Le Festival du Jamais Lu remet le couvert pour une 12e édition. Du 3 au 10 mai 2013, auteurs de tout poil, amoureux de verbes fourchus et observateurs attentifs de la relève artistique d’ici et d’ailleurs, se réunissent aux Écuries dans une ambiance de joyeux cabaret théâtral et littéraire. Pour vous mettre l’eau à la bouche et stimuler vos neurones, RevueJeu.org vous propose une série de rencontres avec des auteurs de la 12e édition du Jamais Lu.
Rencontre n° 5 : Sébastien Harrisson
Pièce : La cantate intérieure. Mise en lecture : Alice Ronfard. Distribution : Marie Bernier, Dorothée Berryman, Stéphane Jacques et Jean-François Pronovost.
Décrivez votre pièce en trois mots.
Installation. Speed. Dating.
Décrivez l’un de vos personnages.
L’homme. Il a la jeune cinquantaine. Messager pour UPS, il parcourt les routes d’Amérique pour livrer des colis. Il est hautement préoccupé par le temps et les objectifs de performance que lui donne la compagnie. Un jour, il remarque, dans une fenêtre, une femme qui va devenir une véritable obsession. Si bien qu’il va mettre sur pied différents stratagèmes qui vont lui permettre de gagner du temps et d’aller observer cette femme. Jusqu’au jour où les choses vont tourner de telle manière qu’il ne pourra plus respecter son horaire de travail. C’est de là que naît toute l’histoire.
Cinq sujets abordés dans votre pièce.
Le rapport entre l’œuvre et le public. La maternité. La performance. L’amour. L’abandon.
Pourquoi écrire plutôt que de faire quelque chose que l’ensemble de la société jugerait utile?
Je ne pense pas que l’écriture soit quelque chose d’inutile, mais je dirais tout de même que je fais beaucoup d’affaires «utiles» dans ma vie, comme cuisiner pour les gens que j’aime ou encore participer à de bonnes causes. J’ai mis en place autour de moi ce qu’il faut pour pouvoir écrire, j’ai fait un ensemble de choix qui concerne le professionnel et le personnel. Je dirais que je me suis donné un cadre dans lequel je suis légitime de faire ce que je fais, que je donne naissance à un gros hit aussi bien qu’à un succès d’estime.
Le Jamais Lu, qu’est-ce que ça représente pour vous?
C’est ma première fois! Je dois être l’un des plus vieux de la bande d’ailleurs. Ce que j’aime beaucoup ici, c’est que contrairement à d’autres événements de lecture, le texte ne doit pas nécessairement être pleinement achevé. Ailleurs, de plus en plus, on dirait que les gens viennent pour décider si le texte vaut ou ne vaut pas la peine d’être monté. Au Jamais Lu, on est franchement dans le chantier et je dois avouer que je trouve ça très libérateur.
La cantate intérieure est présentée le mardi 7 mai 2013 au Théâtre Aux Écuries.
Le Festival du Jamais Lu remet le couvert pour une 12e édition. Du 3 au 10 mai 2013, auteurs de tout poil, amoureux de verbes fourchus et observateurs attentifs de la relève artistique d’ici et d’ailleurs, se réunissent aux Écuries dans une ambiance de joyeux cabaret théâtral et littéraire. Pour vous mettre l’eau à la bouche et stimuler vos neurones, RevueJeu.org vous propose une série de rencontres avec des auteurs de la 12e édition du Jamais Lu.
Rencontre n° 5 : Sébastien Harrisson
Pièce : La cantate intérieure. Mise en lecture : Alice Ronfard. Distribution : Marie Bernier, Dorothée Berryman, Stéphane Jacques et Jean-François Pronovost.
Décrivez votre pièce en trois mots.
Installation. Speed. Dating.
Décrivez l’un de vos personnages.
L’homme. Il a la jeune cinquantaine. Messager pour UPS, il parcourt les routes d’Amérique pour livrer des colis. Il est hautement préoccupé par le temps et les objectifs de performance que lui donne la compagnie. Un jour, il remarque, dans une fenêtre, une femme qui va devenir une véritable obsession. Si bien qu’il va mettre sur pied différents stratagèmes qui vont lui permettre de gagner du temps et d’aller observer cette femme. Jusqu’au jour où les choses vont tourner de telle manière qu’il ne pourra plus respecter son horaire de travail. C’est de là que naît toute l’histoire.
Cinq sujets abordés dans votre pièce.
Le rapport entre l’œuvre et le public. La maternité. La performance. L’amour. L’abandon.
Pourquoi écrire plutôt que de faire quelque chose que l’ensemble de la société jugerait utile?
Je ne pense pas que l’écriture soit quelque chose d’inutile, mais je dirais tout de même que je fais beaucoup d’affaires «utiles» dans ma vie, comme cuisiner pour les gens que j’aime ou encore participer à de bonnes causes. J’ai mis en place autour de moi ce qu’il faut pour pouvoir écrire, j’ai fait un ensemble de choix qui concerne le professionnel et le personnel. Je dirais que je me suis donné un cadre dans lequel je suis légitime de faire ce que je fais, que je donne naissance à un gros hit aussi bien qu’à un succès d’estime.
Le Jamais Lu, qu’est-ce que ça représente pour vous?
C’est ma première fois! Je dois être l’un des plus vieux de la bande d’ailleurs. Ce que j’aime beaucoup ici, c’est que contrairement à d’autres événements de lecture, le texte ne doit pas nécessairement être pleinement achevé. Ailleurs, de plus en plus, on dirait que les gens viennent pour décider si le texte vaut ou ne vaut pas la peine d’être monté. Au Jamais Lu, on est franchement dans le chantier et je dois avouer que je trouve ça très libérateur.
La cantate intérieure est présentée le mardi 7 mai 2013 au Théâtre Aux Écuries.