Du 11 au 16 septembre, la 7e édition de la biennale Zones Théâtrales (ZT) prend d’assaut les scènes du centre-ville d’Ottawa: 7 spectacles, 3 œuvres en chantiers, 6 lectures inédites, des rencontres professionnelles et des projets qui ne cadrent pas avec les modes de présentation conventionnels.
À l’occasion des ZT, Marie-Claire Marcotte interprète Ma Irma, un solo de l’Ontarienne Haley McGee qu’elle a elle-même traduit. Produite par la Troupe du Jour, la «comédie macabre» est mise en scène par David Granger. Originaire de la Saskatchewan, diplômée de l’École internationale de comédie à Reggio Emilia en Italie et du Collège George Brown à Toronto, la comédienne ne cache pas son amour pour l’écriture et la traduction: «Si je n’ai pas un projet d’écriture en marche, je ne me sens pas bien!»
En 2015, lorsque Haley McGee lui a proposé de traduire et de jouer son solo en français, Marie-Claire Marcotte, qui connaissait l’artiste et son travail depuis une dizaine d’années, a tout de suite accepté: «Ce qui m’a attiré dès le début dans son texte, c’est la résilience du personnage principal, Mission Bird, une jeune femme qui enquête, avec peu d’entregent, mais une curiosité sans bornes, sur la mort de sa mère Irma. Disons qu’elle a une manière pour le moins surprenante de réagir aux obstacles qui surgissent dans sa vie.»
Si la traduction et la production existent aujourd’hui, Marcotte tient à préciser que c’est en grande partie grâce au Playwrights’ Workshop Montréal, au Conseil culturel fransaskois, à l’auteure Marie-Eve Gagnon, qui a agi comme conseillère dramaturgique, et finalement à la Troupe du Jour.
Drôle de drame
La pièce semble caractérisée par un savant dosage de comique et de tragique. «C’est un drame, mais raconté avec beaucoup d’humour, lance Marcotte. Ou alors c’est une comédie, mais dans laquelle l’hilarité côtoie sans cesse le désespoir. Au fond, c’est au public de décider de ce que c’est. Tout dépend de la sensibilité des spectateurs. Durant les représentations à la Troupe du Jour, en 2016, je pouvais sentir dès le début, après seulement quelques réactions venant de la salle, si ce serait une soirée drôle ou triste. En tant que comédienne, c’est très stimulant, ça me tient aux aguets.»
C’est la première fois que Marie-Claire Marcotte travaille avec David Granger, un artiste de Saskatoon, particulièrement polyvalent, formé comme scénographe à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM. «J’ai adoré l’expérience, lance la comédienne. David est bourré de talent et il a beaucoup d’écoute. Souvent, en salle de répétition, je sentais que j’avais un partenaire de scène. Il suivait mon trajet pas à pas. Ce genre d’accompagnement est rare et précieux.»
Texte: Haley McGee. Traduction: Marie-Claire Marcotte. Mise en scène: David Granger. Dramaturgie: Marie-Eve Gagnon. Éclairages: David Granger. Scénographie: David Granger. Son: Gilles Zolty. Une production de la Troupe du Jour (Saskatchewan). Au Studio Léonard-Beaulne de l’Université d’Ottawa, à l’occasion des Zones Théâtrales, les 14 et 15 septembre 2017.
Du 11 au 16 septembre, la 7e édition de la biennale Zones Théâtrales (ZT) prend d’assaut les scènes du centre-ville d’Ottawa: 7 spectacles, 3 œuvres en chantiers, 6 lectures inédites, des rencontres professionnelles et des projets qui ne cadrent pas avec les modes de présentation conventionnels.
À l’occasion des ZT, Marie-Claire Marcotte interprète Ma Irma, un solo de l’Ontarienne Haley McGee qu’elle a elle-même traduit. Produite par la Troupe du Jour, la «comédie macabre» est mise en scène par David Granger. Originaire de la Saskatchewan, diplômée de l’École internationale de comédie à Reggio Emilia en Italie et du Collège George Brown à Toronto, la comédienne ne cache pas son amour pour l’écriture et la traduction: «Si je n’ai pas un projet d’écriture en marche, je ne me sens pas bien!»
En 2015, lorsque Haley McGee lui a proposé de traduire et de jouer son solo en français, Marie-Claire Marcotte, qui connaissait l’artiste et son travail depuis une dizaine d’années, a tout de suite accepté: «Ce qui m’a attiré dès le début dans son texte, c’est la résilience du personnage principal, Mission Bird, une jeune femme qui enquête, avec peu d’entregent, mais une curiosité sans bornes, sur la mort de sa mère Irma. Disons qu’elle a une manière pour le moins surprenante de réagir aux obstacles qui surgissent dans sa vie.»
Si la traduction et la production existent aujourd’hui, Marcotte tient à préciser que c’est en grande partie grâce au Playwrights’ Workshop Montréal, au Conseil culturel fransaskois, à l’auteure Marie-Eve Gagnon, qui a agi comme conseillère dramaturgique, et finalement à la Troupe du Jour.
Drôle de drame
La pièce semble caractérisée par un savant dosage de comique et de tragique. «C’est un drame, mais raconté avec beaucoup d’humour, lance Marcotte. Ou alors c’est une comédie, mais dans laquelle l’hilarité côtoie sans cesse le désespoir. Au fond, c’est au public de décider de ce que c’est. Tout dépend de la sensibilité des spectateurs. Durant les représentations à la Troupe du Jour, en 2016, je pouvais sentir dès le début, après seulement quelques réactions venant de la salle, si ce serait une soirée drôle ou triste. En tant que comédienne, c’est très stimulant, ça me tient aux aguets.»
C’est la première fois que Marie-Claire Marcotte travaille avec David Granger, un artiste de Saskatoon, particulièrement polyvalent, formé comme scénographe à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM. «J’ai adoré l’expérience, lance la comédienne. David est bourré de talent et il a beaucoup d’écoute. Souvent, en salle de répétition, je sentais que j’avais un partenaire de scène. Il suivait mon trajet pas à pas. Ce genre d’accompagnement est rare et précieux.»
Ma Irma
Texte: Haley McGee. Traduction: Marie-Claire Marcotte. Mise en scène: David Granger. Dramaturgie: Marie-Eve Gagnon. Éclairages: David Granger. Scénographie: David Granger. Son: Gilles Zolty. Une production de la Troupe du Jour (Saskatchewan). Au Studio Léonard-Beaulne de l’Université d’Ottawa, à l’occasion des Zones Théâtrales, les 14 et 15 septembre 2017.