Opinion

Reconnaître collectivement l’importance de l’art dans notre société québécoise

© Gabriel Talbot

En cette Journée mondiale du cirque, j’unis ma voix à celles des artistes et travailleurs travailleuses du cirque, inquiet·ètes pour la santé et la pérennité des arts vivants tel que nous les connaissons aujourd’hui.

Le dernier budget du ministre des Finances du Québec a été voté le 12 mars dernier et ce qui a été accordé à la culture annonce un démantèlement du secteur des arts vivants et une crise existentielle de toute une industrie qui est déjà dans un état de survie.

Je joins ma voix à tous ceux et celles qui ne pourront plus maintenir leurs projets puisque les budgets octroyés au CALQ pour soutenir les organismes culturels et les artistes sont les mêmes pour 2024-2025 qu’en 2017-2018, sans augmentation, sans indexation.

Nos organismes de création, de production, de services, de diffusion et d’éducation permettent à l’art d’exister, de s’épanouir et de se renouveler constamment. Ne pas les soutenir décemment, c’est fragiliser davantage un écosystème qui subit toujours les impacts de la pandémie.

Sans soutien financier décent, les artistes ne peuvent avoir des espaces de création, du temps et de la formation.

L’art s’éteint.

Sans soutien financier convenable, les organisations peinent à offrir un minimum de programmation pour le public et les artistes.

L’art s’essouffle.

Sans soutien financier réel, notre main d’œuvre qualifiée déserte le secteur pour d’autres industries plus sécures.

L’art se vide.

Aujourd’hui, je prends conscience de cette réalité et j’unis ma voix dans une quête urgente de soutien pour préserver la vitalité de notre art et de notre culture.

Vive la culture, vive l’art, vive le cirque !

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