La metteure en scène montréalaise d’origine sud-africaine Yael Farber, très méconnue chez nous malgré l’envergure de son travail (qui est applaudi dans plusieurs pays), présente en ce moment son nouveau spectacle Mies Julie au festival d’Edimbourg. Le Guardian, notamment, a louangé cette transposition sud-africaine de Mademoiselle Julie, d’August Strindberg. Les Montréalais se rappelleront peut-être Molora, une adaptation de l’Orestie qu’elle avait présentée quelques soirs à la 5e salle de la Place des Arts en 2009, dans le même esprit, jetant des ponts entre un chef d’oeuvre de la dramaturgie universelle et la situation sud-africaine.
Dans sa critique de Mies Julie, la journaliste Lyn Gardner parle d’un spectacle «frémissant», duquel émerge graduellement «une réflexion sur la mémoire et l’héritage trouble de l’apartheid». En transformant les protagonistes Jean et Julie en jeunes sud-africains d’aujourd’hui, la pièce évoque un avenir sombre pour l’Afrique du sud, parce que ses enfants sont marqués à vie par les événements du passé. «Jean et Julie, écrit encore Gardner, sont des enfants tellement brisés par le passé qu’il est impossible pour eux d’entrer en relation avec l’autre.»
Rappelons que Yael Farber est directrice du programme anglais de mise en scène à l’École nationale de théâtre.
La metteure en scène montréalaise d’origine sud-africaine Yael Farber, très méconnue chez nous malgré l’envergure de son travail (qui est applaudi dans plusieurs pays), présente en ce moment son nouveau spectacle Mies Julie au festival d’Edimbourg. Le Guardian, notamment, a louangé cette transposition sud-africaine de Mademoiselle Julie, d’August Strindberg. Les Montréalais se rappelleront peut-être Molora, une adaptation de l’Orestie qu’elle avait présentée quelques soirs à la 5e salle de la Place des Arts en 2009, dans le même esprit, jetant des ponts entre un chef d’oeuvre de la dramaturgie universelle et la situation sud-africaine.
Dans sa critique de Mies Julie, la journaliste Lyn Gardner parle d’un spectacle «frémissant», duquel émerge graduellement «une réflexion sur la mémoire et l’héritage trouble de l’apartheid». En transformant les protagonistes Jean et Julie en jeunes sud-africains d’aujourd’hui, la pièce évoque un avenir sombre pour l’Afrique du sud, parce que ses enfants sont marqués à vie par les événements du passé. «Jean et Julie, écrit encore Gardner, sont des enfants tellement brisés par le passé qu’il est impossible pour eux d’entrer en relation avec l’autre.»
Rappelons que Yael Farber est directrice du programme anglais de mise en scène à l’École nationale de théâtre.