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Le Théâtre Denise-Pelletier dévoile les onze spectacles de sa 61ᵉ saison

© Raphaël Nikiema

La nouvelle saison du Théâtre Denise-Pelletier (TDP) se déploiera en 2024 et 2025 sur deux scènes, celles des salles Denise-Pelletier et Fred-Barry. Figures mythiques, femmes flamboyantes, héros ébranlables et jeunes idéalistes, les onze spectacles au programme mettront tour à tour en lumière des êtres dont les quêtes sont en apparence démesurées, mais vives, dont les aveux sont troublants et en qui le nouveau millénaire s’ancre judicieusement.

« Cette 61e saison s’avance, tel un nouveau cycle. Il faut s’attendre à tout. Ou juste ne pas attendre et venir nous voir. Vous y convier est une fierté », exprime Claude Poissant, directeur artistique du TDP.

Parmi quelques noms connus qui participeront à cette nouvelle saison : Sandrine Bisson, Rébecca Déraspe, Olivier Morin, Guillaume Tremblay, Stéphanie Crête et plusieurs autres.

Des classiques seront revisités comme toujours. Notamment, dans la salle Denise-Pelletier, Peau d’Âne. En coproduction avec Création Dans la Chambre et le Théâtre français du Centre national des Arts, écrit et mis en scène par Félix-Antoine Boutin. Après la sombre rêverie de Fanny et Alexandre, le duo de créateurs s’approprie ce monde où deux interprètes complices, Éric Bernier et Sophie Cadieux elle-même, se délectent à s’y transformer, dans un jeu de métamorphoses où chaque costume devient une tentative d’affirmation de soi.

Orgueil et préjugés © Raphaël Nikiema

Toujours dans la salle Denise-Pelletier, Orgueil et préjugés sera à nouveau montée, cette fois par l’autrice Rébecca Déraspe et le metteur en scène Frédéric Bélanger. Le Théâtre Advienne que pourra (Le songe d’une nuit d’été, Jules et Joséphine) et le TDP poursuivent une complicité fertile, qui perdure depuis près de 20 ans, pour que les feux intérieurs d’Elizabeth et de Darcy attisent les espoirs.

Dans la salle Fred-Barry, on pourra entre autres assister à Monstres, une fiction rigoureusement documentée, ponctuée des témoignages de jeunes adultes ayant récemment quitté le système de placement de la DPJ. L’autrice Marie-Ève Bélanger et la metteure en scène Marie-Andrée Lemieux collaborent avec le Collectif Ex-Placé DPJ et empruntent les voies de la fiction pour voyager dans les cauchemars de la réalité de cette jeunesse.

La femme de nulle part © Raphaël Nikiema

D’abord présenté au Jamais Lu, La femme de nulle part, premier texte de la comédienne Anna Sanchez, ramène à la vie le Théâtre Ô Parleur (Littoral, Willy Protagoras enfermé dans les toilettes). Anna y présente son alter ego Nora, qui refait son parcours identitaire en découvrant une photo de sa grand-mère, prise à Oran en Algérie, après une explosion qui l’a grièvement blessée.

Le Clou, éternel allié du TDP, choisit de nouveau le pouvoir des mots avec la huitième édition du Scriptarium, laboratoire d’écriture ayant nourri la plume de quelque 10 000 jeunes depuis sa création. Répliquer : voilà ce à quoi les adolescent·es seront convié·es par l’artiste Elkahna Talbi, alias Queen Ka, qui donne dans la poésie performative depuis une quinzaine d’années. Une première mise en scène au Clou pour Rose-Anne Déry (Bénévolat).

Iphigénie © Raphaël Nikiema

Iphigénie (mise en scène d’Isabelle Leblanc), Le Prince, création du Théâtre du Futur, Ma vie rouge Kubrick, de Simon Roy, mis en scène par Éric Jean ; Le poids des fourmis, de David Paquet, mis en scène par Philippe Cyr, et Oh ! Canada — Chapitre 1 : L’Est du pays, premier volet d’un vaste projet documentaire qui sonde l’état du fait français sur le territoire canadien, feront également partie de cette nouvelle saison.

Programmation complète