosité, un grand cœur. » – Eric Jean, directeur artistique et général du Théâtre de Quat’Sous.
Le fondateur du Quat’Sous, Paul Buissonneau, s’est éteint le 30 novembre.
« Nous joignons notre voix à celles des milliers de Québécois qui, comme nous, seront marqués à jamais par cet illustre homme de théâtre. Bon repos Paul, tu resteras toujours présent parmi nous. »
Paul Buissonneau et le Quat’Sous
Lancé en boutade par Claude Robillard, le nom de Quat’Sous est retenu par Paul Buissonneau pour sa nouvelle troupe de théâtre, fondée en 1955. Pendant les 10 années de nomadisme qui ont suivi, Buissonneau marque le paysage culturel avec des pièces comme Orion le tueur (1955) La tour Eiffel qui tue (1956) et Le manteau de Galilée (1960). Neuf ans plus tard, la troupe fait l’acquisition d’une synagogue située au 100, avenue des Pins Est, en vue d’en faire son théâtre. C’est ainsi que le 3 décembre 1965, avec La Florentine de Jean Canole, Paul Buissonneau et ses complices Yvon Deschamps, Louise Latraverse, Claude Léveillée et Jean-Louis Millette inaugurent un petit théâtre chaleureux.
En mai 1968, Paul Buissonneau met en scène L’Osstidcho, qui révèle au public Robert Charlebois, Yvon Deschamps, Louise Forestier et Mouffe. Ce spectacle aux allures de happening, d’une rare vitalité théâtrale et musicale, restera l’un des évènements culturels ayant le mieux incarné les mutations des valeurs profondes de la société québécoise d’alors. Il ouvre également les portes du Quat’Sous au duo Michel Tremblay et André Brassard, permettant au public de découvrir les œuvres culte En pièces détachées (1969), À toi, pour toujours, ta Marilou (1971) et Hosanna (1973).
En 1976, Paul Buissonneau laisse sa marque avec Théâtre de chambre de Jean Tardieu. Il quitte en mai 1984 la direction artistique du Théâtre pour se consacrer principalement à la mise en scène.
Depuis, il est revenu à maintes reprises dans son petit grand théâtre, notamment lors de l’inauguration officielle du nouveau bâtiment, en 2009. En 2012, M. Buissonneau a organisé ses propres funérailles au Quat’Sous, en compagnie de ses nombreux complices artistiques, puisqu’il voulait que sa dernière mise en scène ne soit pas laissée au hasard. Il allait participer aux célébrations du 60e anniversaire du Quat’Sous en 2015, mais il n’en aura malheureusement pas eu le temps.
« C’était un homme libre, frondeur qui, derrière ses allures bourrues, cachait une grande générosité, un grand cœur. » – Eric Jean, directeur artistique et général du Théâtre de Quat’Sous.