L’ancien directeur de l’École nationale de théâtre du Canada pendant 20 ans, Simon Brault, publie un deuxième essai, après Le Facteur C, sur l’importance de l’art et de la culture pour l’avenir de l’humanité, Et si l’art pouvait changer le monde ?
Édité par la maison Art global, le livre de celui qui a également dirigé le Conseil des arts du Canada pendant neuf ans se veut un plaidoyer en faveur des créateurs et créatrices et des organismes culturels qui possèdent un pouvoir de « guérison et d’enchantement » au moment où le monde se trouve en état de « permacrise ».
Simon Brault estime que les artistes méritent d’être libres et d’avoir des conditions qui leur permettent de créer : « On est dans un pays très riche, le Canada, et le seul secteur de la société qui ne jouit pas encore d’un minimum de filet social est celui des arts et de la culture. »
Le livre milite notamment en faveur de l’instauration d’un soutien financier tel que celui dont jouissent les intermittents du spectacle en France, qui pourrait être adapté au système canadien. Son auteur estime qu’à la fin de la pandémie, le momentum favorisant le soutien aux arts a été perdu. « Beaucoup de gens se plaignaient que les théâtres n’étaient pas ouverts durant la pandémie, mais on a vécu une occasion manquée, après, de se rallier et de s’intéresser aux hommes et aux femmes sans lesquel∙les il n’y aurait pas d’art ni de culture. »
L’auteur voit d’abord et avant tout les arts et la culture comme une cause à défendre. Il croit qu’il faut effectuer des changements importants dans la distribution de la richesse et des priorités dans notre pays. Il explique que son livre cherche à créer des liens entre tous les aspects reliés à la création.
« Mon plaidoyer fondamental dans le livre, c’est qu’il ne faut pas instrumentaliser les artistes et qu’il faut les laisser libres. Il faut faire en sorte que les institutions et les organismes culturel∙les assument une responsabilité sociale plus grande. Il faut créer des communautés d’affinités, non seulement par la discipline, mais parce qu’elles partagent les mêmes valeurs. Les jeunes sont extrêmement angoissé∙es face à l’avenir de la planète. Le milieu de la culture doit être exemplaire sur sa façon de réduire son empreinte carbone parce que les seuls capables de faire une narration à laquelle on va croire dans un monde décarboné, ce seront les artistes », conclut-il.
L’ancien directeur de l’École nationale de théâtre du Canada pendant 20 ans, Simon Brault, publie un deuxième essai, après Le Facteur C, sur l’importance de l’art et de la culture pour l’avenir de l’humanité, Et si l’art pouvait changer le monde ?
Édité par la maison Art global, le livre de celui qui a également dirigé le Conseil des arts du Canada pendant neuf ans se veut un plaidoyer en faveur des créateurs et créatrices et des organismes culturels qui possèdent un pouvoir de « guérison et d’enchantement » au moment où le monde se trouve en état de « permacrise ».
Simon Brault estime que les artistes méritent d’être libres et d’avoir des conditions qui leur permettent de créer : « On est dans un pays très riche, le Canada, et le seul secteur de la société qui ne jouit pas encore d’un minimum de filet social est celui des arts et de la culture. »
Le livre milite notamment en faveur de l’instauration d’un soutien financier tel que celui dont jouissent les intermittents du spectacle en France, qui pourrait être adapté au système canadien. Son auteur estime qu’à la fin de la pandémie, le momentum favorisant le soutien aux arts a été perdu. « Beaucoup de gens se plaignaient que les théâtres n’étaient pas ouverts durant la pandémie, mais on a vécu une occasion manquée, après, de se rallier et de s’intéresser aux hommes et aux femmes sans lesquel∙les il n’y aurait pas d’art ni de culture. »
L’auteur voit d’abord et avant tout les arts et la culture comme une cause à défendre. Il croit qu’il faut effectuer des changements importants dans la distribution de la richesse et des priorités dans notre pays. Il explique que son livre cherche à créer des liens entre tous les aspects reliés à la création.
« Mon plaidoyer fondamental dans le livre, c’est qu’il ne faut pas instrumentaliser les artistes et qu’il faut les laisser libres. Il faut faire en sorte que les institutions et les organismes culturel∙les assument une responsabilité sociale plus grande. Il faut créer des communautés d’affinités, non seulement par la discipline, mais parce qu’elles partagent les mêmes valeurs. Les jeunes sont extrêmement angoissé∙es face à l’avenir de la planète. Le milieu de la culture doit être exemplaire sur sa façon de réduire son empreinte carbone parce que les seuls capables de faire une narration à laquelle on va croire dans un monde décarboné, ce seront les artistes », conclut-il.