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Une 12ᵉ édition et de nouveaux partenaires pour Phénomena

© Alain Monot

De retour du 3 au 21 octobre, le festival « interdisciplinaire et indiscipliné » Phénomena offrira de nombreuses performances d’artistes d’ici et d’ailleurs, et fera entendre de nouvelles voix. Particulièrement fière de quelques collaborations inédites, l’équipe sous la gouverne de D. Kimm poursuit pour une douzième année le développement d’un art vivant audacieux et inclusif.

Trois spectacles venus de l’étranger marquent cette programmation 2023. Le plasticien français Olivier de Sagazan, dont la visite à Phénomena en 2016 avait impressionné l’assistance, revient avec La Messe de l’Âne, une œuvre « d’une fulgurante beauté » où le créateur est entouré de cinq danseurs comédiens. Le spectacle est présenté à l’Usine C, nouveau partenaire du festival, les 5 et 6 octobre. Puis, L.U.C.A. (Last Universal Commun Ancestor) du duo belge Hervé Guerrisi et Grégory Carnoli, « un petit bijou brillant et humoristique », sera offert à La Chapelle Scènes Contemporaines les 10 et 13 octobre. Enfin, le public pourra découvrir des représentant·es de la musique électronique indonésienne, dont le duo punk expérimental Gabber Modus Operandi, lors du spectacle YesNoWave le 15 octobre à la Sala Rossa.

Plusieurs soirées de cabaret sont au programme de cette salle, qui fait office de QG du festival. Le 14 octobre, le Théâtre du Futur s’amène avec un Cabaret DADA ; le 16 octobre, ce sera le retour du Cabaret féministe pas gentil du tout, animé par Salomé Corbo, où l’on entendra Nathalie Claude, Françoise David, Amandine Gay, Annick Lefebvre, Safia Nolin, Ines Talbi et Élise Turcotte. Le 19 octobre, Claudia Chan Tak, après le cabaret Dalida sans Dalida, a cette fois réuni des artistes émergent·es et sous-représenté·es pour chanter Céline sans Céline. Sans oublier le Cabaret de la haine éteinte, le 20 octobre, un « testament euphorique » queer alliant effeuillage, cirque, chant lyrique, clownerie et mouvement, signé Rosie Bourgeois et Émilie Versailles.

On notera également une performance longue durée de Natasha Kanapé Fontaine, Natai-kukushu, cinq heures en continu présentées au Studio 303 le samedi 7 octobre.