Plusieurs artistes de la danse trépignent d’impatience à l’idée de reprendre leurs activités et de retrouver le public. Voici deux initiatives de deux compagnies de danse qui profitent du virtuel pour créer différemment en cette période de confinement.
Expérience audacieuse et originale, La question des fleurs se présente comme « un spectacle vivant sans concessions » et réunit quatre chorégraphes et deux interprètes. L’astuce des producteurs : les danseurs et partenaires à la scène, Daphnée Laurendeau et Danny Morrissette, sont aussi un couple dans la vie, ce qui leur autorise la proximité physique.
La question des fleurs © Bobby León
Le duo explorera sa virtuosité et sa polyvalence en créant quatre tableaux de styles différents, chorégraphiés par Andrea Peña, Christophe Garcia, Dominique Porte et Ismaël Mouaraki. Le spectacle La question des fleurs sera ensuite offert aux lieux de diffusion qui voudront l’accueillir, dès que l’ouverture des salles sera possible. L’Agora de la danse s’est déjà engagée à présenter l’œuvre à Montréal.
« Les arts vivants sont appelés à innover dans le contexte actuel difficile, mais transformer son art en format virtuel n’est pas la réponse à tout. Nous pouvons continuer de créer différemment, comme les artistes savent si bien faire », affirment Lydie Revez et Mickaël Spinnhirny, codirecteurs de l’Agence Mickaël Spinnhirny, à l’origine du projet. On peut d’ores et déjà suivre le journal de création sur le web.
Le Super Méga Continental © Robert Etcheverry
Autre curiosité, en ligne cette fois : Le Grand Continental, l’intervention de danse participative conçue par le chorégraphe Sylvain Émard dans le cadre du Festival TransAmériques de 2009 et qui a connu plusieurs variations ici et à l’étranger dans les années suivantes, jusqu’à devenir le Super Méga Continental en 2017, lors du 375e anniversaire de Montréal, passant de 65 à 375 danseurs et danseuses, existe à présent en Format chez soi. Émard a enseigné la finale du Super Méga Continental (musique de Poirier) à quelque 400 personnes confinées. Résultat : des gens de partout, de New York au Caire, en passant par Lima, Paris ou Montréal, de toutes générations, ont pris part à cette vidéo amusante et énergisante.
Plusieurs artistes de la danse trépignent d’impatience à l’idée de reprendre leurs activités et de retrouver le public. Voici deux initiatives de deux compagnies de danse qui profitent du virtuel pour créer différemment en cette période de confinement.
Expérience audacieuse et originale, La question des fleurs se présente comme « un spectacle vivant sans concessions » et réunit quatre chorégraphes et deux interprètes. L’astuce des producteurs : les danseurs et partenaires à la scène, Daphnée Laurendeau et Danny Morrissette, sont aussi un couple dans la vie, ce qui leur autorise la proximité physique.
La question des fleurs © Bobby León
Le duo explorera sa virtuosité et sa polyvalence en créant quatre tableaux de styles différents, chorégraphiés par Andrea Peña, Christophe Garcia, Dominique Porte et Ismaël Mouaraki. Le spectacle La question des fleurs sera ensuite offert aux lieux de diffusion qui voudront l’accueillir, dès que l’ouverture des salles sera possible. L’Agora de la danse s’est déjà engagée à présenter l’œuvre à Montréal.
« Les arts vivants sont appelés à innover dans le contexte actuel difficile, mais transformer son art en format virtuel n’est pas la réponse à tout. Nous pouvons continuer de créer différemment, comme les artistes savent si bien faire », affirment Lydie Revez et Mickaël Spinnhirny, codirecteurs de l’Agence Mickaël Spinnhirny, à l’origine du projet. On peut d’ores et déjà suivre le journal de création sur le web.
Le Super Méga Continental © Robert Etcheverry
Autre curiosité, en ligne cette fois : Le Grand Continental, l’intervention de danse participative conçue par le chorégraphe Sylvain Émard dans le cadre du Festival TransAmériques de 2009 et qui a connu plusieurs variations ici et à l’étranger dans les années suivantes, jusqu’à devenir le Super Méga Continental en 2017, lors du 375e anniversaire de Montréal, passant de 65 à 375 danseurs et danseuses, existe à présent en Format chez soi. Émard a enseigné la finale du Super Méga Continental (musique de Poirier) à quelque 400 personnes confinées. Résultat : des gens de partout, de New York au Caire, en passant par Lima, Paris ou Montréal, de toutes générations, ont pris part à cette vidéo amusante et énergisante.