Encore une fois, Saint-Camille s’impose comme pôle artistique et culturel incontournable de l’Estrie avec la 5e édition du Festival Masq’alors!, qui aura lieu dans différents lieux du village du 21 au 24 septembre 2017.
Auparavant rendez-vous printanier, le festival se marie cette année à la symphonie des couleurs automnales pour s’inscrire comme destination privilégiée des amoureux de culture et de nature!
L’art du masque sera célébré une fois de plus à travers diverses formes qui rassembleront, pendant 4 jours, les aficionados de tous âges en théâtre, en danse, en conte, en cinéma et en arts visuels. Des artistes d’Allemagne, de Côte d’Ivoire, de France, de Belgique se joignent à des artistes d’ici pour révéler les facettes artistique, sociale et politique de cet artefact universel. Avec ses 9 spectacles, 8 expositions, 3 conférences et 5 autres activités ludiques, créatives et gustatives, Masq’alors entend bien combler les attentes des petits comme celles des grands!
Une fenêtre internationale sur le caractère intemporel de l’art du masque
Raphael Hillebrand, danseur urbain et chorégraphe allemand, présente The Mask, duo de danse contemporaine et urbaine mettant également en vedette le danseur Louis « Lou-Ease » Becker et les masques de l’artiste berlinois Manuel Müller. Cette performance acrobatique exploite le potentiel transformateur du masque sur le corps, thème également au centre d’un atelier professionnel de 12 heures offert par M. Hillebrand en marge du festival.
La créatrice française d’origine russe Polina Borisova, talentueuse diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières, revient au Québec avec Go!, théâtre de masque et d’objets tout en finesse pour les 7 ans et plus, co-produit par Odradek – Cie Pupella Noguès/Centre de Création et de Développement pour les Arts de la Marionnette (Toulouse). Ce spectacle sans parole illustre, à travers le personnage d’une vieille dame au crépuscule de sa vie, la richesse de nos souvenirs et le pouvoir rédempteur de l’imagination.

Les 4 danseurs masqués et 3 percussionnistes d’Air Sans Frontière nous convient, avec Le pouvoir du raphia – Les Initiés de la Côte d’Ivoire, à un voyage endiablé en danse et en musique aux quatre pôles de la Côte d’Ivoire et de ses nombreux rituels et symboliques sacrées. Les traditions d’ici ne seront pas en reste avec Roue de médecine, prestation unique des danseuses et chorégraphes mohawk Barbara Kaneratonni Diabo et Marian Atehawi Snow mariant masques, danse de cerceaux et contemporaine, et mouvements issus des arts martiaux.
Plusieurs autres artistes de grand talent viendront ponctuer ces 4 jours de festivité, dont Olivier Nonon, le Théâtre du Frèt, LaboKracBoom, Montreal Youth LVH Wushu Lion Dance Team, Masques et Motions, et ZeRadcliffe Fanfare.
Masque ethnologique, masque politique
Noémie De Pas et Tit Brecelj donneront une ciné-conférence sur les traditions carnavalesques de Slovénie et, notamment, sur la figure du Kurenti qui sera également au centre de l’une des 6 expositions du festival. Très attendue, la journaliste Kenza Bennis viendra s’entretenir avec le public sur la question très actuelle du voile islamique, dans la foulée de la parution récente des Monologues du voile, essai qui donne la parole à des Québécoises portant le voile ou non, et qui interroge tout en nuances cet enjeu identitaire explosif.
Fondatrice de la Galerie des Nanas (Danville, Québec), la plasticienne Martine Birobent rendait l’âme il y a un peu plus d’un an. Fascinée par son œuvre, l’équipe du festival souhaitait partager avec les festivaliers le souvenir doux-amer de cette créatrice d’exception. C’est pourquoi la 5e édition du Festival Masq’alors est présidée par une marraine d’honneur bien spéciale: Véruschka, splendide mannequin en habit crocheté, œuvre de cette artiste. Qui plus est, l’exposition La Galerie des Nanas fait un crochet par Saint-Camille mettra en lumière une collection de poupées muselées de Mme Birobent, de même qu’une série de masques crochetés réalisés en résidence artistique cet été à la Galerie des Nanas par une émule de Mme Birobent, l’artiste française Émily Beer.
