Sa signature, c’est l’humanisme, dit-il. « Je ne suis pas Brigitte Haentjens ou Denis Marleau ! » Certes. Il est René Richard Cyr. Et c’est immense. Il est celui qui émeut, qui ravit, qui bouscule parfois, qui insculpe les esprits et les âmes, tôt ou tard, par une pièce de théâtre musical ou la relecture d’un classique, par sa façon d’insuffler complexité, profondeur, vérité et finesse aux personnages. Encore une fois, cet être au flair magistral a tout compris : sa signature, c’est l’humanisme.
[…]
C’est un entretien avec lui, que j’ai mené avec un indicible intérêt (et moult éclats de rire, humour cyrien oblige), qui entame ces pages. Y est question, notamment, de sa façon d’aborder les textes, de sa vision de l’intergénérationnalité artistique, du lien intime qu’il cultive avec la curiosité et de son legs, incontournable. Sylvie St-Jacques survole ensuite, après en avoir discuté avec Hervé Guay, professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières, son parcours de metteur en scène, en pointant quelques traits qui le distinguent.
Pour sa part, Mario Cloutier a échangé avec Serge Boucher, dont la trajectoire est indissociable de celle de son complice. Cette entrevue nous en apprend davantage sur la relation de confiance et de complémentarité qu’entretiennent les deux créateurs. Il y a certes un autre dramaturge dont l’œuvre a incontestablement marqué – et qui continue de le faire – celle de René Richard Cyr, tant en ce qui concerne la mise en scène que l’adaptation et même le jeu : Michel Tremblay. François Lacroix s’est intéressé à cette alliance si féconde.
Lorraine Pintal, qui l’a dirigé dans Hosanna, ainsi que Claude Poissant et Yves Desgagnés, qui ont eu ce privilège à différentes occasions, de même que François Létourneau, qui écrit les répliques du personnage que campe Cyr au petit écran dans C’est comme ça que je t’aime, témoignent, dans un article de Marie Labrecque, des qualités propres à ce comédien hors-norme. Encore une fois, sa sensibilité et sa sagacité semblent faire l’unanimité. Ces facultés ont, par ailleurs, été mises au profit des productions de théâtre musical qu’il a signées, des Parapluies de Cherbourg à Belles-Sœurs en passant par L’Homme de la Mancha et jusqu’à son tout nouveau spectacle, Hedwig et le pouce en furie. Flavie Boivin-Côté s’est penchée sur l’histoire récente de cette forme scénique au Québec et sur le rôle qu’y joue celui qui, avec Serge Postigo et Serge Denoncourt, interviewés pour ce texte, forme le triumvirat québécois de la mise en scène de théâtre musical.
Au fil du temps, ce touche-à-tout dont le premier et grand amour reste le théâtre s’est entouré d’un nombre imposant d’acteurs et d’actrices, dont certain·es pour plus d’un projet. Notre rédacteur en chef Raymond Bertin s’est entretenu avec quatre de ces interprètes, soit Benoit McGinnis, Maude Guérin, Sylvie Drapeau et Christiane Pasquier, qui lui ont parlé du savoir-faire avec lequel il les a guidé·es. Sous la plume d’Anne-Marie Cousineau, la parole a aussi été donnée, pour clore ces pages, aux concepteurs et conceptrices qui ont épaulé le maître d’œuvre au sein de diverses productions marquantes.
Il y aurait eu bien davantage à colliger, à analyser et à commenter en ce qui concerne le travail de René Richard Cyr, et tout porte à croire que cela ira en croissant. Peut-être y aura-t-il une suite à ce dossier, dans 10 ou 20 ans, alors qu’il nous aura surpris·es, comme il le fait depuis une quarantaine d’années, en explorant encore de nouvelles terres artistiques…
Sa signature, c’est l’humanisme, dit-il. « Je ne suis pas Brigitte Haentjens ou Denis Marleau ! » Certes. Il est René Richard Cyr. Et c’est immense. Il est celui qui émeut, qui ravit, qui bouscule parfois, qui insculpe les esprits et les âmes, tôt ou tard, par une pièce de théâtre musical ou la relecture d’un classique, par sa façon d’insuffler complexité, profondeur, vérité et finesse aux personnages. Encore une fois, cet être au flair magistral a tout compris : sa signature, c’est l’humanisme.
[…]C’est un entretien avec lui, que j’ai mené avec un indicible intérêt (et moult éclats de rire, humour cyrien oblige), qui entame ces pages. Y est question, notamment, de sa façon d’aborder les textes, de sa vision de l’intergénérationnalité artistique, du lien intime qu’il cultive avec la curiosité et de son legs, incontournable. Sylvie St-Jacques survole ensuite, après en avoir discuté avec Hervé Guay, professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières, son parcours de metteur en scène, en pointant quelques traits qui le distinguent.
Pour sa part, Mario Cloutier a échangé avec Serge Boucher, dont la trajectoire est indissociable de celle de son complice. Cette entrevue nous en apprend davantage sur la relation de confiance et de complémentarité qu’entretiennent les deux créateurs. Il y a certes un autre dramaturge dont l’œuvre a incontestablement marqué – et qui continue de le faire – celle de René Richard Cyr, tant en ce qui concerne la mise en scène que l’adaptation et même le jeu : Michel Tremblay. François Lacroix s’est intéressé à cette alliance si féconde.
Lorraine Pintal, qui l’a dirigé dans Hosanna, ainsi que Claude Poissant et Yves Desgagnés, qui ont eu ce privilège à différentes occasions, de même que François Létourneau, qui écrit les répliques du personnage que campe Cyr au petit écran dans C’est comme ça que je t’aime, témoignent, dans un article de Marie Labrecque, des qualités propres à ce comédien hors-norme. Encore une fois, sa sensibilité et sa sagacité semblent faire l’unanimité. Ces facultés ont, par ailleurs, été mises au profit des productions de théâtre musical qu’il a signées, des Parapluies de Cherbourg à Belles-Sœurs en passant par L’Homme de la Mancha et jusqu’à son tout nouveau spectacle, Hedwig et le pouce en furie. Flavie Boivin-Côté s’est penchée sur l’histoire récente de cette forme scénique au Québec et sur le rôle qu’y joue celui qui, avec Serge Postigo et Serge Denoncourt, interviewés pour ce texte, forme le triumvirat québécois de la mise en scène de théâtre musical.
Au fil du temps, ce touche-à-tout dont le premier et grand amour reste le théâtre s’est entouré d’un nombre imposant d’acteurs et d’actrices, dont certain·es pour plus d’un projet. Notre rédacteur en chef Raymond Bertin s’est entretenu avec quatre de ces interprètes, soit Benoit McGinnis, Maude Guérin, Sylvie Drapeau et Christiane Pasquier, qui lui ont parlé du savoir-faire avec lequel il les a guidé·es. Sous la plume d’Anne-Marie Cousineau, la parole a aussi été donnée, pour clore ces pages, aux concepteurs et conceptrices qui ont épaulé le maître d’œuvre au sein de diverses productions marquantes.
Il y aurait eu bien davantage à colliger, à analyser et à commenter en ce qui concerne le travail de René Richard Cyr, et tout porte à croire que cela ira en croissant. Peut-être y aura-t-il une suite à ce dossier, dans 10 ou 20 ans, alors qu’il nous aura surpris·es, comme il le fait depuis une quarantaine d’années, en explorant encore de nouvelles terres artistiques…