Afin qu’on les entende, qu’on les respecte et qu’on comprenne leur raison d’être et la spécificité de leur apport à la société, plus de 250 artistes de la scène – la pétition continue de recevoir des inscriptions au moment d’écrire ces lignes – appuient une lettre ouverte à la ministre de la Culture et des Communications du Québec, Nathalie Roy, dont les déclarations concernant les premières mesures de déconfinement dans le monde culturel ont été reçues plus que froidement.
La lettre est signée par l’auteur et metteur en scène Olivier Kemeid, en concertation avec Sylvain Bélanger, Martin Faucher, Brigitte Haentjens, Stéphanie Jasmin, Denis Marleau, Ginette Noiseux et Claude Poissant. On y fustige le manque de vision – et de considération – du gouvernement envers cet important pan de la vie en société que constitue la culture, dont les retombées économiques sont loin d’être négligeables, mais qui ont aussi une forte empreinte sur la population en général.
« Nous contribuons, parfois loin des projecteurs médiatiques, mais sans jamais défaillir, à l’affirmation d’un peuple. C’est par l’art que se définit l’âme d’une population. C’est dans nos salles que se trouve l’agora. C’est par le corps des danseurs et des acteurs que s’exprime notre désir de liberté, d’élévation, de dépassement. Les temps tragiques que traversent nos sociétés, c’est nous qui les raconterons aux générations futures », peut-on y lire.
Il est temps, selon les signataires, qu’on nous présente un véritable plan de relance avec un calendrier, en accord avec la santé publique, mais, surtout, en incluant les artistes dans la discussion, la négociation, car ils et elles sont les mieux placé·es pour avancer des solutions à l’état impossible de stagnation dans lequel les arts du spectacle vivant sont plongés depuis plus de deux mois.
Afin qu’on les entende, qu’on les respecte et qu’on comprenne leur raison d’être et la spécificité de leur apport à la société, plus de 250 artistes de la scène – la pétition continue de recevoir des inscriptions au moment d’écrire ces lignes – appuient une lettre ouverte à la ministre de la Culture et des Communications du Québec, Nathalie Roy, dont les déclarations concernant les premières mesures de déconfinement dans le monde culturel ont été reçues plus que froidement.
La lettre est signée par l’auteur et metteur en scène Olivier Kemeid, en concertation avec Sylvain Bélanger, Martin Faucher, Brigitte Haentjens, Stéphanie Jasmin, Denis Marleau, Ginette Noiseux et Claude Poissant. On y fustige le manque de vision – et de considération – du gouvernement envers cet important pan de la vie en société que constitue la culture, dont les retombées économiques sont loin d’être négligeables, mais qui ont aussi une forte empreinte sur la population en général.
« Nous contribuons, parfois loin des projecteurs médiatiques, mais sans jamais défaillir, à l’affirmation d’un peuple. C’est par l’art que se définit l’âme d’une population. C’est dans nos salles que se trouve l’agora. C’est par le corps des danseurs et des acteurs que s’exprime notre désir de liberté, d’élévation, de dépassement. Les temps tragiques que traversent nos sociétés, c’est nous qui les raconterons aux générations futures », peut-on y lire.
Il est temps, selon les signataires, qu’on nous présente un véritable plan de relance avec un calendrier, en accord avec la santé publique, mais, surtout, en incluant les artistes dans la discussion, la négociation, car ils et elles sont les mieux placé·es pour avancer des solutions à l’état impossible de stagnation dans lequel les arts du spectacle vivant sont plongés depuis plus de deux mois.