Si la musique a toujours été un moteur de création pour la troupe australienne Gravity and Other Myths, elle est vraiment au cœur de leur plus récent spectacle The Mirror, présenté à la TOHU jusqu’au 3 mars prochain.
Prenez de jeunes artistes du cirque ayant grandi dans les années 1990 et ayant été bercé∙es par la culture populaire, ajoutez-y le talent incomparable de Gravity and Other Myths pour les acrobaties en mains-à-mains, mêlez-y un peu d’ambiance digne des plus grandes discothèques et vous obtenez le bijou de cirque contemporain qu’est The Mirror.
Sommes-nous obsédé∙es par les écrans ? Quel est l’apport de cette technologie sur notre imaginaire ? Voilà les grandes questions que pose la production la plus ambitieuse de la troupe à ce jour. The Mirror est loin d’être un simple enchaînement de numéros acrobatiques. Il s’agit plutôt d’un cabaret alliant danse, chant et figures d’acrobatie impressionnantes. Les neuf artistes, accompagné∙es de la talentueuse chanteuse Megan Drury sur la musique d’Ekrem Eli Phoenix, dansent, sautent et s’empilent sur les épaules des uns et des autres de manière presque ininterrompue durant 80 minutes, le tout sur des chansons pop revisitées.
C’est à l’aide d’un jeu de lumières au néon à la fois simple et efficace, mais aussi grâce à un jeu de caméra en noir et blanc que la troupe réussit à nous faire constamment sentir à l’intérieur d’un écran et à créer une sorte de dimension futuriste dans laquelle nous les suivons avec plaisir. Dans ce futur pas si lointain, les paroles des chansons pop (de David Bowie à Britney Spears en passant par Taylor Swift) sont analysées et transformées jusqu’à perdre leur sens ou à en prendre un nouveau.
Un plaisir contagieux
Le bonheur et la collégialité des membres de Gravity and Other Myths se transmettent au public dès les premières minutes du spectacle. On prend un réel plaisir à les voir interagir entre eux, à entrer dans leurs mises en scène toujours très humaines et souvent humoristiques. Les artistes vrillent, sautent, volent et nous font rire par leur air toujours assuré. Ce sont des pros, et ils et elles aiment taquiner le public en jouant avec leur sens du suspense.
À travers leur talent, leur amour pour la musique et leur capacité à traiter d’enjeux actuels avec tact et légèreté, nous avons le sentiment d’assister à la naissance d’un nouveau type de cirque, mais surtout d’une nouvelle génération d’artistes qui ont le feu dans les yeux et qui prouvent spectacle après spectacle qu’ils ont la capacité de réinventer l’art circassien.
Mise en scène : Darcy Grant. Assistance à la mise en scène : Jascha Boyce. Conception des éclairages et scénographie : Matt Adey. Concepteur associé : Lachlan Binns. Compositeur : Ekrem Eli Phoenix. Conception sonore : Mik La Vage. Conception des costumes : Renate Henschke. Acrobates : Martin Schreiber, Simon McClure, Lisa Goldsworthy, Lewis Rankin, Dylan Phillips, Emily Gare, Jascha Boyce, Lachlan Binns, Maya Tregonning, Ekrem Eli Phoenix. Une production de Gravity and Other Myths présentée à la TOHU jusqu’au 3 mars 2024.
Si la musique a toujours été un moteur de création pour la troupe australienne Gravity and Other Myths, elle est vraiment au cœur de leur plus récent spectacle The Mirror, présenté à la TOHU jusqu’au 3 mars prochain.
Prenez de jeunes artistes du cirque ayant grandi dans les années 1990 et ayant été bercé∙es par la culture populaire, ajoutez-y le talent incomparable de Gravity and Other Myths pour les acrobaties en mains-à-mains, mêlez-y un peu d’ambiance digne des plus grandes discothèques et vous obtenez le bijou de cirque contemporain qu’est The Mirror.
Sommes-nous obsédé∙es par les écrans ? Quel est l’apport de cette technologie sur notre imaginaire ? Voilà les grandes questions que pose la production la plus ambitieuse de la troupe à ce jour. The Mirror est loin d’être un simple enchaînement de numéros acrobatiques. Il s’agit plutôt d’un cabaret alliant danse, chant et figures d’acrobatie impressionnantes. Les neuf artistes, accompagné∙es de la talentueuse chanteuse Megan Drury sur la musique d’Ekrem Eli Phoenix, dansent, sautent et s’empilent sur les épaules des uns et des autres de manière presque ininterrompue durant 80 minutes, le tout sur des chansons pop revisitées.
C’est à l’aide d’un jeu de lumières au néon à la fois simple et efficace, mais aussi grâce à un jeu de caméra en noir et blanc que la troupe réussit à nous faire constamment sentir à l’intérieur d’un écran et à créer une sorte de dimension futuriste dans laquelle nous les suivons avec plaisir. Dans ce futur pas si lointain, les paroles des chansons pop (de David Bowie à Britney Spears en passant par Taylor Swift) sont analysées et transformées jusqu’à perdre leur sens ou à en prendre un nouveau.
Un plaisir contagieux
Le bonheur et la collégialité des membres de Gravity and Other Myths se transmettent au public dès les premières minutes du spectacle. On prend un réel plaisir à les voir interagir entre eux, à entrer dans leurs mises en scène toujours très humaines et souvent humoristiques. Les artistes vrillent, sautent, volent et nous font rire par leur air toujours assuré. Ce sont des pros, et ils et elles aiment taquiner le public en jouant avec leur sens du suspense.
À travers leur talent, leur amour pour la musique et leur capacité à traiter d’enjeux actuels avec tact et légèreté, nous avons le sentiment d’assister à la naissance d’un nouveau type de cirque, mais surtout d’une nouvelle génération d’artistes qui ont le feu dans les yeux et qui prouvent spectacle après spectacle qu’ils ont la capacité de réinventer l’art circassien.
The Mirror
Mise en scène : Darcy Grant. Assistance à la mise en scène : Jascha Boyce. Conception des éclairages et scénographie : Matt Adey. Concepteur associé : Lachlan Binns. Compositeur : Ekrem Eli Phoenix. Conception sonore : Mik La Vage. Conception des costumes : Renate Henschke. Acrobates : Martin Schreiber, Simon McClure, Lisa Goldsworthy, Lewis Rankin, Dylan Phillips, Emily Gare, Jascha Boyce, Lachlan Binns, Maya Tregonning, Ekrem Eli Phoenix. Une production de Gravity and Other Myths présentée à la TOHU jusqu’au 3 mars 2024.