L’Académie des lettres du Québec dévoile les lauréats du prix Marcel-Dubé 2017.
Les lauréats du premier prix Marcel-Dubé (théâtre) sont Jean-François Guilbault et Andréanne Joubert pour leur pièce Noyade(s) publiée chez Lansman Éditeur. Les deux autres finalistes étaient Sébastien David, pour Dimanche napalm, publié chez Leméac Éditeur; et Claude Guilmain, pour AmericanDream.ca, publié aux Éditions L’interligne. Le jury était présidé par Michel Marc Bouchard et composé de Lorraine Camerlain et Carole Fréchette.
Andréanne Joubert et Émile Lansman
Message du jury : « Dans une partition animée, musicale et jouissive, Noyade(s) met en scène une bande de jeunes en mal d’amour, en mal de sensations fortes, en mal de sens; des jeunes dont la parole est comprimée, hachurée, réduite au style télégraphique des messages texto. En filigrane des échanges anodins entre ces adolescents accrochés à leur téléphone, se dessinent leur immense solitude et leur désarroi face aux enjeux gravissimes qu’ils doivent affronter: le deuil, l’inceste, la remise en question des pouvoirs, les premiers émois amoureux. Les auteurs mènent avec une remarquable cohérence cette écriture à quatre mains qui illustre avec mordant et humour le pouvoir rassembleur mais aussi potentiellement destructeur des réseaux sociaux. Une pièce vibrante, émouvante, qui, à travers la réalité d’adolescents en déroute, touche le cœur de tous. »
L’Académie des lettres du Québec dévoile les lauréats du prix Marcel-Dubé 2017.
Les lauréats du premier prix Marcel-Dubé (théâtre) sont Jean-François Guilbault et Andréanne Joubert pour leur pièce Noyade(s) publiée chez Lansman Éditeur. Les deux autres finalistes étaient Sébastien David, pour Dimanche napalm, publié chez Leméac Éditeur; et Claude Guilmain, pour AmericanDream.ca, publié aux Éditions L’interligne. Le jury était présidé par Michel Marc Bouchard et composé de Lorraine Camerlain et Carole Fréchette.
Andréanne Joubert et Émile Lansman
Message du jury : « Dans une partition animée, musicale et jouissive, Noyade(s) met en scène une bande de jeunes en mal d’amour, en mal de sensations fortes, en mal de sens; des jeunes dont la parole est comprimée, hachurée, réduite au style télégraphique des messages texto. En filigrane des échanges anodins entre ces adolescents accrochés à leur téléphone, se dessinent leur immense solitude et leur désarroi face aux enjeux gravissimes qu’ils doivent affronter: le deuil, l’inceste, la remise en question des pouvoirs, les premiers émois amoureux. Les auteurs mènent avec une remarquable cohérence cette écriture à quatre mains qui illustre avec mordant et humour le pouvoir rassembleur mais aussi potentiellement destructeur des réseaux sociaux. Une pièce vibrante, émouvante, qui, à travers la réalité d’adolescents en déroute, touche le cœur de tous. »