« Faire du théâtre de création au Québec, par les temps qui courent, c’est de toute évidence, au-delà des thèmes abordés, un réel acte de résistance. Résistance face à la facilité, résistance face au rouleau compresseur d’une industrie culturelle mondiale nivelatrice, résistance face à la bien-pensance, résistance face à l’austérité et à l’indifférence », statue le directeur général et artistique de Premier Acte Marc Gourdeau pour annoncer la saison 2024-2025 du théâtre de Québec.
« Premier Acte offre donc dix pièces de résistance, autant de prises de parole, de formes et de propositions à l’image de ce que le théâtre actuel a à offrir de plus enlevant », ajoute-t-il.
La saison s’ouvrira avec Un arrière-goût de compost, une production du Théâtre du Refuge, avec un texte d’Anne-Virginie Bérubé et une mise en scène de Nathalie Séguin. Un été, Christophe disparaît sans laisser de traces. Éléonore cherche à comprendre la fuite de son frère aîné pendant cinq longues années de silence radio, jusqu’au jour où les deux se croisent par hasard dans le jardin communautaire de leur enfance. S’ensuit un débat animé autour de l’abandon, des troubles alimentaires, de la santé mentale, de la coriandre et des chats morts.
Une autre pièce de l’automne à noter présentée début décembre : Interdit de flâner. Dans ce texte de Antoine Paré-Poirieret une mise en scène de Melissa Bouchard Étienne, un adolescent voulant sortir de l’ombre, devient, autant par choix que par hasard, le dealer de pot de son école secondaire. C’est par le biais de ses yeux naïfs que l’on découvrira l’étrangeté du milieu de la vente de drogues. Interdit de flâner est un monologue humoristique où la chute des blagues est parfois brutale.
L’année 2024 se terminera avec la 14e édition des fameux Contes à passer le temps.
En mars, l’autofiction documentaire Portes closes retrace le parcours d’Aude dans les dédales de la politique. Après avoir mené une enquête auprès de politiciennes québécoises pour savoir si les femmes ont acquis leur juste place en politique provinciale, elle entame elle-même un parcours dans cet univers. Elle y découvrira des allié·es insoupçonné·es, se butera aux failles de sa propre équipe et réalisera que le pouvoir est bien gardé à l’Assemblée nationale. Désillusionnée, elle se tourne alors vers des électrons libres : militant·es et chercheur·es. Est-ce que ça existe, un espace politique où les femmes sont les bienvenues ? Ou est-ce que ça se crée ?
Comme plusieurs théâtres québécois, Premier Acte emboîte le pas et propose désormais une tarification solidaire et inclusive où c’est le spectateur qui déterminera selon sa situation, ses habitudes de fréquentation et sa largesse, le tarif qui lui convient le mieux.
Programmation complète
« Faire du théâtre de création au Québec, par les temps qui courent, c’est de toute évidence, au-delà des thèmes abordés, un réel acte de résistance. Résistance face à la facilité, résistance face au rouleau compresseur d’une industrie culturelle mondiale nivelatrice, résistance face à la bien-pensance, résistance face à l’austérité et à l’indifférence », statue le directeur général et artistique de Premier Acte Marc Gourdeau pour annoncer la saison 2024-2025 du théâtre de Québec.
« Premier Acte offre donc dix pièces de résistance, autant de prises de parole, de formes et de propositions à l’image de ce que le théâtre actuel a à offrir de plus enlevant », ajoute-t-il.
La saison s’ouvrira avec Un arrière-goût de compost, une production du Théâtre du Refuge, avec un texte d’Anne-Virginie Bérubé et une mise en scène de Nathalie Séguin. Un été, Christophe disparaît sans laisser de traces. Éléonore cherche à comprendre la fuite de son frère aîné pendant cinq longues années de silence radio, jusqu’au jour où les deux se croisent par hasard dans le jardin communautaire de leur enfance. S’ensuit un débat animé autour de l’abandon, des troubles alimentaires, de la santé mentale, de la coriandre et des chats morts.
Une autre pièce de l’automne à noter présentée début décembre : Interdit de flâner. Dans ce texte de Antoine Paré-Poirieret une mise en scène de Melissa Bouchard Étienne, un adolescent voulant sortir de l’ombre, devient, autant par choix que par hasard, le dealer de pot de son école secondaire. C’est par le biais de ses yeux naïfs que l’on découvrira l’étrangeté du milieu de la vente de drogues. Interdit de flâner est un monologue humoristique où la chute des blagues est parfois brutale.
L’année 2024 se terminera avec la 14e édition des fameux Contes à passer le temps.
En mars, l’autofiction documentaire Portes closes retrace le parcours d’Aude dans les dédales de la politique. Après avoir mené une enquête auprès de politiciennes québécoises pour savoir si les femmes ont acquis leur juste place en politique provinciale, elle entame elle-même un parcours dans cet univers. Elle y découvrira des allié·es insoupçonné·es, se butera aux failles de sa propre équipe et réalisera que le pouvoir est bien gardé à l’Assemblée nationale. Désillusionnée, elle se tourne alors vers des électrons libres : militant·es et chercheur·es. Est-ce que ça existe, un espace politique où les femmes sont les bienvenues ? Ou est-ce que ça se crée ?
Comme plusieurs théâtres québécois, Premier Acte emboîte le pas et propose désormais une tarification solidaire et inclusive où c’est le spectateur qui déterminera selon sa situation, ses habitudes de fréquentation et sa largesse, le tarif qui lui convient le mieux.
Programmation complète