Nous avons discuté avec Mellissa Larivière à propos de la Soirée qui goûte le mauve, présentée dans le cadre du OFFTA le 28 mai au Théâtre Aux Écuries.
Mellissa Larivière est l’une de ces femmes n’ayant pas froid aux yeux. Interprète, créatrice, elle est reconnue pour ses initiatives offrant une visibilité essentielle à la relève artistique, dont Zone Homa, festival qui, au fil des ans, a su rallier les publics de toutes allégeances. L’OFF.T.A lui a proposé une carte blanche qui s’est transformée au fil des discussions et des conversations en «soirée qui goûte le mauve», couleur préférée de la codirectrice du festival, Jasmine Catudal.
« C’est un beau cadeau que m’a offert Jasmine d’organiser une soirée où il y aurait plusieurs artistes aux tendances à la performance et au théâtre», explique Mellissa Larivière en entrevue. D’entrée de jeu, on a choisi d’ignorer les contraintes trop strictes du spectacle traditionnel ou le traitement cabaret. «Il y avait ce goût d’offrir un instantané, de présenter ces artistes, de laisser quelque chose. Nous trouvions que le mauve était un beau clin d’œil au kitsch, une couleur que les gens ne portent pas souvent. »
Certains se sont inspirés de la couleur, comme Florence Blain Mbaye et André-Luc Tessier qui partageront avec le public leur collection hétéroclite d’objets mauves, d’autres ont volontairement adopté une autre tangente ou dévoileront des extraits d’une de leurs créations.
Mellissa Larivière admet un coup de cœur pour tous ceux qui prendront part à la soirée : Alexa-Jeanne Dubé, découverte à La Chapelle lors d’une représentation de Moi et une love letter, Marianne Dansereau, dont le texte Hamster, lu à Zone Homa en 2013, avait séduit festivaliers et membres du CEAD, Alexandre Morin (lui aussi ancien participant de Zone Homa), Claudia Chan Tak qui se moquera du nu, Marlène Renaud, performeuse de Concordia ou le compositeur et interprète Gabriel Dharmoo, dans des extraits de son projet Anthropologies imaginaires, dans lequel il mêle des chants de gorge à un faux documentaire, une façon autre d’aborder le postexotisme, à travers une interaction entre le traditionnel et le nouveau.
« C’était important d’aller chercher des gens de plusieurs types de formation, de plusieurs écoles. Certains ont terminé il y a trois ans, d’autres sont tout fraîchement diplômés. Nous cherchions à mettre sur pied une soirée à l’image de l’OFF.T.A, qui rejoint aussi le côté performance. On ne voulait pas imposer un carcan trop solide.» Pas de réel fil conducteur, donc, mais l’utilisation d’une tête mauve qui délimitera l’espace. «Il faut laisser cela vivre, entendre les univers et les langages de chacun. Les thèmes abordés ne sont pas les mêmes, la façon de les amener non plus. Je pense que nous aurons une soirée très intéressante. »
Une carte blanche à Mellissa Larivière. Au Théâtre Aux Écuries le 28 mai 2014.
Nous avons discuté avec Mellissa Larivière à propos de la Soirée qui goûte le mauve, présentée dans le cadre du OFFTA le 28 mai au Théâtre Aux Écuries.
Mellissa Larivière est l’une de ces femmes n’ayant pas froid aux yeux. Interprète, créatrice, elle est reconnue pour ses initiatives offrant une visibilité essentielle à la relève artistique, dont Zone Homa, festival qui, au fil des ans, a su rallier les publics de toutes allégeances. L’OFF.T.A lui a proposé une carte blanche qui s’est transformée au fil des discussions et des conversations en «soirée qui goûte le mauve», couleur préférée de la codirectrice du festival, Jasmine Catudal.
« C’est un beau cadeau que m’a offert Jasmine d’organiser une soirée où il y aurait plusieurs artistes aux tendances à la performance et au théâtre», explique Mellissa Larivière en entrevue. D’entrée de jeu, on a choisi d’ignorer les contraintes trop strictes du spectacle traditionnel ou le traitement cabaret. «Il y avait ce goût d’offrir un instantané, de présenter ces artistes, de laisser quelque chose. Nous trouvions que le mauve était un beau clin d’œil au kitsch, une couleur que les gens ne portent pas souvent. »
Certains se sont inspirés de la couleur, comme Florence Blain Mbaye et André-Luc Tessier qui partageront avec le public leur collection hétéroclite d’objets mauves, d’autres ont volontairement adopté une autre tangente ou dévoileront des extraits d’une de leurs créations.
Mellissa Larivière admet un coup de cœur pour tous ceux qui prendront part à la soirée : Alexa-Jeanne Dubé, découverte à La Chapelle lors d’une représentation de Moi et une love letter, Marianne Dansereau, dont le texte Hamster, lu à Zone Homa en 2013, avait séduit festivaliers et membres du CEAD, Alexandre Morin (lui aussi ancien participant de Zone Homa), Claudia Chan Tak qui se moquera du nu, Marlène Renaud, performeuse de Concordia ou le compositeur et interprète Gabriel Dharmoo, dans des extraits de son projet Anthropologies imaginaires, dans lequel il mêle des chants de gorge à un faux documentaire, une façon autre d’aborder le postexotisme, à travers une interaction entre le traditionnel et le nouveau.
« C’était important d’aller chercher des gens de plusieurs types de formation, de plusieurs écoles. Certains ont terminé il y a trois ans, d’autres sont tout fraîchement diplômés. Nous cherchions à mettre sur pied une soirée à l’image de l’OFF.T.A, qui rejoint aussi le côté performance. On ne voulait pas imposer un carcan trop solide.» Pas de réel fil conducteur, donc, mais l’utilisation d’une tête mauve qui délimitera l’espace. «Il faut laisser cela vivre, entendre les univers et les langages de chacun. Les thèmes abordés ne sont pas les mêmes, la façon de les amener non plus. Je pense que nous aurons une soirée très intéressante. »
Soirée qui goûte le mauve
Une carte blanche à Mellissa Larivière. Au Théâtre Aux Écuries le 28 mai 2014.