Encore une fois, Saint-Camille s’impose comme pôle artistique et culturel incontournable de l’Estrie avec la 5e édition du Festival Masq’alors!, qui aura lieu dans différents lieux du village du 21 au 24 septembre 2017.
Auparavant rendez-vous printanier, le festival se marie cette année à la symphonie des couleurs automnales pour s’inscrire comme destination privilégiée des amoureux de culture et de nature!
L’art du masque sera célébré une fois de plus à travers diverses formes qui rassembleront, pendant 4 jours, les aficionados de tous âges en théâtre, en danse, en conte, en cinéma et en arts visuels. Des artistes d’Allemagne, de Côte d’Ivoire, de France, de Belgique se joignent à des artistes d’ici pour révéler les facettes artistique, sociale et politique de cet artefact universel. Avec ses 9 spectacles, 8 expositions, 3 conférences et 5 autres activités ludiques, créatives et gustatives, Masq’alors entend bien combler les attentes des petits comme celles des grands!
Une fenêtre internationale sur le caractère intemporel de l’art du masque
Raphael Hillebrand, danseur urbain et chorégraphe allemand, présente The Mask, duo de danse contemporaine et urbaine mettant également en vedette le danseur Louis « Lou-Ease » Becker et les masques de l’artiste berlinois Manuel Müller. Cette performance acrobatique exploite le potentiel transformateur du masque sur le corps, thème également au centre d’un atelier professionnel de 12 heures offert par M. Hillebrand en marge du festival.
La créatrice française d’origine russe Polina Borisova, talentueuse diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières, revient au Québec avec Go!, théâtre de masque et d’objets tout en finesse pour les 7 ans et plus, co-produit par Odradek – Cie Pupella Noguès/Centre de Création et de Développement pour les Arts de la Marionnette (Toulouse). Ce spectacle sans parole illustre, à travers le personnage d’une vieille dame au crépuscule de sa vie, la richesse de nos souvenirs et le pouvoir rédempteur de l’imagination.
Les 4 danseurs masqués et 3 percussionnistes d’Air Sans Frontière nous convient, avec Le pouvoir du raphia – Les Initiés de la Côte d’Ivoire, à un voyage endiablé en danse et en musique aux quatre pôles de la Côte d’Ivoire et de ses nombreux rituels et symboliques sacrées. Les traditions d’ici ne seront pas en reste avec Roue de médecine, prestation unique des danseuses et chorégraphes mohawk Barbara Kaneratonni Diabo et Marian Atehawi Snow mariant masques, danse de cerceaux et contemporaine, et mouvements issus des arts martiaux.
Plusieurs autres artistes de grand talent viendront ponctuer ces 4 jours de festivité, dont Olivier Nonon, le Théâtre du Frèt, LaboKracBoom, Montreal Youth LVH Wushu Lion Dance Team, Masques et Motions, et ZeRadcliffe Fanfare.
Masque ethnologique, masque politique
Noémie De Pas et Tit Brecelj donneront une ciné-conférence sur les traditions carnavalesques de Slovénie et, notamment, sur la figure du Kurenti qui sera également au centre de l’une des 6 expositions du festival. Très attendue, la journaliste Kenza Bennis viendra s’entretenir avec le public sur la question très actuelle du voile islamique, dans la foulée de la parution récente des Monologues du voile, essai qui donne la parole à des Québécoises portant le voile ou non, et qui interroge tout en nuances cet enjeu identitaire explosif.
Fondatrice de la Galerie des Nanas (Danville, Québec), la plasticienne Martine Birobent rendait l’âme il y a un peu plus d’un an. Fascinée par son œuvre, l’équipe du festival souhaitait partager avec les festivaliers le souvenir doux-amer de cette créatrice d’exception. C’est pourquoi la 5e édition du Festival Masq’alors est présidée par une marraine d’honneur bien spéciale: Véruschka, splendide mannequin en habit crocheté, œuvre de cette artiste. Qui plus est, l’exposition La Galerie des Nanas fait un crochet par Saint-Camille mettra en lumière une collection de poupées muselées de Mme Birobent, de même qu’une série de masques crochetés réalisés en résidence artistique cet été à la Galerie des Nanas par une émule de Mme Birobent, l’artiste française Émily Beer.