Les artistes et travailleuses et travailleurs de la culture appellent à une deuxième manifestation pour revendiquer un financement provincial viable. Le rendez-vous est fixé le 16 mai à 15 h devant les bureaux du ministre de la Culture sur la rue Bleury à Montréal.
Les montants accordés à la Culture lors des budgets provinciaux du 12 mars dernier sont hautement insuffisants. Face à la stagnation du montant alloué au CALQ par rapport au dernier exercice pré-pandémique — ce budget équivaut à une baisse du soutien ministériel devant l’inflation et la hausse du coût de la vie —, le milieu des arts confirme que ce budget plonge l’écosystème artistique québécois — institutions, organisations, compagnies et artistes — dans une urgence absolue. En solidarité avec les nombreuses prises de paroles qui dénoncent cette situation, la Grande mobilisation des artistes du Québec (GMAQ) réitère que le milieu a besoin de 100 millions de plus d’investissement pour éponger la hausse des coûts, pour maintenir nos acquis, nos compétences, retenir notre main-d’œuvre et nous permettre de croître.
Une étude de Hill Strategies pour le Conseil des arts du Canada statuait en 2016 que le revenu d’emploi de l’artiste typique était de 17 300 $, un montant inférieur de 56 % au revenu d’emploi médian de la population active (39 000 $).
Le milieu des arts n’est pas le seul secteur économique qui reçoit du financement public, pensons au secteur de l’automobile, à l’aéronautique, à l’agriculture, aux industries minière et pétrolière. Le milieu des arts provoque des retombées financières plus importantes que plusieurs autres secteurs économiques.
Le 16 mai, l’invitation est lancée aux nombreux et nombreuses artistes, amateur·trices et passeur·euses d’arts, enseignant·es, allié·es de la culture à se rassembler pour une manifestation festive malgré ces temps peu réjouissants.
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Les artistes et travailleuses et travailleurs de la culture appellent à une deuxième manifestation pour revendiquer un financement provincial viable. Le rendez-vous est fixé le 16 mai à 15 h devant les bureaux du ministre de la Culture sur la rue Bleury à Montréal.
Les montants accordés à la Culture lors des budgets provinciaux du 12 mars dernier sont hautement insuffisants. Face à la stagnation du montant alloué au CALQ par rapport au dernier exercice pré-pandémique — ce budget équivaut à une baisse du soutien ministériel devant l’inflation et la hausse du coût de la vie —, le milieu des arts confirme que ce budget plonge l’écosystème artistique québécois — institutions, organisations, compagnies et artistes — dans une urgence absolue. En solidarité avec les nombreuses prises de paroles qui dénoncent cette situation, la Grande mobilisation des artistes du Québec (GMAQ) réitère que le milieu a besoin de 100 millions de plus d’investissement pour éponger la hausse des coûts, pour maintenir nos acquis, nos compétences, retenir notre main-d’œuvre et nous permettre de croître.
Une étude de Hill Strategies pour le Conseil des arts du Canada statuait en 2016 que le revenu d’emploi de l’artiste typique était de 17 300 $, un montant inférieur de 56 % au revenu d’emploi médian de la population active (39 000 $).
Le milieu des arts n’est pas le seul secteur économique qui reçoit du financement public, pensons au secteur de l’automobile, à l’aéronautique, à l’agriculture, aux industries minière et pétrolière. Le milieu des arts provoque des retombées financières plus importantes que plusieurs autres secteurs économiques.
Le 16 mai, l’invitation est lancée aux nombreux et nombreuses artistes, amateur·trices et passeur·euses d’arts, enseignant·es, allié·es de la culture à se rassembler pour une manifestation festive malgré ces temps peu réjouissants.
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